Janvier 2004, une idée germe dans l’esprit d’un étudiant d’Harvard.

Février 2004, Mark Zuckerberg lance son projet de réseau social.

26 Septembre 2006, le site est ouvert à tous.

Propagation, propagation, propagation…

Janvier 2010, on est en plein dedans.
Envahis et cernés.
Son nom est sur toutes les lèvres.

Facebook: Pour ou contre?

Avec joie et mépris, je vote CONTRE.
Pourtant c’était bien joué. D’ailleurs, c’était une idée grandiose: Connaître des inconnus, retrouver des ex-connus ou, pour les plus timides, s’afficher et se dévoiler sans ‘craintes’. Les skyblog et les programmes de messageries instantanée ne font plus qu’un, voilà Encore une occasion pour les gens de devenir fou.

Dorénavant, plus personne ne peut faire semblant de ne pas connaitre facebook. C’est LE sujet de conversation des jeunes au fond du bus, dans les bars, à l’école ou en soirée. Plus besoin de perdre du temps à fraterniser pour obtenir un numéro de téléphone ou une adresse électronique, seul le nom suffit à présent.
"comment tu t’appelles?"  est devenu l’équivalent de "tu veux boire un verre?". Le contact visuel n’est qu’une perte de temps, et des inconnus inconnus deviennent des inconnus connus. Des " amis ". Et crois moi bien que plus tu en as, plus t’assures grave.

N’importe qui invite n’importe qui. Ce n’est pas assez. Tout le monde doit voir ce qui s’est passé dans ma vie. Heureusement en contre partie j’ai le droit également de connaître la vie d’autrui, savoir à quel jeu il a joué et à quelle heure, à quel test il a répondu, le nombre de ses amis et si il a les mêmes que moi, je peux voir ses photos et ce que pensent les gens de lui. Celà n’est il pas du registre du voyeurisme? N’oublions pas le mythe des employeurs qui vérifient le passé de leurs employés. ( Ta pas l’air con si il trouve des articles sur toi et ta dernière beuverie ).

J’ai fait bref.
C’était plus confus dans ma tête…
Probablement parce que je n’ai pas parlé de ces tests idiots et de ces jeux débiles qui servent à divertir l’ennui des ‘no life’ attirés par facebook. Ou parce que je n’ai pas fait allusion aux couples qui sont entachés par cette nouveauté technologique. A moins que ce ne soit parce que j’ai trouvé ennuyant d’aborder le fait que les gens se sentent plus proche des stars grâce à facebook. Ce dernier cas néanmoins me fait rire d’un plaisir jubilatoire: les gens sont des stars parce qu’il fréquentent des stars . . . 

 

Gabriel, 17 ans.