Findus, Picard, &c. : la chaîne du froid rompue ou non, mais surtout où ?

Certes, la Roumanie a exporté l’an dernier 6 300 tonnes de viande d’équidés (chevaux et ânes) mais en quasi-totalité vers les pays voisins ou l’Italie, les Pays-Bas, la Belgique et non pas la France. Certes, le Daily Mail se targue d’avoir localisé les deux abattoirs roumains, ceux de Brasov (CarmOlimp) et de Botosani (Doly-Com & Kravys) et ce dernier sera représenté au Salon de l’Alimentation (Sial) de Paris en octobre prochain, qui auraient fourni des viandes équines à Spanghero, à la Comigel, et de là à Findus et tant d’autres marques (dont de nombreux distributeurs). Mais le ministre roumain de l’Agriculture, Daniel Constantin, est catégorique : les carcasses de chevaux étaient étiquetées telles. On en vient à se demander si les quantités de vendues pour de la viande de bœuf provenaient bien toutes de Roumanie et si le circuit international n’était pas plus complexe. Une réunion des ministres de l’Agriculture des pays de l’Union européenne se tiendra demain à Bruxelles et le ministre français risque d’être beaucoup plus interpellé que son équivalent roumain…
Le groupe coopératif et industriel Lur Berri avait déjà été condamné, en 2008, pour tromperie sur la marchandise, rappelle la RTV (radio-télévision vasca, basque).

Le scandale de la viande de cheval découpée et surgelée pour finir traitée et emballée sous étiquettes « pur bœuf » s’étend à présent, après le Royaume-Uni et la France, aux Pays-Bas et d’autres pays où ont été écoulé des préparations culinaires sous des marques de distributeurs ou encore Findus. La firme Spanghero, de Castelnaudary, qui avait livré la Comigel (Metz, Luxembourg), avait affirmé que la viande présumée « de bœuf » lui ayant été fournie provenait de Roumanie.

L’affaire prend de l’ampleur dans ce pays puisque l’un des deux abattoirs désignés, celui de Braşov, est en partie la propriété du père du secrétaire d’État à l’agriculture, Valentin Soneriu. Son ministre de tutelle, Daniel Constantin, et le président roumain lui-même, Victor Ponta, ont souligné que la fraude ne provenait pas de Roumanie : la viande de cheval partait des abattoirs en carcasses identifiées pour telle.
De son côté, la presse roumaine rapporte que la firme Spanghero, qui avait écoulé par le passé de la viande de porc contaminée, n’a pu fournir aucun document attestant la provenance des carcasses de cheval… Dans la liste des clients des deux abattoirs de Braşov et Botoşani ne figurent pas les sociétés chypriote, polonaise ou bulgare censées avoir fait passer les carcasses aux Pays-Bas ou en France. 

En fait, pour les Roumains, on a cherché à discréditer la Roumanie. Tout d’abord avec des exagérations, comme le fait de dire et répéter que tous les chevaux de labeur ont été présentés aux abattoirs car leur circulation en tirant des charrettes était prohibée. Il suffit de se rendre en Roumanie pour constater qu’il n’y en a certes pas sur les axes autoroutiers, mais qu’il en subsiste en zones rurales carrossables. De plus, il a été affirmé que les chevaux sauvages du delta du Danube étaient massivement achetés sur pied pour… 50 ou cent lei. Soit de 12 à 24 euros !
À ce prix, la « mafia de la viande » incriminée ne se donnerait pas la peine de les capturer, elle travaillerait à perte (en raison notamment du transport, même en entassant les chevaux). 

Nikke Fagge, du Daily Mail, présente l’abattoir de Botosani tel un établissement douteux (« desolate », soit sordide ou affligeant), ce que les photos contredisent. Son directeur affirme avoir exporté de la viande de cheval, mais seulement clairement identifiée, et à destination des Pays-Bas, de la Suède, de la Pologne et de la Bulgarie seulement.

Iulian Cazacut, de Doly-Com, est totalement confiant quant à la suite de l’enquête. Même réaction de Paul Soneriu, le directeur de l’abattoir de Brasov pour lequel le père du secrétaire d’État à l’agriculture est un investisseur, via Carm-Olimp et le groupe Kravys. Son abattoir n’exporte pas de viande de bœuf, uniquement de cheval et sous cette appellation.

