Evasion vers le passé à Sochaux.

Il est des jours où l’actualité est désespérante ou, à tout le mois, décourageante, et où l’on se prend à douter de l’homme et de son intelligence. Parfois, pourtant, on éprouve de la fierté face au génie humain et à ses réalisations. A Sochaux, petite ville de l’Est de la France, connue pour son équipe de football et son usine Peugeot qui employait, dans les années 2000, dix fois plus de personnes que Sochaux ne comptait d’habitants, existe un musée fondé en  1988 à l’instigation de Pierre PEUGEOT : le « Musée de l’Aventure PEUGEOT ». 

 

Installé dans des bâtiments historiques de la firme, cet établissement présente toute la gamme du savoir-faire et surtout des inventions et réalisations de la famille PEUGEOT. On connaît bien sûr les voitures, dont des modèles emblématiques sont présentés, les motos, cyclos et vélos. On a entendu parler des outils Peugeot, des moulins à sel et à poivre. Mais qui se rappelle des ustensiles de cuisine (moulins à café, épépineuses, …), de l’électro-ménager, des machines à coudre, des armes (blanches et à feu), des moteurs d’avion et de bateaux, etc…. On reste sans voix devant le génie et les idées de précurseurs des fondateurs de la firme au lion. Après avoir parcouru les galeries présentant toutes les fabrications du Groupe, des origines à nos jours, on peut arpenter les allées présentant tous les modèles de voitures créées sous la marque Peugeot. Là l’étonnement cède la place à l’admiration devant ces véhicules d’un autre âge, mais de toute beauté. On est presque déçu de terminer la visite par les modèles récents, dont on croise encore des représentants sur nos routes ; heureusement, on se rappelle, avec nostalgie, les moments passés dans la 403 de nos parents ou la 104 de notre jeunesse, et on se prend à rêver devant la magnifique RCZ .  

Une réflexion sur « Evasion vers le passé à Sochaux. »

  1. Voilà un retour au passé bienvenu dans ces périodes de troubles en tout genre!

    Peugeot fait partie de notre patrimoine, et je me souviens très bien de tout ce qui est mentionné ici, de la 201 au moulin à café en passant par les marteaux et autres pinces.
    Bien sûr la nostalgie joue, mais c’est aussi une période où on vivait heureux, une époque de l’après guerre qui nous rappelait que le bonheur est quelque chose de fragile et qu’il fallait en profiter le plus longtemps possible.
    On se contentait de peu, et ces petits plus étaient notre joie, loin d’être blasés comme aujourd’hui alors qu’il y a pléthore de biens de consommation.

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