En ce mardi 11 octobre 2011, jour de grève et de manifestation contre l’austérité, ça bouge à Epernay !
(cliquez sur la photo pour l’agrandir)
Quelle ne fut pas ma surprise, en revenant des courses, d’entendre des pétards dans la rue !
Je me précipite à la fenêtre et tombe sur la queue du cortège de la manifestation (voir photo), cortège bien encadré par la police ! Les banderoles de la CGT étaient nombreuses, et le cortège plutôt bien fourni pour une petite ville.
Même si cette manifestation est grandement d’actualité aujourd’hui, ce n’est pas ce qui m’intéresse. En prenant ma voiture ce matin, comme d’habitude il y avait des prospectus sur le pare-brise. Mauvaise habitude des entreprises locales qui gâche du papier en publicité certes pas chère mais qui fortement imposée et peu légale. Pourtant, ce matin, c’était différent : il s’agissait d’un tract des Papillons Blancs.
C’est une association qui s’occupe des enfants et adultes handicapés, surtout mentaux. Cette association dispose d’un blog local : http://celespapillonsblancsepernay.unblog.fr/.
Pourquoi ce tract ?
Parce que les handicapés sont toujours très mal intégrés à notre société, les Papillons Blancs sparnaciens veulent les fêter ce vendredi 14 et samedi 15 octobre, pour les 50 ans de l’association.
Au programme :
– vendredi 14 à 13h45 au Palais des Fêtes, un forum "Ecoutez-nous, nous savons ce que nous voulons". Discussions et saynètes suivis du film "Parcours de vie".
– samedi 15 de 10 h à 17 h : Festival des Talents. Sur la place Hugues Plomb, retrouvez des groupes de musique et de danse, des expositions, des ateliers et diverses animations.
En tant qu’ancien "travailleur social", je ne pouvais rester de marbre car c’est toujours un sujet sensible et difficile. J’espère que le public sera nombreux car l’association a réussi à obtenir un titre de transport gratuit pour les personnes désirant se rendre au Festival des Talents. Il faut encourager ce genre d’initiative pour faire tomber les barrières et se rappeler qu’il n’y a pas que l’argent dans la vie ! Souhaitons-leur bonne chance.
Bonjour Enguy.
Vous êtes un ancien travailleur social,tiens donc !!!
Les papillons blanc : qui parmi les employés du secteur social et médico social ne connait ce genre d’assoces a but non lucratif,enfin pas si lucratives que cela pour les dirigeants ( énorme hypocrisie ) !!!
Cela devient galère le monde du social.J’ai des potes un peu partout dans ce pays,qui me disent que l’on fait du rendement ,mais chut nous sommes soumis au secret « pas d’état » mais « secret professionnel ».Politique de rigueur et d’austérité pour les travailleurs sociaux.
Budget,Budget,budget,budget,budget…
Puis sont très humain les chefs de services comme les directions et directives bidons,un monde fabuleux !!!
Et après cela faut encore y croire et donner le meilleur de sa personne !!!
Bye et bonne journée.
Bonjour,
C’est pour ça que j’ai été responsable de groupe pendant 2 ans puis que je me suis retiré car on était trop soumis au rendement. Il fallait tenter de rapporter un max sous couvert de bénévolat. Pareil dans les autres associations. Mais cela ne change rien au fait que cela aide les gens, même si le but n’est pas de les aider mais de se faire de l’argent.
L’humanitaire doit être lucratif sinon cela n’intéresse personne.
Je constate aussi que beaucoup d’associations humanitaires sont de gauche.
Aaaahh ca dans l’hummanitaire, dès qu’il est question de rendement ça tourne tôt ou tard en jus de boudin…au début on accepte. Et plus le rendement est important, plus les hauts responsables sont fiers et tentent de dévelloper d’autres activités sans forcément consolider ce qui est déjà en place. On accepte encore et on donne plus de soi, puis petit à petit les équipes s’étiolent car submergées ou en désaccord pour ne garder que les plus convaincus (ou les plus utopistes 😉 ).
Après j’ignore si on peut dire que les assoce hummanitaires soient de « gauche » ou de « droite » car logiquement le langage politique n’y a pas sa place. Son activité est définie pour une action particulière (lutte contre l’illétrisme, aide aux handicapés, assistance aux victimes, aide à la réinsertion, aide alimentaire…) et non pour véhiculer l’image d’une idéologie sinon celle de l’altruisme.
