Dans un communiqué à la sortie de leur traditionnelle rencontre mensuelle, le Congrès national de la résistance et de la démocratie ou encore CNRD de la mouvance présidentielle a demandé la démission du premier ministre Guillaume Soro. Il est reproché au premier ministre d’être à l’origine certains blocages par rapport au processus de paix du fait de sa position de premier ministre et de chef de la rébellion qui n’a jusque là pas désarmé.
La réplique ne s’est pas fait attendre, quand dans une autre adresse, le secrétaire général adjoint des forces nouvelles en la personne de Konaté Sidiki, qualifia ces affirmations de critiques grotesques et irréalistes visant tout simplement à déstabiliser l’Accord Politique de Ouaga.
Rappelons qu’il y a juste quelques semaines, le président du FPI parti au pouvoir a fustigé le premier ministre d’être à l’origine de la lenteur de l’application de l’accord.
Que cachent ces affirmations au moment où nous allons allègrement vers la date butoir des élections présidentielles ?
Est-ce montrer l’incapacité du premier ministre à conduire à bon port les accords de Ouaga ou une simple campagne de dénigrement ?
Ne cherchent ils pas un bouc émissaire si échec il y avait ?
Dans tous les cas, le constat est que 2 mois avant la date des élections présidentielles, le désarmement n’est pas fait, aucun listing n’est électoral disponible, les populations restent sans pièce d’identité.