Euthanasie assistée

 

Un Allemand a mis au point un nouvel appareil qu'il appelle « la machine à suicide » et qui devrait apporter une solution à la douloureuse question de l'euthanasie. En effet, cette nouvelle machine devrait permettre à des malades en phase terminale de mettre eux-mêmes un terme à leur souffrance.

Lors d'une interview sur CNN, l'inventeur de cette étonnante machine, Roger Kusch, a affirmé que son invention était la meilleure méthode pour tous ceux qui désiraient mourir.

Cette machine pourrait rappeler celle utilisée aux États-Unis pour appliquer la peine capitale par injection létale, puisqu'elle fonctionne suivant le même principe. Kusch a en effet rajouté à une machine utilisée par les malades pour s'injecter leurs médicaments, un bouton qui administre au patient un anesthésique mélangé à une dose mortelle de poison.

Ainsi, grâce à son invention, le malade en phase terminale pourrait mettre fin à ses jours sans mettre en danger les docteurs ou le personnel soignant qui n'auraient fait que lui fournir les produits à introduire dans la machine à suicide.

Cette invention ne règle pas tous les problèmes, puisque je suis persuadé que la justice pourrait poursuivre les médecins qui auraient fourni du poison à leurs patients… à moins, bien entendu, que ces poisons soient en vente libre.

En effet, si vous me permettez ce parallèle, alors que tant d'hommes se suicident par pendaison, jamais on n'a vu traîner en justice un fabricant ou un marchand de corde, ni un ingénieur alors que nombreux sont ceux qui se jettent des ponts pour en finir avec la vie.

Évidemment, il serait aisé aux autorités d'interdire la mise sur le marché de cet appareil modifié, obligeant ainsi ceux qui en ont encore la force de recourir à des méthodes, peut-être plus douloureuses et hasardeuses, pour mettre un terme à leurs jours.

2 réflexions sur « Euthanasie assistée »

  1. Ce n’est pas la première fois qu’on songe à ce genre de remède au suicide.

    Maupassant avait tourné une nouvelle autour de ce sujet dans laquelle il décrit les souffrances du suicidé. A l’époque on prenait par exemple des allumettes, on mélangeait le souffre à de l’eau, on buvait et l’on se tordait pendant des heures de douleur avant de mourir.

    Il parlait de créer un endroit pour pouvoir être « suicidé » tranquillement et sans douleur, ça s’appelle « l’endormeuse ».

  2. législation
    Je n’aime pas cette machine 🙁
    Malheureusement, je ne crois pas que les médecins qui fournissent des médicaments à introduire dans cette machine aux personnes désirant metre fin à leur vie ne puissent être poursuivit… En tout cas en Suisse…
    L’article 115 explique:

    Celui qui, [u]poussé par un acte égoïste[/u], aura invité une personne au suicide, ou lui aura prêté assistance, sera, si le suicide a été consommé ou tenté, puni d’une peine privative de liberté de 5 ans au plus ou d’une peine pecuniaire.

    Donc tant que c’est le futur suicidé qui pèse sur le bouton et que le médecin ne lui a pas fourni les médicamants dans son propre intérêt, il n’est pas punissable…

    Mais il y a encore beaucoup de débat là autour… Si tu veux on peut en parler encore je t’ai mis mon mail.

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