Tous les médias en parlent. Le réseau social, mondialement connu, a franchi récemment le cap des 350 millions « d’habitants » ce qui le placerait au 3eme rang mondial en termes de population derrière la Chine et l’Inde et devant les Etats Unis.

Sa structure manque de clarté et les utilisateurs ne prêtent pas assez attention à sa sécurité. Cependant il reste un formidable outil de communication et de création de liens entre personnes.

Les politiques ont parfaitement compris ce principe et l’utilise de plus en plus pour certaines annonces comme Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État à l’économie numérique qui officialisait sa grossesse sur Facebook l’année passée. Le président Sarkozy a demandé à ses fans Facebook des questions pour préparer son passage sur TF1 le 25 janvier.


Mais Facebook comme tout pays connait ses difficultés. Notamment le problème récurant de sécurité qui a enfin trouvé une solution fin 2009 avec un meilleur contrôle de la vie privée. Mais les utilisateurs ne sont pas forcement sensibilisés au contrôle des données qu’ils doivent effectuer de leur propre initiative.

On est ainsi en droit de se demander si Facebook n’est pas un effet de mode comme celle des blogs. Le rythme de croissance des adhérents se stabilise, signe d’un essoufflement de la mode ? La révolution des smartphones a permis récemment une utilisation différente de Facebook. Le site devient un lieu d’expression de son occupation au fil des journées. La mode est véritablement d’utiliser son Iphone pour indiquer son occupation à ses « amis ». Et oui on touche là un autre aspect du réseau social. On se crée de nouveaux amis sur Facebook, on ne les connait que par ce qu’ils mettent sur leur profil. On a une virtualisation de sa vie sociale. Ce phénomène engendre une dépendance vis-à-vis de l’écran et du réseau.

 

Facebook se présente comme une nouvelle principauté à l’intérieur du web mondial. Mais celle-ci n’est pas encore structurée pour prétendre au statut d’Etat. Il a certes une très grande longueur d’avance sur son principal concurrent dans le domaine des réseaux sociaux, Twitter, mais la gestion d’un nombre toujours croissant de membres n’est pas chose aisée. Une chose est sure, dans cette ère où la communication est primordiale, le deuxième site mondial ne trahit pas son slogan, « Avec Facebook, garder le contact ».