Les carcasses d’origines diverses auraient été acquises d’abord aux Pays-Bas, revendues à Chypre puis en France et dans d’autres pays de l’ouest de l’Europe. Le Premier ministre Victor Ponta affirme que la Spanghero n’avait aucun contrat direct avec des abattoirs roumains.

Pour EVZ (.ro), la Roumanie est victime d’une campagne mensongère pour ruiner sa filière chevaline et bovine. Est-elle spontanée (la presse britannique ayant pointé d’elle-même la Roumanie) ou induite, et dans ce cas, par qui ? Que l’on sache, Spanghero a la première désigné la provenance roumaine. Sans pouvoir, affirme la presse roumaine, le documenter.

Le commissaire européen à l’agriculture, Dacian Ciolos, a exclu tout problème sanitaire vétérinaire. C’est une affaire de fraude, pas de santé publique, a-t-il précisé.

La presse roumaine n’est pas loin d’affirmer que la filière viande britannique aurait influencé la presse du Royaume-Uni et même le gouvernement en agitant un risque sanitaire inexistant. Toutefois, cette filière viande va devoir faire du ménage : un maquignon britannique faisait aussi passer du cheval pour du bœuf après passage dans son abattoir, a-t-il été indiqué ce jour (autre article sur Come4News).

Risque ou non ?
Les abattoirs roumains sont aux normes européennes, a souligné Dan Puiu, de la Cicalex, société citée par la presse internationale. La direction de Carmolimp implique la Comigel et Spanghero. Pour elle aussi, il s’agit « d’une attaque sans précédent contre l’industrie agroalimentaire roumaine. ».

Laurent Spanghero, l’ancien joueur de rugby, a précisé que lui-même ou son frère ou tout autre membre de sa famille n’avait plus aucun intérêt dans la société Spanghero depuis avril 2009, la société appartenant à la coopérative basque Lur-Berri… La société avait été revendue par Jean-Marc Spanghero dans un état financier peu reluisant, pour l’euro symbolique (« pour zéro, car la société était en mauvais était », a indiqué Barthélémy Aguerre à Sud-Ouest).
Elle serait redevenue bénéficiaire en 2012, mais une source bancaire locale, rapporte Le Midi libre, douterait de la solidité de la société… 

S’il y a eu complicité de fraude, assurent les producteurs roumains, avec de la viande provenant des abattoirs du pays, la manipulation impliquerait forcément l’une des sociétés françaises.

Pour la CFDT de la coopérative basque, « en Europe, la traçabilité n’existe qu’en principe (…) le sigle UE ne donne aucune indication réelle ». En fait, Spanghero, depuis son rachat, tente de s’approvisionner partout aux plus bas prix du marché. Libération commente : « elle fait appel à des courtiers qui lui dégottent le produit le moins cher ».

Luc Berri se vante de « valoriser les atouts de son terroir et le savoir faire des 5 000 agriculteurs qui adhèrent à ses valeurs. ». Les éleveurs en question semblent surtout conscients que les salariés sont très mal payés et que le conseil d’administration serre les boulons au personnel et aux fournisseurs mais s’offre des voyages au Brésil. Luc Berri ne traite pas que de la viande mais aussi des céréales et avait tenté de commercialiser des semences de maïs OGM.

L’attention se tourne à présent vers les poulets élevés en batterie qui seraient en partie alimentés par des résidus des abattoirs de viandes porcine, équine, bovine. Voire que des résidus soient injectés dans la viande de volaille pour la « gonfler » et la vendre plus cher.

Surtout franco-français ?

En Grande-Bretagne, la presse fait machine arrière et cite l’un des directeurs de la chaîne Tesco (elle aussi impliquée par deux produits sous sa marque) qui considère que la Comigel « n’a pas suivi le processus de production approprié ».

Ce qui est sûr, c’est qu’une carcasse de cheval ne peut être prise pour une autre de bœuf, même par un professionnel débutant. Les bêtes roumaines sont achetées localement à leurs propriétaires aux alentours de 2,2 à 4,5 euros le kilo (et non une douzaine d’euros pour le cheval entier comme a pu le soutenir partie de la presse britannique). Il semble que la viande de cheval roumaine vendue sous l’appellation de bœuf le soit surtout localement, sur des marchés (divers contrôles dans deux marchés de la capitale, Bucarest, l’ont attesté, relevions-nous sur Come4News).

