Considéré comme l’une des révolutions numériques les plus marquantes de ces dernières années, FACEBOOK compte aujourd’hui plus d’un milliard d’inscrits, ce qui en fait le site de réseau social le plus fréquenté du monde.

Très tôt, les travers de ce site, notamment l’atteinte à la vie privée, ont été mis en avant. Rien n’y a fait, l’engouement ne s’est jamais démenti et ne semble vouloir décroître, en dépit de l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché du réseau social.

 

FACEBOOK joue aujourd’hui autant la fonction de journal intime que de fenêtre de communication avec ses amis. On y raconte tout, sa vie, ses états d’âme, ses joies, ses souffrances… A trop vouloir en dire et à s’exposer sans tabou à la face du monde, certains tentent d’y dépeindre une vie attrayante qu’ils ne font que fantasmer. FACEBOOK n’est pas la vraie vie.

C’est un simulacre d’existence, un endroit où l’on confond vie sociale réelle avec un nombre d’amis numériques qui ne veut rien dire. On s’y livre sans vergogne sans mesurer l’exposition et la vulnérabilité que l’on y présente face à des gens mal intentionnés.

 

Au cours de ces derniers mois, une nouvelle étape a été franchie puisque FACEBOOK a indirectement causé la mort. Bien entendu, aucune responsabilité ne peut être rattachée au site mais FACEBOOK a été le vecteur et l’instrument de démolition mentale qui a conduit une jeune femme au suicide.

 

Il ne s’agit pas de diaboliser FACEBOOK. FACEBOOK en tant que tel est un site communautaire comme les autres, ni meilleur ni pire. Mais c’est cette inconscience de ses utilisateurs et son incapacité à protéger efficacement les données personnelles de ses adhérents qui font de FACEBOOK un lieu dans lequel la prudence et la méfiance doivent être plus que jamais de rigueur.