On connaissait la ténacité des japonais et leur extraordinaire capacité, à faire face aux graves problèmes de toutes natures, qui ont ces dernières années ébranlé le pays et je vais en apporter la preuve dans ce modeste article.

La dernière catastrophe en date, à savoir celle de la centrale de Fukushima a fragilisé le pays, en ce sens que suite à l’arrêt, de la majorité des centrales se trouvant sur le sol japonais, décidé par les autorités, la production de courant électrique issue de l’énergie fossile, a connu de grands bouleversements.

Le pays a par exemple été obligé, de se rabattre sur l’importation du gaz qu’il consomme, soit 95%, car les réserves japonaises sont nettement insuffisante, pour alimenter les foyers nippons.

Les spécialistes en économie, assurent que cette situation difficile et onéreuse, aurait pu conduire le Japon à la faillite.

Ainsi le gouvernement a-t-il redoublé d’efforts en ce qui concerne une technique d’exploitation des fonds marins, sensée aboutir à l’extraction "d’hydrates de méthane".

 

A ce jour après sept ans d’exploration et quatre supplémentaires de recherche, bien qu’il ne faille pas encore crier victoire, ce carburant de type fossile, vient d’être extrait, à partir d’un navire de forage : Le Chikyu.

Selon les dernières informations, trois puits auraient été forés, mais un seul pour extraire l’hydrate de méthane et les deux autres, destinés à la bonne marche et surveillance des opérations.

La profondeur du puits principal, serait estimée à 300 mètres part 1000 mètres de fond.

 

Suite aux diverses prospections, on estimerait les réserves d’hydrate de méthane à plus de 1100 milliards de m3, ce qui assurerait une autonomie d’environ 11 ans au Japon.

La difficulté réside à présent, dans le conditionnement correct du combustible, appelé parfois "glace de méthane" ou "glace qui brûle", qui se trouve enfermé dans des molécules d’eau, soumis à de très basses températures et de surcroit à de fortes pressions.

 

Pour ma part, je me demande quel va être l’impact environnemental de tels forages sur les fonds marins et leurs conséquences. De plus d’éminents spécialistes appellent à une grande prudence, en ce qui concerne la "dissociation" du méthane et de l’eau, qui présenterait selon eux une certaine dangerosité.

 

Enfin l’extraction de l’hydrate de méthane produit du gaz, qui pour l’instant est brûlé sur le Chikyu lui-même via une torchère et on ignore là encore, s’il n’y aura pas une incidence directe sur l’atmosphère, car il est reconnu que la combustion du méthane génère du CO2, qui chacun le sait est un gaz dit "à effet de serre".

 

Toutefois, les japonais semblent sûrs d’eux, puisqu’ils parlent déjà de la création d’une plate forme de forage aux alentours de 2017.