De franco-roumain, le scandale, d’ampleur européenne désormais tant il s’étend, pourrait devenir franco-français.

Demain, mercredi 13 février, alors que les contrôles au Royaume-Uni s’étendent à présent aux viandes de porc ou de volailles, un sommet des ministres européens de l’Agriculture, convoqué d’urgence, se tiendra à Bruxelles. C’est la présidence irlandaise qui l’a exigé. Le ministre irlandais de l’Agriculture, Simon Coveney, veut modifier la donne. Le commissaire européen à la Santé, Tonio Borg, et d’autres fonctionnaires ou membres de gouvernements, assisteront à la session. C’est l’ensemble des filières viandes et poissons qui sera évoqué.

La liste des produits retirés des rayons s’allonge partout en Europe. En France, Chronodrive fait retirer ce jour trois produits (lasagnes bolognaises et deux moussakas) de la marque Auchan. Les produits déjà achetés et non consommés pourront être remboursés. Les marques Casino, Carrefour, Système U, Cora, Monoprix, Picard et bien sûr Findus sont aussi affectées. En Suisse, le distributeur Coop a retiré divers produits de sa marque. L’association de consommateurs suisses Konsumentenschutz veut que l’origine des viandes soit portée pays par pays sur les étiquettes et ne pas se satisfaire de la mention EU (ou UE).

En fait, l’opinion peut se féliciter que les préparations à base de viandes soient très diversifiées : on mange vraiment de tout… Équilibré, c’est autre chose. Mais on tient bien l’assiette, comme sur une selle…

Medi Chebana, correspondant à Bucarest de divers titres francophones dont L’Humanité, et qui anime le site Roumanophilie, estime « rien ne dit non plus que le fournisseur roumain soit innocent » mais il souligne que Luxembourg et France sont bien davantage concernés a priori. Sauf si les étiquettes avaient été échangées à la sortie des abattoirs, dans un entrepôt de transit en Roumanie (et non ultérieurement, on ne sait où…), les responsabilités roumaines sont faibles.
En revanche, on se demande comment on peut préparer des lasagnes avec des blocs de 10 kg de viandes désossées et congelées sans décongeler puis recongeler. Et dans ce cas bourrer d’additifs. C’est un point qui n’est guère expliqué par la presse, quelle qu’elle soit (en attendant peut-être un article de Sciences et Vie ou 60 millions de consommateurs).

Fâcheux précédents

Pour sa part, Gérard Luçon, qui réside aussi en Roumanie, publie de nouveau un article de 2011 sur Agoravox. Il rappelle que Gheorghe Flutur, ancien ministre roumain de l’Agriculture, avait été contacté par un maquignon basque (ou bordelais) qui lui proposait d’acquérir « tous les chevaux malades, soit environ 14 à 15 000 chevaux ». Il s’en était ouvert au journaliste roumain Cornel Ivanciuc. M. Harinordoquy (sans doute un homonyme d’un joueur de rugby de Bayonne) proposait un prix de 200 euros la tonne et un abattage à Sibiu (Transylvanie). C’était en mai 2006. En 2009, précise G. Luçon, des chevaux malades sont encore abattus dans des abattoirs illégaux.  

Pas de corrompu sans corrupteur : la Roumanie exporte officiellement pour 10 à 12 millions de viandes équines ou d’équidés chaque année. Officieusement, qu’en est-il au juste ? Et qui a donc incité le gouvernement roumain à favoriser l’abattage de chevaux ? Gérard Luçon pose la question de savoir « si les responsables des services vétérinaires ont reçu des aides de l’UE pour investir dans des tracteurs agricoles » remplaçant les chevaux.

