Etonnant, à la lecture de ce dicton populaire (et de bon sens), de croire encore que les deux sont antinomiques, et qu’ils ne peuvent coexister.

Qui s’intéresse à l’histoire, sait que, parfois, l’insolite rejoint la Grande histoire, le ridicule rattrape l’essentiel….On ne sait trop quoi penser de la découverte faite par l’auteur Graeme Donald.  Effectuant des recherches sur la célèbre poupée Barbie, il a déniché, dans les archives, quelques bribes de ce qui fut  le « Borghild Project ».

  

Plutôt que de se plonger dans la vie de la fiancée de Kent, il s’est replongé dans une bien triste période de notre histoire : la seconde guerre mondiale. Après avoir envahi la France, et plus particulièrement Paris, l’armée allemande découvrit, que les Résistants ne représentaient pas le seul danger de la capitale. Ainsi, l’un des plus hauts dignitaires du IIIème Reich, Heinrich Himmler écrivait :

« Le plus grand danger à Paris est la présence largement répandue et incontrôlée de prostituées, qui aguichent les clients dans les bars et autres estaminets. Il est de notre devoir d’empêcher que les soldats mettent leur santé en jeu pour une aventure furtive ».

 

Ainsi, la propagation des maladies sexuellement transmissibles (M.S.T.) fut attribuée à la fréquentation des filles de joie parisiennes, et il fallait réagir tant cette « épidémie » se propageait. C’est dans cette optique, qu’Adolf Hithler valida ce qui allait devenir le « Borghild Project », à savoir la livraison pour les soldats à la croix gammée de…poupées gonflables. Aussi vit-on la production d’imitations de la femme parfaite allemande : blonde aux yeux bleus. N’oubliant pas que la guerre se propageait, le führer ordonna que ces imitations en latex puissent être transportées facilement par les soldats, et ces poupées devaient donc être facilement pliables pour être « rangées » dans le sac à dos des heureux soldats.

 Si les premiers tests furent concluants , aux yeux du leader SS (H. Himmler), l’opération tourna à la débandade – le terme est, on ne peut plus, approprié – dès 1942, puisque craignant d’être raillé par leurs ennemis en cas de captures, les soldats allemands refusèrent d’emporter ces compagnes silencieuses.