Et hop ! Un nouveau débat est lancé ! Le vote des étrangers aux élections locales. C’est comme un serpent de mer qui rapplique de temps en temps. Mitterrand avait déjà évoqué cette question.

Cette fois c’est Martine Aubry qui lance l’idée, mais également Eric Besson, le ministre de l’immigration tant décrié (il parle de limiter cette mesure aux personnes originaires des anciennes colonies … n’importe quoi !)

"J’y suis totalement défavorable parce que j’estime que le droit de vote est fondamentalement lié à la citoyenneté", affirme François Fillon alors qu’un récent sondage montre qu’une majorité de Français y est favorable.

Hier, le porte-parole du gouvernement et ministre de l’Education, Luc Chatel, avait déjà annoncé qu’il n’était "pas question" d’accorder le droit de vote aux étrangers pour les élections locales.

Sarkozy, qui s’était également déclaré en faveur du droit de vote des étrangers avant la présidentielle, n’avait finalement pas retenu cette option dans ses engagements de campagne.

 

« La France a été le dernier pays à prendre les dispositions pour transposer la directive européenne de 1994 précisant ses modalités d’application, ce qui ne permettra pas aux résidents étrangers communautaires de participer aux élections municipales de 1995. Il faudra attendre pour cela les élections municipales de 2001, avec les restrictions que ces résidents communautaires ne peuvent être élus maires ou adjoints au maire. » (source Wikipedia).

Le président de l’Assemblée nationale a déclaré que les Français n’étaient « pas encore mûrs ».

 

Personnellement, je suis pour que les étrangers aient leur mot à dire puisqu’ils paient  des impôts et participent à la vie de la cité. S’ils sont installés en France depuis un certain temps, leurs enfants fréquentent nos écoles.

Quand on sait qu’ils n’ont droit aux minimas sociaux qu’au bout de 5 ans de séjour régulier avec autorisation de travailler sur le sol français au lieu de 3 auparavant, on voit qu’on ne s’oriente pas vers un assouplissement.

Encore un débat inutile qui ne fera pas avancer les choses, comme d’habitude ?