Oui par ce que ce Monsieur est incorrect.
Rien n’arrête Vincent Peillon, il avait déjà fait un coup d’éclat en organisant des rendez-vous politiques avec le Modem et les Verts au nez de Ségolène Royal alors qu’il en était l’un de ses lieutenants. Bien entendu il en avait le droit mais la correction oblige d’en informer au moins ses compagnons et même de les inviter. Cela montrait déjà le respect qu’il avait pour elle qui lui accordait sa confiance. A ce moment là, Ségolène apparaissait piétinée et d’aucuns de se réjouir de ce qui venait de lui arriver. Il est vrai que sa cote de popularité était bien écornée par des assauts permanent et que dans ces conditions elle ne présentait plus d’intérêt. Que le monde du socialisme est cruel quand vous ne servez plus on vous jette. Ce que vient de faire Vincent Peillon à l’émission de «à vous de juger d’Arlette Chabot» du 14/01/10 est dans la même veine de ce qu’il a fait à Ségolène Royal. Il s’en félicite d’ailleurs ce qui montre le respect qu’il témoigne aux autres, et aux Français qui espéraient l’écouter, et cet homme voudrait avoir des responsabilités nationales, comment peut-on admettre cela ? On peut ne pas apprécier Eric Besson et Marine le Pen et juger qu’Arlette Chabot, patronne de l’info sur France 2, à la solde du gouvernement et que cette émission la première de l’année est orientée Front national avec un Besson, après voir été socialiste, est presque plus proche du Front que certains UMP. Pour Vincent Peillon, cette émission est d’une indignité nationale et demande la démission d’Arlette Chabot ainsi que celle des dirigeants de France 2 qui l’ont autorisée. Il est évident que l’on fait implicitement de la propagande de la majorité pour les élections régionales en mettent en ligne Eric Besson et Marine le Pen. Mais enfin, ces personnes ont le droit de penser ce qu’elles veulent et dès lors qu’elles ont accepté d’échanger des opinions politiques avec vous il est normal, pour un homme quel qu’il soit, de les respecter, et non d’agir comme il l’a fait en se décommandant une fois l’émission entamée laissant le reste du temps Eric Besson et Marine le Pen échanger leurs propos, ce qui finalement est pire que de ne pas y être allé.
Comment peut-on ensuite accorder une confiance aux socialistes qui ne veulent pas échanger avec leurs adversaires. Quand à Martine Aubry qui a été mise au courant de ce coup médiatique, qu’elle approuve sans demander le départ d’Arlette Chabot, déclaration dont Patrick de Carolis lui demande si elle cautionne cette demande de démission lancée par Vincent Peillon. Elle doit rencontrer la direction de France 2 d’après l’information délivrée le lendemain soir au journal de la 2. Ce n’est pas de cette façon qu’elle va mettre son parti dans une cohérence politique. Sa décision, il l’avait prise depuis plusieurs jours, et il fallait que cela fasse scandale, mais de plus, il ne fallait pas qu’un autre socialiste puisse être invité on voit ainsi le coté malicieux de cet homme et de ceux qui l’on soutenu. Il n’a pas agit seul puisque c’était préparé avec certains, c’est dire qu’il y en a d’autres chez les socialistes qui feraient la même chose ! Pierre Moscovici désapprouve Peillon, et émet des doutes sur la politique de la chaise vide, Arlette Chabot n’a quand même pas commis un crime de lèse-majesté,(sic). De toutes façons c’est un mauvais coup avant les régionales pour le PS. Quand à Ségolène Royal, elle n’est pas mécontente d’épingler son ex-lieutenant devenu adversaire, les Français pleins de bons sens sauront tirer d’eux-mêmes les conséquences de cet épisode,(sic). Pour l’UMP, l’affaire n’en restera pas là.
D’aucuns parlent de coup d’éclats, de publicité certes mais pas de lumière, que peut tirer Vincent Peillon de ce théâtral fait, on trouve de tout dans les commentaires aux articles de presse. Du bon et du mauvais, et le danger est de penser que le PS ne sait répondre que par une chaise vide, ce qui n’a jamais rien rapporté à ceux qui en ont fait l’expérience. Il ne voulait pas cautionner en tant que responsable socialiste cette émission c’est son argumentaire et jouer les idiots utiles en seconde partie de l’émission. L’avenir dira s’il a eu raison, pour ma part je pense que ce n’est pas de cette façon que l’on devient crédible, et s’il ne voulait pas y participer, il avait le loisir et le temps de le faire correctement avant.
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[b]Veritas[/b],
Pour ton information, Vincent Peillon exhume le passé judiciaire d’ Alain Madelin et se Patrick Devedjian à voir ici ,[url]http://abonnes.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/02/25/quand-peillon-exhume-le-passe-judiciaire-de-devedjian_1311504_1293905.html[/url]
Le retour de bâton de l’affaire Ali Soumaré, ici [url]http://abonnes.lemonde.fr/elections-regionales/article/2010/02/24/affaire-ali-soumare-poniatowski-implique-pecresse_1310574_1293905.html[/url]
Dernier épisode en date : Vincent Peillon a présenté, jeudi sur LCI, une coupure de presse relatant un fait divers qui avait valu à Alain Madelin et Patrick Devedjian une condamnation en correctionnelle, en 1965. Réplique immédiate d’un des deux intéressés : le ministre de la relance, Patrick Devedjian, « va poursuivre en diffamation » l’eurodéputé « pour les propos qu’il a tenus sur LCI », a déclaré jeudi soir son entourage.
Invité d’un débat, l’eurodéputé socialiste avait sorti de sa poche une copie d’un article en disant : « Je vous ai amené un document très intéressant qui est l’édition du Petit Varois du 11 novembre 1965. Le titre ‘En correctionnelle, deux jeunes dévoyés en vacances à La Croix-Valmer avaient essoufflé la police’. » « La fin nous apprend que ces deux jeunes avaient volé une Simca 1000, volé des moteurs de bateaux, avaient des papiers d’identité faux, des plaques d’immatriculation fausses, avaient avec eux un pistolet 6,35 et avaient fait courir la police », a poursuivi l’ex-lieutenant de Ségolène Royal.
C’est chouette la politique,
Bien à toi,
Anido
[b]Bonjour à tous[/b],
Le mea culpa de Vincent Peillon
Contre toute attente, Vincent Peillon fait son auto-critique. Dans la foulée de son désistement à la dernière minute d’«A vous de juger», le 14 janvier dernier, l’eurodéputé PS avait demandé la démission d’Arlette Chabot, animatrice de l’émission et directice adjointe de France 2. «C’était très maladroit» concède-t-il aujourd’hui. Cet aveu ne sera diffusé qu’après le premier tour des régionales, le 16 mars prochain, dans l’émission «Déshabillons-les», sur la chaîne Public Sénat. Mais un extrait est d’ores et déjà disponible :
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[u][b]Mon fils de 13 ans est meilleur que moi en politique[/b][/u]
Aujourd’hui, il regrette : «Je pense en même temps que j’ai fait des fautes que je n’analyse pas sur la démission d’Arlette Chabot». Et d’aller plus loin encore dans la confession : «J’ai fait ça (Ndlr : le communiqué en question) dans ma cuisine. Mon fils qui a 13 ans est passé. Il m’a dit « tu ne devrais pas mettre ça ». C’était mon seul conseiller. Les choses sont artisanales. (…) Je pensais qu’il était surtout bon en football. [u][b]En fait il est meilleur que moi en politique[/b][/u]».
Avec ça il en a pour longtemps.
Bien à vous,
Anido