Footaises d’après Mondial.

 

 

        Je viens de me relire, avec un brin de tristesse quand même pour avoir évoqué les maux qui implosèrent dans l’équipe de France. L’article « footeux sourires à J-10 »du 2/6 n’était pas prémonitoire. C’était un constat que chacun pouvait alors faire. Pessimiste, j’espérais avoir outré mes propos au point d’avoir largement tort. Finalement ce fut pire jusqu’à la honte finale d’ignorer l’entraîneur adverse, qui plus est, du pays invitant. Ne passons pas.

        Mais à tête depuis longtemps reposée, pourquoi ne mettre en avant quelques points de vue et valeurs à la hauteur de mon incompétence en foot ?

        D’abord parlons d’éducation. Mme Bachelot les a traités de caïds. Je m’en tiendrai à l’inculture profonde. Que n’ont-ils lu Dumas. Les « 3 Mousquetaires » ne demande pas un effort immense, si l’on s’en tient à «  Tous pour un, un pour tous ». Dans un sport dit collectif, le chacun pour soi est non seulement idiot, mais ravageur, ce que des gens qui se disent professionnels devraient ou pourraient savoir.

        Avançons dans la culture. Cyrano de Bergerac. Ils en connaissent à l’insu de leur plein gré, richesse et hôtel 5 étoiles obligent, la rôtisserie des poètes ( !)de Ragueneau avec tartelettes aux amandines. Mais le dernier mot de la pièce, ils ne l’ont jamais entendu. Panache ! Pour eux c’est la petite bière avec un rien de limonade sûrement !

        Pour ces messieurs, les barons de la direction de la 3F, je ne saurai trop recommander une lecture de Molière dont les barbons…

        Enfin, quelques notions en déshérence, l’humilité à la sauce ghanéenne ou uruguayenne, qui n’a rien à voir avec les 0 du chèque mensuel. Le respect que l’on doit à qui gagne beaucoup moins que soi (45 000 € tout de même) parce qu’il est entraîneur. La langue française enfin, qu’ils ignorent jusqu’à faire rédiger leur communiqué de grève par des avocats érudits et lire aux foules ébahies par leur boy.

        Douce France… me trotte dans les oreilles, mais pas celle-là. Jamais. L’heure est au blanchiment. Bonne chance Lolo !