Bien sûr les plus inventifs ont réussi à apercevoir leurs idoles mais après les bains de foule et les entraînements au public, aujourd’hui les Bleus ont choisi le huis clos. Car la rencontre de ce soir face aux Iles Féroé est capitale.

« C’est vrai qu’on sent le public breton, peut-être parce que l’échéance se rapproche et une pression différente mais ne mélangeons pas les choses, pour nous ce qui compte c’est le match qu’on a à faire demain soir, qu’il faut absolument gagner », a expliqué Raymond Domenech, sélectionneur de l’équipe de France, hier.

Pour la qualification, l’équation est simple, les Bleus sont deuxièmes et comptent quatre points de retard sur la Serbie, il reste deux matchs à disputer et seule la première place du groupe est qualificatif directement pour l’Afrique du Sud.

En cas de victoire ce soir, les Bleus sont assurés de terminer second, ils participeraient alors à une session de rattrapage, deux matchs de barrages mi-novembre.

Pourtant l’équipe de France conserve une chance infime de terminer première et d’éviter la pression des barrages. Trois conditions : gagner face aux Iles Féroé et face à l’Autriche, que la Serbie ne marque pas plus de deux points lors de ces deux derniers matchs et enfin, battre largement les Iles Féroé pour obtenir une meilleure différence de but que la Serbie.

La mission paraît quasi impossible. Depuis 2 ans, les Iles Féroé n’ont pas encaissé plus de trois buts lors d’une rencontre, la dernière fois c’était en octobre 2007 et l’équipe de France l’avait emporté 6 à 0…