Ce matin dans l’actualité, « le retrait de fonction de directeurs de Claude Didier (école de Prunières) et Rémi Riallan (école de Séchilienne), qui refusent toujours de ficher les enfants de leurs écoles dans Base Elèves. »

Alors que « le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies donne une fois de plus raison aux directeurs »

Je connais bien Base élèves ayant formé, avant de prendre ma retraite, des dizaines de directeurs en tant que conseiller TICE. J’ai donc assisté à l’acte de naissance de cette opération et à ses premiers balbutiements.

Quelques éléments pour comprendre : la CNIL a donné son accord ce qui est en principe un gage de sérieux. L’objectif principal de cette base est pour le ministère de savoir à tout moment le nombre exact d’élèves inscrits dans nos écoles françaises, ce qui n’était pas possible avant. Ce qui aura évidemment une répercussion sur les postes d’enseignants.

Toutefois, je tiens à remettre les choses en place. Les renseignements qui sont introduits dans la base sont les mêmes que ceux qui étaient demandés avant l’informatisation. Les différents niveaux de la hiérarchie sont cloisonnés, c’est-à-dire qu’au niveau IEN, au-dessus de l’école, on ne peut avoir certains renseignements sur les enfants. Au niveau du ministère par exemple, on ne peut extraire que le nombre d’enfants inscrits. Au début de la mise en place de la base, certains champs comme la nationalité pouvaient poser problème, mais ils ont été supprimés.

Je crois donc que la crainte que constitue base élèves est très exagérée et que les journaux une fois de plus parlent de ce qu’ils ne connaissent pas.