Faut-il avoir peur de la grippe H1N1?

                Cet article pourrait s’intituler non pas "On ne vous dit pas tout", mais " On vous en dit trop"…

                Les médias nous parlent donc  en boucle de l’existence d’une pandémie mondiale : la grippe H1N1. Elle a commencé il y a plus de six mois et sur six milliards d’habitants que compte cette planète, le dernier recensement officiel fait état de 1900 morts!…

                Pour mémoire, et selon les dernières statistiques de l’O.M.S. :

      8500 enfants meurent de dénutrition tous les jours.

      14000 morts tous les jours à cause du paludisme.

      3000 suicides quotidiens dans le monde.

      16000 décès dus à l’hypertension artérielle par jour.

      19000 décès quotidiens à cause du tabagisme et de l’alcool.

      8500 décès journaliers à cause du SIDA et aux MST.

Et je ne parle pas ici des accidents de la route et autres…

                Si  nous ramenons cela à une année, et juste pour ces exemples, cela nous fait 25 millions de décès.

                La grippe saisonnière uniquement sur notre territoire a été la cause de 3500 décès l’année dernière!…

                Il n’est pas question pour moi de raviver des polémiques qui ne feraient qu’aggraver les états de peur et d’angoisse mondiale du moment. Je voudrais juste, comme il est coutume de dire, m’en tenir aux faits.

                Nous avons actuellement à faire à une grippe, certes plus contagieuse qu’une grippe saisonnière, mais dont la virulence et la symptomatologie sont moindres. Donc, plus de personnes devraient être touchées mais la courbe de mortalité ne devrait pas pour autant exploser.

                Et comme dans chaque épidémie de grippe, les personnes qui décèdent sont souvent soit en fin de vie, soit déjà porteuses de multiples autres pathologies qui les ont déjà passablement affaiblies.

                Donc, à l’instar du virus Ebola ou d’autres virus autrement mortels, on doit relativiser la mortalité de cette grippe. Et même si nous devions avoir 20 000 décès en France du fait du plus grand nombre de personnes atteintes, vous avez 0,03%  de passer l’arme à gauche!

                Qu’est-ce qu’une grippe en médecine chinoise ? En réalité, on ne parle pas de virus, de microbes ou autres bébêtes pour expliquer la maladie, mais d’une attaque de l’organisme par une énergie perverse, que ce soit le Vent, le Froid, la Chaleur, l’Humidité ou la Sécheresse.

                Quand une de ces perversités attaque l’organisme, celui-ci va se défendre, et c’est de la lutte entre l’agresseur et les énergies de défense du corps que va résulter l’apparition des symptômes. En ce qui nous concerne, il s’agit d’une attaque de Vent ou de Froid, ou des deux en même temps qui donneront ce que l’on appelle en Occident la symptomatologie de la grippe.

                Le Vent en médecine chinoise est le vent du climat, mais aussi tout ce que peut véhiculer le vent et entre autres les microbes et les virus.

                Les symptômes qui apparaissent sont donc la résultante  de cette bataille entre l’énergie de défense du corps et l’attaquant. Et en l’occurrence, de la crainte du vent ou du froid, des maux de tête, de la température, des courbatures dans tous le corps et de la fatigue.

                En considérant ces symptômes comme positifs : cela montre  que le corps est effectivement en lutte et que cette lutte se passe dans la première couche de protection de l’organisme.

                Le danger serait de ne pas avoir assez de défenses immunitaires. À ce moment-là, la symptomatologie de base risque de passer inaperçue. Par contre, la perversité continuera son chemin et entrera plus profondément dans le corps. Et c’est là que les complications peuvent apparaître. La perversité ira directement à l’endroit le plus faible de l’organisme, que ce soient les poumons, le cœur, les reins…

                Il faut donc retenir que les symptômes présents au départ sont juste le reflet de la bataille qui est en train de se réaliser. Cela montre que le corps est largement capable de se défendre. En règle générale cela dure trois jours, encore un peu de fatigue et on est guéri.

                Encore quelques considérations :

Ø  Ce n’est que parce que l’organisme présente de façon chronique ou ponctuelle une baisse de la batterie des reins, donc une baisse des défenses immunitaires que la perversité peut attaquer. Les Chinois disent : "la faiblesse interne attire la perversité externe".Ø  Si votre batterie des reins est rechargée, vous ne devez pas attraper la grippe.