Plus largement, se pose la question de la mondialisation et de l’emprise de la finance sur l’industrie agroalimentaire. Findus est détenu à 33 % par Lion Capital, fonds d’investissement, mais aussi par la banque JP Morgan Chase. Ces fonds exigent toujours davantage de productivité et de rentabilité, et les dirigeants industriels en viennent à exiger des fournisseurs intermédiaires des prix toujours plus bas. Et ainsi de suite… La viande de cheval « roumaine » provenait peut-être aussi d’ailleurs, transitant simplement…

D’où proviennent les foies gras de canard dont Luc Berri est le fournisseur exclusif pour la marque Labeyrie qui se veut de prestige ? D’où proviennent les bases des produits Alfesca (Labeyrie, Delpierre et Blini) ?  Eitb.com (Euskall Irrati Telebista-Radio television vasca) rappelle que Barthélémy Aguerre, qui préside aux destinées de Luc Berri et de Spanghero mais aussi de la coopérative Arcadi, avait été mis en examen « pour tromperie sur les qualités substantielles et sur l’origine d’un produit » et « mise en vente de denrées corrompues ». C’était en 2008, pas au siècle dernier. Cela faisait suite à des découvertes en 2006 dans le Maine-et-Loire, à Cholet, bien loin du pays basque, de produits estimés dangereux sur le plan sanitaire. Lors de cette affaire, Lur Berri vantait ses opérations de traçabilité. Là, pour Findus et autres, il aurait réceptionné des pains de minerai (viande désossée) de 10 kilos en palettes de 800 kilos. Pas question, paraît-il, de « casser la chaîne du froid ».

Arcadie Sud-Ouest a revendu ou fermé récemment trois abattoirs (un en Gironde, un à Castelnaudary, un à Sarreguemines, ce dernier cédé à un groupe néerlandais) mais repris celui de Tarbes pour privilégier la fabrication de steaks hachés avec Poujol, signale Le Quotidien des marchés. Mais son unité de Rodez développe aussi la filière « Agneau Terre et Saveur » pour Casino. C’est joliment tourné. C’est Destrel, une filiale, qui s’en charge. Pour les foies gras, le groupe fournit en exclusivité Labeyrie, marque qui se veut de prestige.

Jean-Sébastien Mora, d’Euskal Herriko Kazeta (journal du Pays basque), avait couvert l’affaire du Choletais. Barthélémy Aguerre, conseiller général de Saint-Palais (Pyrénées-Atlantiques) depuis 1994, passé de l’UDF au Modem, déclarait alors : « avec notre travail de traçabilité, nous sommes à peu près sûrs que ce ne sont pas nos lots qui sont responsables » pour l’affaire traitée par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy, spécialiste des affaires de scandale alimentaire au sein du pôle santé publique. Charal, Soviba, Colvi, Défial et Arcadie étaient poursuivies pour complicité de tromperie aggravée. La société Covi, de Cholet, était en cause pour du corned-“beef”. Arcadie Sud-Ouest et Défial avaient déjà vu, en 2007, 26 tonnes de leurs viandes saisies. Les morceaux présentaient des abcès, des hématomes, des plaies de saignées. On ne sait si Arcadie reste ou non mise en examen depuis 2008. 

Lenteurs judiciaires

Aux dernières législatives, Barthélémy Aguerre a été le suppléant du député Jean Lasalle, qui se représentait. Il semble que l’affaire de 2007-2008 n’ait plus fait parler d’elle. La juge, début février 2011, pour BFM-TV, faisait état de pressions directes et indirectes du parquet et du ministère. Elle est vice-présidente du TGI de Paris. Elle avait évoqué cette affaire. Le dossier avait mobilisé une vingtaine de personnes mais « les commissions rogatoires sont très longues » et les magistrats étaient surchargés de dossiers. « On ne peut avancer plus vite », concluait Marie-Odile Bertella-Geoffroy. En avril 2012, elle confiait aux Inrocks que « les affaires confiées à des juges d’instruction sont passées de quatre à deux pour cent. ». Elle ajoutait : « les responsables politiques (…) veulent avoir la main sur les affaires qui risquent de leur causer des ennuis. »

Gageons que dans cette affaire Findus et consorts contre x, qui se retournera contre y, qui désignera z, l’Association française des magistrats instructeurs, que la juge représente, sera attentive. M.-O. Bertella-Geoffroy signalait : « Dans tous mes dossiers, on trouve toujours des lobbies à la manœuvre qui font passer les intérêts financiers avant la santé publique… » et elle relevait que les experts « sont souvent des faux-nez de l’industrie ». Elle estimait : « je n’aurais plus de dossier sensible, c’est sûr ». Selon l’association des victimes de l’amiante, Andeva, elle risque une mutation hors du collège de l’instruction.

