Entre évolutions contrastées selon types de biens et zone géographique, Paris n'a rien d'un modèle stable à l'échelle de la décennie. Alors, faut-il acheter à Paris ?

Les signes d'un retournement du marché immobilier se confirment. Une baisse de 17% est à prévoir d'ici 2010. Seule Paris semble échapper à la règle. Sans parler de baisse, on peut constater un ralentissement de l'augmentation de la valeur de l'immobilier parisien. Globalement, l'immobilier a grimpé de 8% dans la capitale, sur 12 mois.

Des disparités dans l'ancien

Les notaires de Paris/Ile de France ont noté, en janvier 2008, des évolutions de prix très contrastées selon le type de biens. En un an, le prix des logements anciens a augmenté de 10% soit la même hausse que l'année précédente. On doit pourtant distinguer maisons et appartements anciens. Les prix de ces premières ont chuté de 4,5% entre janvier 2007 et 2008, tandis que la valeur des appartements a progressé de 10,1%.


 

Des disparités géographiques

La géographie des prix à Paris a également évolué au fil du temps. Le centre et l'est de Paris ont connu une poussée sensible de leurs prix depuis 15 ans tandis que l'ouest, tout en restant cher, s'est moins valorisé. Cela est particulièrement vrai pour les 8ème et 16ème arrondissements : malgré leurs beaux immeubles, ils attirent proportionnellement moins qu'il y a 15 ans.

Ce ralentissement de la montée des prix de l'immobilier parisien permettra t-il une augmentation des transactions ? Un problème de capacité financière se pose pour les acheteurs. Malgré la nouvelle baisse des taux d'intérêts en avril 2008, le contexte actuel est défavorable aux investissements (perte de pouvoir d'achat, crise financière mondiale…).