Ø  Vous commencez à bien connaitre l’interaction qu’il y a entre émotions, déroulement de la pensée et fonctionnement de l’organisme. Vous savez aussi que la peur, le stress, l’angoisse sont à mettre en relation avec l’énergie des Reins, endroit où se trouve justement la batterie de l’organisme, les défenses immunitaires. Je vous laisse seul juge des conséquences que l’on peut tirer des peurs et des angoisses qui nous sont assénées quotidiennement.

                Dans le deuxième coffret des "Cours de base en médecine traditionnelle chinoise", en cours de préparation, la première partie traite de la différenciation des maladies dites externes et des maladies internes. Toutes ces notions sur la pathogénie de la grippe  y sont reprises en détail et c’est là une étude passionnante.

                Ce n’est que lorsque l’on connait à fond ces mécanismes que l’on arrive à éradiquer la peur qui en fin de compte est plus dangereuse que le virus lui-même.

                30 enfants dans une classe sont en contact avec une personne qui a "attrapé" (vous savez maintenant que le terme est inexact) la grippe. Vingt tombent malades, 10 n’ont aucun symptôme. Pourquoi? Tout simplement parce que leur batterie des reins est suffisamment rechargée.

                Toutes les méthodes de prévention, réunis dans le coffret "Yang Sheng", que nous a enseigné notre maître le professeur Leung Kok Yuen, n’ont comme seule finalité de justement recharger cette batterie des reins.

                Comment donc se prémunir de la grippe? Tout simplement en étant en forme. Savoir respirer, se relaxer, gérer ses émotions, gérer son stress, ne pas surcharger son corps par une nourriture inappropriée ou excessive, ne pas inonder son corps par trop de liquides, savoir gérer sa sexualité, ne pas dilapider son énergie par trop d’exercices… Bref, que des évidences, encore faut-il les appliquer.

                Une petite mise en garde.

                À titre préventif, il est bénéfique si on se sent fatigué, de tonifier son corps. Notre maitre nous avait parlé d’une formule traditionnelle très complète, encore appelée Qing Chun Bao, que l’on peut trouver sous forme de boite de dix ampoules dans la plupart des épiceries chinoises.  Tapez le nom sur Google et vous en trouverez toutes les indications. C’est un tonique à très large spectre de la batterie des reins.  Trois boites à raison d’une ampoule le matin cinq minutes avant le petit déjeuner sont une aide très intéressante.

                Bien sûr, d’autres toniques que vous reconnaissez en tant que tel, peuvent aussi convenir.

                Mais il faut savoir la chose suivante. Dans les principes qui sous-tendent la pharmacopée chinoise, on ne doit pas tonifier un organisme qui est en train de livrer une bataille dans la première couche de protection du corps. Donc si vous avez une symptomatologie grippale, ne prenez pas de "dopant". En effet on ne sait pas si, à ce moment-là,  on ne va pas tonifier l’attaquant ou les défenses immunitaires. Il y a risque d’augmentation de toute la symptomatologie. Ce n’est que sur la phase descendante de la pathologie et à fortiori après la guérison que l’on doit tonifier son organisme pour éviter tout risque de rechute.

                Je vous enverrai, au moment opportun avec l’aide de Michel Odoule, de l’Institut Français de Shiatsu, ce que l’on peut attendre des huiles essentielles dans les traitements de ces attaques externes.

                Il y a évidemment le questionnement sur la vaccination. Faut-il ou non se faire vacciner ? J’aurai juste deux remarques à vous faire partager. La première, c’est que la symptomatologie grippale n’est que la conséquence d’une bataille qui se produit dans la première couche de défense de l’organisme. La vaccination, elle, vous injecte, certes sous forme atténuée, la perversité directement à l’intérieur de l’organisme.

                La deuxième remarque découle de l’observation de la nature. À force d’emploi de pesticides à outrance, les insectes prédateurs sont de plus en plus résistants et virulents. Et les doses,  les concentrations de ces mêmes insecticides suivent le même chemin. Auparavant quelques centaines d’unités de pénicilline suffisaient à venir à bout des vilaines bébêtes, alors qu’à l’heure actuelle les traitements se comptent par millions d’unités, et les pathologies sont de plus en plus résistantes.