Dans ce dossier, tout le monde parle, au plus haut niveau, de sanctions. Mais point trop de hâte… à les faire appliquer.

Communication ministérielle jeudi matin

Mercredi, en conseil des ministres, il a été annoncé que les résultats d’une enquête seront disponibles pour les ministres concernés jeudi matin. Une conférence de presse devrait s’ensuivre.

Il y a deux enquêtes, une pénale, confiée au pôle santé, l’autre administrative, menée par la DGCCRF. Au Royaume-Uni, la FSA a découvert une très faible filière « indigène », anglo-irlando-galloise (pas de suspects en Écosse ou Cornouailles pour l’instant). On trouve de tout : du cheval, du porc dans des préparations au bœuf ou même dans les restaurants.

Le trader chypriote, selon le directeur de l’abattoir roumain, assure ne pas avoir procédé à la substitution des étiquettes. Resterait donc le néerlandais… ou… allez savoir sur le parcours entre Pays-Bas et Sud-Ouest de la France… On se demande aussi pourquoi le trader néerlandais n’avait pas fait une offre directe à la Comigel, dont l’usine se trouve au Luxembourg, à moins d’une ou deux heures des Pays-Bas : les économies sur le transport n’en valaient pas la chandelle ?
L’autre question est évidente : la chaîne du froid a-t-elle été rompue, et où ?

Aux dernières nouvelles, le trader néerlandais Jan Fasen, de Draap Trading Ltd, qui a revendu de la viande de cheval roumaine à Spanghero, est visé. Il avait déjà été condamné à neuf mois de prison ferme en janvier 2012 : il revendait du cheval sud-américain en le faisant passer pour du bœuf.

Auteur/autrice : Jef Tombeur

Longtemps "jack of all trades", toujours grand voyageur. Réside principalement à Paris (Xe), fréquemment ailleurs (à présent, en Europe seulement). A pratiqué le journalisme plus de sept lustres (toutes périodicités, tous postes en presse écrite), la traduction (ang.>fr. ; presse, littérature, docs techs), le transport routier (intl. et France), l'enseignement (typo, PAO, journalisme)... Congru en typo, féru d'orthotypographie. Blague favorite : – et on t'a dit que c'était drôle ? Eh bien, on t'aura menti !

5 réflexions sur « Findus, Picard, &c. : la chaîne du froid rompue ou non, mais surtout où ? »

  1. joli jef tombeur!

    et pour rajouter de l’eau a votre moulin je peux vous dire que l’abattoir arcadie d’anglet sur la cote basque avait été l’objet de rumeurs au moment de la vache folle. de la viande anglaise aurait transité par l’allemagne découpée en allemagne et arrivant estampillée  » allemande »…….

  2. Connaissant un tant soi peu la question, la fraude ne fait aucun doute. Un distributeur (et pas le moins sérieux) Picard pour ne pas le nommer, maintient aussi cette accusation, précisant uniquement attendre de connaître précisément me niveau de cette fraude….
    Petite question aussi à tous les lecteurs et consommateurs : il suffit de réfléchir un peu et lorsque des produits surgelés sont vendus moins chers (en comparaison du prix au kilo) que la viande à partir duquel ils sont censés être réalisés, la question devrait être posée.

  3. Qu’on se « rassure », tout cela finira en jus de boudin.
    Jamais les politiques, stipendiés, ne laisseront les intérêts (les leurs, aussi) contrecarrer les flux qui permettent de s’enrichir par tous les moyens.

    Enfin, on verra : je ne sais si j’actualiserai ici, en commentaires, après que les résultats de l’enquête administrative seront divulgués (jeudi dans la journée) ou si cela vaudra un autre article.
    Les Britanniques voient opportunément leur attention détournée ce mercredi par des photos de Kate Middleton enceinte et en bikini.

    En revanche, là, c’est du porc qu’on a découvert dans des boulettes de viande au bœuf, dans les magasins Waitrose. Et des chevaux et poneys finissaient leur parcours dans les assiettes de restaurants.

  4. Merci pour cet article…

    Pour les chevaux en Roumanie, quoi qu’en dise le gouvernement roumain leur nombre est en chute vertigineuse depuis l’interdiction de 2008 : selon le site de la FAO, le nombre de bêtes serait passé de 862 000 à 610 000 soit 30% de « disparus » entre 2008 et 2011.

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