La première question que l’on pose si nos amis ou notre famille ont eu un bébé : "C’est un garçon ou une fille ? » La réponse nous paraît toute simple : cependant parfois, il y a comme un doute…

C’est ce que l’on appelle les « hermaphrodite ». Ces personnes ont des organes génitaux internes ou externes qui étonnent. Elles ne sont pas malades, mais simplement différentes. Normalement, le garçon développe un pénis (grâce à la testostérone) et la fille un clitoris (manque de testostérone). Il arrive cependant qu’un fœtus féminin produise  trop d’hormones mâles et qu’on voit apparaître des testicules ou même un petit pénis. Ce sont des personnes qu’on appelle « intersexuées ».

Les parents de ces enfants sont souvent sous le choc : en effet, nous avons tous l’idée du garçon ou de la fille bien présente dans notre tête. Un enfant de sexe indéfini est un bouleversement, un handicap pour la plupart des parents. Ils vivent cela comme un traumatisme, une injustice de la nature.

Que faire ? Les médecins proposent des opérations très douloureuses et compliquées, souvent dès la naissance. Il faut se décider pour un sexe le plus tôt possible, opérer l’enfant et lui donner un traitement hormonal. La question actuelle est : est-ce suffisant pour que l’enfant puisse vraiment d’identifier avec son nouveau sexe ? C’est une opération irréversible et on ne peut jamais être sûr d’avoir fait le bon choix. Aujourd’hui, les médecins préconisent d’attendre et laissent à l’enfant ou l’adolescent le libre choix. C’est un grandissant que lui seul pourra déterminer son vrai côté féminin ou masculin. Cette précaution est certainement emprunte de souffrance mais, on ne peut pas devenir homme ou femme simplement suite à une opération. Qui est-on vraiment à l’intérieur ?

 Lorsqu’on ne se sent ni un homme, ni une femme, toutes les opérations possibles ne changeront rien… Aujourd’hui, il existe des tests de féminité. C’est un processus très compliqué qui ne donne que de faibles résultats. Il est très difficile d’apporter une vraie réponse médicale ,car on sait aujourd’hui,

qu’il n’existe pas de simples marqueurs pour faire la différence entre les sexes.