" Je t’aimerai toujours "

J’y crois, quand c’est ma Maman qui me le dit. En ce qui concerne le reste du monde, merci, mais je préfèrerais que ces mots ne sortent pas de votre bouche.

Nous vivons dans une bien triste époque quand on en arrive à parler de cette fichue fidélité, ce mot qui ne veut plus rien dire, cette fierté que l’on acquiert en disant :  " Moi? Je suis fidèle! "

Il n’y a pourtant pas lieu d’en tirer une quelconque satisfaction…

Et pourtant, c’est devenu si improbable et si dur de l’être que ceux qui le sont sont traités avec respect.

Laissez moi rire, ou plutôt, pleurer.

Car oui, c’est désolant, vraiment. Mais ce qui est encore plus triste, c’est que l’infidélité s’est fait sa place dans la vie courante. C’est pas si grave au final, un petit " à coté " n’a jamais tué personne. (Si si, je vous l’assure.) 

Mais bon, puisque de nos jours on se suicide pour un oui ou pour un non, peu importe la raison au final, alors autant s’amuser!

Mais comment pourrions nous changer la donne alors que actuellement, la majorité des gens pardonnent ce genre de comportement? Combien de fois n’ai-je pas entendu : " Je lui ai pardonné, mais je suis certain(e) qu’il/elle ne recommencera pas."

A quoi ça rime?

A rien, quand on sait que ceux qui pardonnent, crient haut et fort que "la base d’une relation, c’est la confiance." Énorme contradiction! Et pourtant, quand on leur fait remarquer, on entend très souvent : "Oui mais, il/elle m’aime!". (C’est cela, ouiiii)

Personnellement, c’est à partir de ce moment précis que je cesse d’essayer de discuter avec la personne. Elle est perdue, c’est dommage. Elle s’est faite avoir et je ne peux plus rien pour elle. Il ne reste plus qu’à espérer qu’elle arrivera à se relever quand elle tombera de son petit nuage fait de chimères.

J’ai beaucoup de mal à aimer, mais ne me plaignez pas, c’est une chance plus qu’autre chose pour moi.