Du moins c’est toujours l’idée que je me suis fait de l’hummanitaire. Je pense que l’envie d’aider l’autre doit être le moteur de l’investissement personnel, si on vient à ne penser qu’à la rentabilité, il vaut mieux cesser cette action et trouver une autre orientation associative.
Julien.
Julien je peux vous assurer que les associations dans lesquelles j’étais ou celles avec qui je collaborais étaient purement à gauche. La LDH (Ligue des Droits de l’Homme) par exemple ou le GENEPI (Groupement Etudiant National d’Enseignement aux Personnes Incarcérées) pour ne citer que les plus importantes. Difficile de faire des actions quand on nous envoie des militants qui ne viennent que faire de la politique, et pas les plus jeunes en plus !
Bonsoir Julien.
Toutes les associations ne tournent pas de la même façon !
Il convient de savoir que les associations loi 1901 a but non lucratif,tombent sous la réglementation des élus locaux,conseils départemental et conseils général ! La politique est celle appliquée par l’état souverain malgré la loi de décentralisation,encore une belle invention politicarde,sauf que cela fonctionne avec le fric du peuple !!! Donc,on sert les budgets ( dépenses public en sorte )et on cotise en faisant le max avec le minimum !!!
Sous couvert d’altruisme et autres fantaisies auxquelles je ne crois plus ,des requins ,des gérants,y font régner leur suprématie !!! Se prenant pour de réels chefs d’entreprises qui ne leur appartiennent pas !!! Le coté humain,le relationnel,ils s’en tamponnent pour la plupart !!!
Ouais,ce sont les contribuables qui casquent pour ces centres qui prennent en charge les personnes handicapées,inadaptées etc..
Public ou privé donc assimilé fonctionnaire ce qui ne signifie rien en outre,l’exploitation,le fonctionnement est le même que dans n’importe quelle boutique… C’est ainsi de nos jours,plus de personnes a charge comme les hôpitaux ou groupe ,euh,genre Vitalia je crois,et dans le social,médico social,plus c’est du chiffre.Du fric qui rentre en retour des ressources pour personnes handicapées !!
Forcément en principe nous ne produisons pas ,nous rendons des services et pas les moindres !!! Ils récupèrent donc le fric de la C.A.F,et de l’allocation aux enfants ou adultes handicapées et le tour est joué.Ben,oui le prix de journée d’une personne a charge faut la casquée !!! Pour le personnel dévoué des salaires au ras des pâquerettes,des conventions collectives de moins en moins respectées,des syndics bidons ,ma foi,tout le monde s’en tamponne,constatations établies avec des potes qui cotisent un peu partout.
Sauf pour gérer les budgets,là pas de blèmes ! Vive le paraitre dans le social »made in France » !!! Voilà en gros cher Julien comment cela se passe !!!
Bye Julien,bonne soirée (humaniste).
Oui donc c’est ca, je suis un Utopiste 😀 😀
Sauf que les hopitaux etc…ce ne sont pas des association mais bien des entreprises même si à l’origine elles ont vu le jour grace a une association, d’ailleurs petit a petit, on devra changer notre langage, on passe progressivement a dire « client » et non plus « patient »
Hélas Julien,dans les assoces cela devient la même rengaine !!
Ben,reste encore un peu cet infime espoir,c’est qu’aucune machine outil ne peux remplacer l’homme pour ces « clients » en attentent d’aide !!!
Euh,même si cela gronde dans les assoces ou autres,ben la révolution là dedans ce n’est guère l’instant d’y songer ,hé,hé !!! Trop féminisé comme profession,donc au dessus,ils peuvent se là jouer !!! Rares sont les femmes qui s’unissent dans ce milieu et fassent éclatées leurs colère !!! Si,si c’est ainsi !!
Salut Julien,la lutte continue,je me marre( sorry).
D’après mon expérience dans ce milieu voilà ce qu’il en ressort :
– les associations se mêlent bcp trop de politique
– seul l’argent et le profit compte, c’est un milieu assez corrompu
– les grosses associations servent aux héritiers des grandes entreprises : tant qu’ils sont jeunes, ils se font la main en étant à la tête des associations, se font des relations en vue de reprendre l’entreprise familiale
– on se sert des bénévoles pour faire tout le travail mais seuls les responsables récoltent tout le mérite (alors qu’ils n’ont rien fait!)
Cependant, il y a des sujets qui restent dignes d’intérêt et qui méritent qu’on en débate. Mais il faudrait songer à distribuer moins d’argent aux associations, ou du moins vérifier correctement comment il est dépensé !