De la communauté à l’union européenne, c’est tout d’abord la solidarité pour faire face aux défis du nouveau monde qui a conduit les pays du vieux continent à s’unir. Mais à Chaque catastrophe ou problème, l’on vient se demander si cette union est vraiment solidaire ? Oui une bonne partie des populations des pays comme la France et l’Allemagne reprochent aux autres de ne pas travailler et de contribuer à tirer vers le bas leur progrès. Tant bien que certains leaders de l’extrême droite à l’instar de Marine L Pen ne vont pas par quatre chemins et demandent manu-militari le retrait de l’union et de la zone Euro. Mais cette unité est tout ce qui reste à l’Europe face à la main mise des Etats-Unis sur les ressources et les secteurs stratégiques du globe et même la montée de Chine.
La Grèce
L’exemple d’une politique pas si solidaire que ça, nous est tout récemment venu de la crise grecque. Même si les pays de l’Europe sont venus au chevet de la Grèce, la tergiversation qui a gagné le camp a retardé cette aide, qui est venu très tard, si ce n’est trop tard. Ce plan d’aide malgré sa lenteur, s’était vu accompagner d’une mesure d’austérité sans précédent. L’Allemagne et d’autres pays très attachés à la discipline budgétaire avaient en effet refusé, au moment de la création de l’Union monétaire en 1999, d’autoriser dans les traités des mécanismes d’entraide financière, qui auraient pu constituer un encouragement aux pays trop laxistes. La chancelière allemande Angela Merkel, confrontée à une opinion publique majoritairement hostile à «payer» pour un pays accusé d’avoir maquillé ses chiffres de déficits, n’a cessé de traîner des pieds en réclamant des conditions strictes. Une fois n’est pas coutume, je dois reconnaitre que le président français Nicholas Sarkozy a pesé dans la balance. Lui est allé jusqu’à menacé de quitter la zone euro si l’on ne venait pas en aide vite et maintenant à la Grèce.
Le Schengen remis en Cause.
La panoplie de révolution au Maghreb s’est accompagnée d’une vague de migration sans précédent vers l’Europe. Ces monarchies étaient en effet des remparts contre l’immigration illégale en Europe, leur chute a donc tout naturellement permis à des milliers de personnes aussi bien maghrébins que d’Afrique Noire de s’embarquer dans des bateaux de fortune direction Lampedusa. Les autorités italiennes excédées par cette arrivée massive et surtout le manque d’aide financière de la part de la part de l’union européenne avait donc tout naturellement délivré des papiers de séjours temporaires aux migrants leur permettant ainsi de circuler librement dans tout l’espace Schengen. Et ça les autres pays ne l’entendaient pas de cette oreille. Et c’est la France qui a dégainé le premier, menaçant même de suspendre temporairement l’application de libre circulation statué lors de la signature de ce pacte ou même sa modification.
Donc après la crise de son Union monétaire, l’Europe voit un autre projet phare d’intégration, l’espace sans frontières Schengen, sérieusement vaciller voire compromis du fait des tensions entre Paris et Rome au sujet de l’arrivée de milliers de migrants venus d’Afrique du Nord.
Cette tension illustre donc si besoin est les limites du projet du projet européen sur la libre circulation des personnes. Paris n’a pu de bon œil cette volonté italienne d’offrir des cartes de séjour de 6 mois avec même des billets gratuits jusqu’aux portes de la France. Et avec cette volonté du président Sarkozy de rétablir sa côte, laisser le FN récupérer ce sujet sensible serait plus qu’un préjudice électorale.
Le concombre « présumé tueur »
Si j’ai écrit cet article sur l’Etat de l’unité au sein de l’UE, c’est bien à cause de ce concombre accusé d’être à l’origine de plus de 17 morts en Allemagne. Dès les premiers symptômes de cette maladie non encore identifiée causée par la bactérie E-coli, les allemands ont pointé du t du doigt sans l’ombre d’une preuve les concombres espagnols. Libération titrait déjà sur la Une de son site internet : Le concombre tueur allemand est en fait espagnol. Je ne reproche pas ici à l’Allemagne d’avoir cherché à protéger sa population, mais le fait de jeter les doutes sur les agriculteurs espagnols ne va pas sans conséquences.
Devant l’ampleur de la crise, la psychose gagne le terrain (j’avoue que même moi ici en Tunisie, j’ai laissé tomber fruits et légumes non cuits) et le consommateur ne se sent plus dans son assiette. L’Europe est donc entrain de se déchirer une nouvelle fois car les Allemands tiennent les coupables, les Espagnols. Les commentaires que j’ai pu lire sur les sites internet de médias européens sont alarmants. Les conditions de l’agriculture espagnole y sont pontées du doigt. Les agriculteurs espagnols sont accusés d’utiliser une quantité importante d’engrais et de produits chimiques.
Le concombre espagnol lavé de tout soupçon
Comme annoncé par les autorités de Madrid, les concombres espagnols n’étaient pas à l’origine de l’épidémie de diarrhée aigue qui sévit maintenant en Europe et même aux Etats-Unis. Les cas enregistrés ont tous fait un transit par l’Allemagne qui est donc le foyer de la maladie. La Commission européenne a levé la mise en garde lancée contre les concombres espagnols soupçonnés d’avoir provoqué une contamination potentiellement mortelle à la bactérie E.coli. Si la recherche de la cause de l’épidémie reprend à zéro, l’Espagne elle envisage de porter plainte auprès de la commission contre l’Allemagne. En effet le cours du concombre a chuté et les légumes en provenance de l’Espagne sont tout simplement boudés sur la marché. Outre la Russie, de nombreux pays ont interdit toute importation de légumes.
L’été s’annonce donc amer pour les agriculteurs espagnoles , leurs légumes vont leur rester sur les bras et la querelle sur l’estomac.
[url]http://www.youtube.com/watch?v=AaOc6AuOU9A[/url]
[URLhttp://www.youtube.com/watch?v=R01t3bP9K2E][/url]
et marsoin quels sont vos avis par rapport à ces vidéos?
bonjour
je suis membre de l’upr
délégué du Morbihan
notre souhait sortir de l’ue et de l’euro redonner sont vraie visage a la France et ce séparer de notre ennemie l’otan comme le fit Charles de gaule en 66 et de prendre en main notre avenir
marsoin
Pour l’otan sincèrement à part le fait de se dire que je suis à côté des américains, je ne vois l’intérêt français là dedans. Mais pour l’UE, certes il y’a des bas mais pour ma part j’ose aussi penser que la France tire aussi un certain bénéfice.
Va savoir alors pourquoi l’Angleterre refuse d’intégrer le groupe et conserve jalousement sa livre sterling. Il doit y avoir anguille sous roche.
La vraie question maintenant est: les avantages comblent ils les incovénients?