Chère, Cher citoyens,

La tension monte dans notre pays, licenciements, précarité, chômage massif mais le gouvernement sarkozyen reste sourd, sourd aux appels à la dignité de nos concitoyens. Les condamnations s'enchaînent, unanimes de la part de la classe politique (ou peu s'en faut), pour sanctionner une poignée d'hommes et de femmes qui ont décidé qu'ils ne pouvaient plus se laisser considérer comme des variables d'ajustement.
L'impunité, elle, reste l'apanage jalousement gardé d'une certaine proportion d'individus pour lesquels mensonges et indécence sont des moyens de production à part entière.

Les plus aveugles d'entre nous, dirons "mais c'est la crise, que voulez vous que le gouvernement fasse ?"
A ceux-ci nous répondrons simplement que la "crise" ne couvre pas l'incompétence, et que d'air brassé pour tenter de faire oublier les discours pas si lointains dans lesquels nos gouvernants s'érigeaient en champions du néo-libéralisme à l'américaine, en hérauts de la doctrine du libre-marché !

Celui qui promettait "qu'ensemble tout serait possible", dépasse effectivement les frontières du concevable.

L'Association SIDAVENTURE s'associe au message ci dessous de la LDH

 

Arrêtons le massacre !
Ensemble contre la casse sociale et le sécuritaire !

Là où nous sommes, nous sommes divers. Chacun de nous a ses engagements, son métier, son éthique de professionnel et de citoyen. Chacun des collectifs, chacune des organisations associatives, syndicales, politiques a ses orientations et ses priorités.

Mais nous sommes confrontés au même rouleau compresseur, à la déconstruction des rapports sociaux, des services publics, des garanties des libertés. Opposer les individus les uns aux autres, exploiter la peur, organiser la surveillance, la délation, l'intimidation, traquer les diffuseurs de solidarité, c'est préparer la « guerre de tous avec tous ». Pour nous, l'Etat sécuritaire n'est pas la solution, mais le problème.

Nous refusons cette destruction du lien social qui attise tous les conflits et qui est porteuse de violences d'Etat comme de violences sociales. Nous refusons le populisme sécuritaire qui désigne des boucs émissaires à la colère des victimes de la « pwofitasyon ». Nous voulons en finir avec ces « contre-réformes » qui, loin de répondre à la crise, en aggravent les effets délétères sur le vivre ensemble. Pour les remplacer par les vraies réformes, urgentes et nécessaires au retour du progrès social et de l'état de droit.

Nous appelons à la construction, face à la crise sociale et aux contre-réformes sécuritaires, d'une société de solidarités, d'égalité et de garanties effectives des libertés individuelles.

Nous en appelons à une conception du Politique qui, au lieu de se nourrir de la fragmentation sociale, place au coeur de l'éthique démocratique la construction de nouvelles solidarités sociales et citoyennes.

Nous appelons tous les citoyens qui partagent cette volonté et cet espoir à se rassembler dans la matinée du vendredi 1er mai, devant l'Assemblée nationale et devant les préfectures de tous les départements, pour porter leurs revendications communes. 

 

L'Association SIDAVENTURE s'associe au message de la LDH ci dessus, et vous invite à débattre sur des sujets aussi variés que :