Football: Euro 2012, les barrages.

Tout comme l’équipe de France pour la Coupe du Monde de football en Afrique du Sud en 2010, huit équipes passeront par des matches de barrage aller-retour pour gagner le billet les menant en Pologne et en Ukraine en juin prochain.

Des confrontations toujours particulières, pleines de tensions et d’émotions. Celles-ci nous livreront les noms des quatre derniers qualifiés pour la compétition. 

Comme d’habitude, rien n’est joué d’avance et des surprises peuvent arriver.

Présentation des quatre confrontations.

 

Bosnie-Portugal: c’est le choc de ces barrages. La Bosnie, entraînée par Safet Susic l’ancien joueur du Paris Saint Germain, a fait trembler les Bleus jusqu’au derniers instant du dernier match qualificatif de la poule. Forte de ses individualités telles Spahic, Pjanic ou Dzeko, elle peut faire peur. Les Portugais, quant à eux, doivent certainement leur place de barragiste à un début d’éliminatoires catastrophique (nul 4/4 à domicile contre Chypre puis défaite 1/0 en Norvège). Ils ont joué la première place du groupe contre le Danemark lors de la dernière journée. Leur défaite (2/1) condamne les partenaires de Cristiano Ronaldo à deux matches plus que sérieux face aux Bosniens.

Turquie-Croatie: ce match sent la poudre. Entre deux équipes aux tempéraments de feu, les débats risquent d’être passionnés. Les Turcs de Hiddink, emmenés par Emre et Erding, partiront favoris malgré le match aller à domicile. Deuxièmes de leur groupe derrière l’intouchable Allemagne, ils ont une belle carte à jouer face à des Croates qui sont sortis deuxièmes d’une poule moins relevée ou figuraient la Grèce et Israel. Il n’est pas certain que les coéquipiers de Lovren ou Modric disposent des armes nécessaires pour passer.

République Tchèque-Monténégro: les Tchèques, emmenés par Cech, Plasil, Rosicky et Barros, se sont comme prévu heurtés à l’obstacle Espagnol dans la course à la première place. Les Monténégrins ont profité du faux pas étonnat des Suisse en terre Galloise (défaite 2/0) pour aller chercher une place de barragiste. Leur inexpérience à ce niveau pourrait les desservir.

Estonie-Irlande: les Estoniens ont terminé derrière l’Italie, invaincue. Ils sont cepandant devancé au classement deux équipes (Serbie et Slovénie) à qui pensait-on, la deuxième place était réservée. Dans un groupe ou la qualification directe se jouait entre eux et la Russie, les Irlandais se sont cassé les dentsà deux points près. Fort de leur expérience malheureuse de 2009 (la fameuse main de Thierry Henry), ils semblent avoir les moyens de rebondir et de se qualifier.