Expos en vrac : mon absence pas glop-glop chez Loplop…

Ayé…  Pour mes lectures en vrac, je commence à éponger les retards, en commençant par le bouquin reçu le plus tôt, soit Ma vie ratée d’Amélie Nothomb , de Frédéric Huet, aux éditions Anabet. C’est quelque part pas loin d’ici. J’ai même pris de l’avance en annonçant les Amis privés, de Charles Duchêne et Norbert Dekeister, livre que BTF Concept ne diffusera qu’en novembre prochain. En revanche, question expos, c’est toujours la cata. Petit tir groupé pour compenser.

Il y en a qui ne doutent de rien. Celles et ceux qui organisent des concerts ou des expos et vous envoient le billet d’entrée gratuite ou le « carton » d’invitation l’après-midi même, voire le lendemain de la date du vernissage ou de l’événement en question. Le pire, c’est que ce n’est pas une manière indirecte de signaler qu’on est de seconde zone, second choix, et que tout le monde passera, ou est déjà passé, avant soi. L’erreur est humaine.

En revanche, balancer trop longtemps à l’avance une annonce, comme celle de la sortie du bouquin de la galeriste Magda Danysz (Paris, Shanghai), soit son « anthologie du graffiti de près de 400 pages » intitulée From Style Writing to Art – A Street Art Anthology, qui ne sera montré que le 23 octobre, c’est souvent le meilleur moyen de la faire ensevelir sous l’oubli. Mais comment oublier Magda Danysz. En tout cas, je serai, comme on dit, « absent de Paris » le 23 octobre et pour l’expo, qui débute le lendemain, comme on a jusqu’au 21 novembre, j’aurais eu le temps de rentrer. Seen, Crash, Quik, Jonone, Blek Le Rat, Obey, Miss Van, West, Space invader, Zevs, et Futura… voire d’autres, seront donc présents ou exposés au 78, rue Amelot, à Paris. Ils sont sans doute déjà aussi sur le site Magda-Gallery . Quelle idée d’avoir recours à l’anglais et d’élider l’apostrophe du génitif ! Mais il paraît que cela se fait de plus en plus au Royaume-Uni ! Let’s shoot and leave ! D’un autre côté, l’apostrophe, dans une adresse réticulaire, faudrait l’oser, et tout un chacun peut le comprendre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un autre truc horripilant, c’est quand on reçoit une invitation non accompagnée du billet d’avion ou de l’annonce qu’il vous sera apporté par l’escorte qui vous accompagnera à cette occasion. Ainsi de ce courriel reçu tard hier soir qui me suggère d’être samedi 17 soir au 5455 de Gaspé, bureau 1205 (au douzième étage, cela j’avais compris, mais où ? Québec, Montréal, Toronto ?). Au départ, je me suis dit, tiens, c’est des copains de Jean-Touillon ou de Sib, les furieux de la tablette graphique Wacom et de Corel Painter qui m’ont récupéré dans je ne sais quel carnet d’adresse. Et puis je me suis souvenu que j’avais dû rencontrer, au festival Dimension3 de Chalon-sur-Saône (qui était l’été dernier à Pantin), des gars qui faisaient des logiciels et des tablettes tactiles pour « peindre » en 2D. Sur les leurs, de tablettes, j’avais dû rester. Comme c’est vraiment intéressant, ce truc, que la LopArt Multitouch devrait intéresser des artistes numériques tel Cyril Anguelidis ou Sibertin-Blanc, je le signale au passage.

Mais le 17 serais-je encore à Paris ? En tout cas, je serai plutôt à l’opposé de Montréal et désolé pour Alain Bergeron et consorts, je me vois obligé de décliner votre aimable invitation. D’autant que, très franchement, si j’avais eu le choix, les 17 et 18, je serai chez Bob, à l’occasion des portes ouvertes des ateliers d’artistes de Montreuil. Chez Bob, il y aura Catherine Ursin et ses petits amis, et c’est toujours au 11, rue Édouard Vaillant (nº 31 de la page 15 du catalogue, précise Catherine). Ces Franciliens sont bien comme les Québécois. Il ne leur viendrait pas à l’idée de préciser qu’il ne s’agit pas d’un Montreuil-Bellay ou d’un autre, mais bien du leur. Ils éditent d’ailleurs une très belle carte postale, dont le visuel en PDF est gracieusement téchargeable, sans même préciser un code postal. C’est le 93100. Tous renseignements sur le site Destination Montreuil. Au fait, je n’ai pas vérifié si l’autre Bob (Sinet, de Siné Hebdo), participait. Il est pourtant à Montreuil aussi. Ben, fallait m’inviter…

Sinon, ce jeudi soir, je serai à Roubaix, à La Condition publique, pour l’inauguration plus que tardive de la rétrospective Jean-Jacques Tachdjian. Et samedi soir, le 10, à la galerie MarassaTrois (89, rue de Charenton, Paris), pour l’inauguration de l’exposition de Pier Geering. Mais cela, je l’ai déjà écrit ailleurs. N’y revenons plus. En tout cas, pas avant le 11 ou le 12…

Mais du coup, ce jeudi soir, je ne peux être au Cabinet d’amateur pour l’inauguration d’Utratopie Aventure. Bon, cette aventure utratopique est due au « groupe » (au duo Roma Napoli et JJ Dow Jones) 10DIX, dit aussi Dix10, ou 10dix, c’est selon. On y verra « une suite de peintures sur zinc marouflé sur bois figurant les instruments et accessoires utiles au séjour sur l’ultratopique territoire ». Votre passeport pour l’Ultratopie est valable jusqu’au 25 octobre 2009 et doit être présenté à l’entrée du Cabinet d’amateur du mardi au samedi après-midi jusqu’à 19 heures. Le dimanche, on ouvre aussi à 14 heures, mais c’est fermé plus tôt.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sinon, bien sûr, du 15 au 19, au parc d’expositions parisien de la Porte de Versailles, se tiennent les expositions et les ateliers du Salon de la Photo. Le programme est prestigieux, et quand ce sera dimanche, donnez un croissant au chien, et amenez-le voir JR, « photographe clandestin », et ses « collages sauvages ». Le Deuxième Bureau (agence de com’) tentera de le coincer. Outre les conférences techniques, celle de Raymond Depardon, le jeudi 15 à 16 heures, devrait faire salle comble.

Plus tard dans le mois, nous aurons Slick 2009, du 23 au 26 octobre, au 104 (rue d’Aubervilliers, Paris), soit la troisième édition de la démentielle « Foire de découvertes en arts contemporains ». Ce sera tellement « hénaurme » que les boussoles et thermos de survie de DIX10 ne seront pas de trop pour tenter de trouver la sortie.