Taoufik Ben Brik est condamné à six mois de prison en appel. Ce journaliste tunisien opposant au président Ben Ali est victime d’un coup monté de toutes pièces selon ses avocats.

Son épouse a déclaré : "Nous sommes face à un terrorisme d’Etat. Je vais intenter un procès devant l’ONU contre le régime tunisien pour terrorisme d’Etat contre des individus, dont mon mari"

Ce fait n’est pas le premier qui démontre qu’en Tunisie les droits de l’homme sont souvent bafoués. D’aucuns répondent que le peuple tunisien voit son niveau de vie augmenter sous ce régime.

Le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme (REMDH) et l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme et de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT), expriment leur profonde inquiétude suite à la poursuite des actes de harcèlement judiciaire à l’encontre des journalistes indépendants en Tunisie. Ceci à la suite de la condamnation de Fahem Boukadous , correspondant de la télévision satellitaire Al Hiwar et du journal en ligne Al Bad il , à quatre ans de prison le 13 janvier 2010.

Le président de l’Université libre de Tunis critique M. Ben Ali : l’établissement devra fermer !

Quatre mois après avoir publié sur Internet un livre critique sur le président Ben Ali, le fondateur et président de l’Université libre de Tunis (ULT) a été sanctionné.

J’en passe et des meilleurs. Vous pouvez retrouver des informations plus complètes sur le site de la FIDH 

Un débat sur les relations UE-Tunisie devrait se tenir en février en dépit du forcing des autorités tunisiennes pour essayer de déprogrammer ce débat.

A cette occasion, les groupes socialistes, les Verts, la Gauche unie et les Libéraux mettront l’accent sur « la nécessité pour l’Union européenne d’exiger le respect de l’esprit et de la lettre de l’article 2 de l’accord d’association UE-Tunisie relatif à la démocratie et aux droits de l’homme ainsi que la prise en compte des directives de l’UE sur les droits humains et sur la protection des défenseurs ».

Tout cela m’amène à une question : faut encore choisir la Tunisie comme destination de vacances ? Certains me diront que d’autres destinations ne sont pas forcément plus démocratiques, que le boycott  n’a jamais servi à rien, que l’on ne regarde pas le régime politique d’un pays avant d’aller en vacances.

Un coup d’épée dans l’eau, mais que peut-on faire d’autre à son  petit niveau ?