Complaisant envers les animaux, nous leur donnons la possibilité de mourir sans souffrances alors que pour les humains la bataille juridique fait rage depuis des années pour accorder un droit d’euthanasie, nécessaire et libératoire dans des cas d’extrême souffrance. Il n’est pas question de donner à des médecins, des politiques ou autre, membre familial, un droit de vie ou de mort sur un humain mais de permettre à une personne condamnée à mourir dans d’énormes souffrances, de faire abréger sa vie de façon décente.

 Bien sur une telle autorisation doit être obtenue, après dépôt d’un dossier individuel très précis et après jugement par une commission chargée de statuer sur le bien fondé de la demande, pour en limiter les abus et conserver une démarche exceptionnelle à un tel procédé

Les règles de base seraient strictes et incontournables, avec dans un premier temps, Une demande express de la victime qui devrait pouvoir demander clairement et officiellement le recours sur sa personne à un protocole d’euthanasie en présence de plusieurs membres d’une commission indépendante. Il faudrait ensuite avoir plusieurs avis médicaux qui confirmerait un état, médical irréversible  ou évolutif vers une issue fatale et précisant le caractère douloureux de la pathologie  et son facteur dégradant pour la personne atteinte. Il n’est pas normal à notre époque que l’on puisse encore laisser agoniser, pendant des mois, voir des années, une personne qui  souffre et envers qui la médecine, qui a atteint ses limites ne peut plus rien faire d’autre que  limiter la douleur  à un niveau acceptable à grand coup de Drogues. Il n’est pas humain de voir de jeunes gens cloués sur des lits d’hôpitaux, atteints au point de ne plus pouvoir cligner que les yeux, réduit à avoir un cerveau emprisonné dans un corps inerte, être conscient et sain d’esprit et ne plus pouvoir communiquer, en résumé d’être mort pour tous les gens que l’on aime et pourtant « vivant »    Des mères en finissent par tuer leur enfant, pour qui, elles sont le seul espoir de délivrance. Arrêtons de nous acharner sur ces cas particuliers et accordons le droit à l’euthanasie, « contrôlé », médicalisé et exceptionnel à ces cas extrêmes, juste pour être "humain"