Foot et fric

 

Du foot… Encore ! Et du fric, beaucoup !

Bien sûr, cette semaine, nous avons la délicatesse de Frèche, les excuses de Bussereau, mais cela ne tient pas à l’estomac électoral. C’est pourquoi nous avons droit au marronnier sempiternel : le FOOT.

Coup double qui emplit le Parisien et autres medias. Le sélectionneur que certains appellent entraîneur (s’il l’est, c’est à tempérament) est en pointe de l’actualité. Donc l’après-Doménech a commencé hier. Et « l’élu » sera connu aux alentours du 15 mai.

Quel sera le tout meilleur ? Déchamps, Blanc, Tigana, Giresse ? Cela ne vous intéresse pas et je vous comprends. A 2 jours d’Ecosse-France (c’est du rugby).

MAM, loin d’être une passionnée mais descendante d’une famille qui eut à faire avec le sport, se mêle de ce qui la regarde et s’en prend à son ami Hortefeux. On cogne à Monaco ! A Grenoble, ce n’est pas mieux. L’hooliganisme est en bonne voie chez nous. Mais les flics vont plutôt chercher un gamin à l’école primaire !

Derrière le premier coup qui ne concerne que les 60 millions de sélectionneurs, se cachent des tractations financières qui sont aussi assommantes et désolantes que celles des traders.

L’entraîneur actuel ne fait pas l’unanimité pour 100 000 € mensuels, le suivant dit-on, si Blanc est retenu, voudrait le double. M Rocard n’a-t-il pas déclaré à propos des émoluments de  M. Proglio que si l’on souhaitait une révolution, c’est ainsi qu’il fallait s’y prendre. Le foot c’est encore mieux, non ?

Il est des salariés qui obtiennent, mais oui, 0,5% d’augmentation en faisant grève. Dire que beaucoup sont des sélectionneurs en herbe et qu’ils vont regarder avec gourmandise le Mondial !