La journaliste du Nouvel Observateur et ex-otage en Irak vient de publier un livre intitulé « Le quai de Ouistreham » dans lequel elle décrit une expérience qu’elle vient de vivre.

Elle s’est mise en disponibilité pendant 6 mois, a quitté Paris pour Caen. Elle s’est inscrite au Pôle Emploi et dans les agences d’intérim. Elle a multiplié les périodes d’essai et les CDD à temps partiel en tant que femme de ménage.

Elle peut donc témoigner de la précarité dans ce reportage vécu.

Elle peut plus facilement nous décrire la vie de ces travailleurs dans leur quotidien difficile et instable.

Elle utilise un genre d’investigation appelé l’immersion dont Georges Orwel est considéré comme « l’inventeur ».

La notoriété de Florence Aubenas va permettre faire mieux connaître les conditions de vie des travailleurs précaires, plus que si c’était un journaliste peu connu qui avait écrit ce livre.

Cette journaliste fait honneur à sa profession.

Elle avait publié en 2005 à son retour d’Irak « La Méprise », un ouvrage d’investigation consacré à l’affaire d’Outreau. Son action en faveur des accusés à tort de ce procès avait été remarquée.