                À force de vacciner à tour de bras pour tout et n’importe quoi, et surtout de ne pas faire confiance aux extraordinaires pouvoirs d’auto guérison de notre organisme,  ne risquons nous pas de devenir les vrais responsables de ces mutations imprévisibles?

                Il y aurait encore beaucoup de choses à dire là-dessus, mais juste un clin d’œil :

                Pastis = anis étoilé = badiane = Tamiflu….

                Plus que la grippe elle-même, ce qui est peut-être le plus à craindre ce sont les mouvements de panique totalement imprévisible d’une majorité de personnes totalement désinformée, ou plutôt mal informée, surtout si par "principe de précaution" nous passons au niveau 6 en France.

                Ensuite à force de crier au loup, le jour où poindra à l’horizon une vraie pandémie, à force de "frustrations médiatiques", les personnes risquent de baisser la garde, en ne croyant plus en rien, et cela est un vrai danger.

                J’en terminerai sur la réflexion suivante. Est-ce que le "principe de précaution" qui s’apparente à un sauve qui peut général, à une déculpabilisation égoïste, le "je m’en lave les mains" de la bible, est-ce qu’à force de générer des peurs mondiales, ce "principe de précaution" ne serait-il pas devenu le vrai virus à combattre, plus encore que n’importe quelle autre attaque externe? Répondre à cette question nous amènerait sur les chemins de la philosophie, sur des questionnements relatifs à la vie et surtout sur ce que représente la mort et les conséquences de la peur de la mort.

                Donc dormez sur vos deux oreilles, ce n’est pas demain que vous allez mourir de cette grippe.

                                      

 

5 réflexions sur « Faut-il avoir peur de la grippe H1N1? »

  1. 1)manifestement l’organisme de certaines victimes a surréagi, c’est cette réaction du système immunitaire qui explique le décès, ce qui torpille votre argumentation.

    Ce n’est donc pas en renforçant le système immunitaire que le monde échappera à la grippe….Mais peut-être en appliquant des mesures préventives comme se laver les mains…..

    Pas besoin à ce stade de s’encombrer de votre pharmacopée chinoise qui n’est certainement pas gratuite…..

    PS[b] 400 KG de faux Tamiflu a été découvert en Chine![/b]

  2. 😀 Super ! Le pastis est l’apéro de ma région ! Mais bon, comme vous l’avez fait remarquer, l’alcoolisme cause de nombreux morts chaque année…

  3. bRAVO pour votre article, je ne suis pas une adepte du pastis sauf en cas de grande canicule un pastis bien allongé et frais me désaltère et surtout j’ai vu les bienfaits du pastis lors d’un retour d’un voyage au Sénégal où j’ai « ramené  » en France ma tourista et je n’avais que du Ricard sous la main et un ami m’a dit à l’époque : »UN RICARD SEC ET CA IRA MIEUX » et ça s’est véritablement avéré efficace!!!!en cas de fièvre un bon pastis et hop on repart!!!!!!!!!

  4. Jean Pelissier, vous raisonnez comme un imbécile : ce n’est pas parce que des milliers de personnes meurent tous les jours dans l’indifférence de diverses maladies qu’il est anodin de voir progressivement s’ajouter à cela un nouveau facteur de mortalité.
    En outre, ce sont les populations les plus démunies qui sont le plus sévèrement touchées : Afrique du sud, Chili, Amérique centrale, Thaïlande, bientôt Bangladesh…
    Il appartenait aux autorités sanitaires mondiales de prendre des mesures encore plus drastiques dès le mois de mai pour protéger ces populations pauvres qui n’ont pas accès aux soins avec la même facilité que nous pour qui, effectivement cette grippe n’est pas grave (mais est-ce une raison pour la répandre chez les pauvres de la planète qui eux vont en mourir ?)
    Cela contentera sous peu votre cynisme quand vous pourrez ajouter à votre liste que 25 000 personnes par jour dans le monde meurent de grippe A (on est déjà à 100/ jour soit dit en passant).

    Bref, je n’aime pas votre manière de déraisonner.

    Eric

Les commentaires sont fermés.