Si l’envie vient d’aller passer un semestre en Grande-Bretagne, en Espagne, en Asie ou de l’autre côté de l’Atlantique vous tente, c’est le moment ! Rendez-vous au service des relations internationales de votre école ou de votre université !
Anticiper son départ
Chaque année vous êtes de plus en plus nombreux à manifester votre envie de voler vers de nouveaux cieux. Un conseil : informez-vous rapidement auprès du service des relations internationales de votre établissement car un départ se prépare au minimum six mois voire un an à l’avance !
« Un séjour à l’étranger se prépare longtemps à l’avance, au moins un semestre », explique Jean-Daniel Colomb, responsable des Relations Internationales de l’IAE de Valenciennes. « Dès la seconde année de licence, l’étudiant doit se renseigner sur les possibilités de bourses, sur les destinations et sur les programmes offerts dans les différentes universités. Pour ceux qui souhaitent partir aux États-Unis, la réussite au TOEFL* est obligatoire. Il est donc nécessaire de préparer cet examen relativement complexe dès le premier cycle ».
Programmes d’échanges, faites votre choix !
Voici un petit tour d’horizon des principaux dispositifs existants.
Créé en 1987, Erasmus est le premier programme de coopération européenne en matière d’enseignement supérieur. Il a permis à plus d’un million d’étudiants de s’expatrier et d’effectuer un cursus au sein d’une université européenne.
Aujourd’hui, près de 2 000 établissements sont membres du réseau, dont plus de 300 universités et écoles françaises. Pour être éligible au programme, il est indispensable d’être inscrit dans un établissement de l’enseignement supérieur membre du programme interuniversitaire de coopération (PIC). Les étudiants titulaires d’un bac +2 au minimum, toutes filières confondues peuvent prétendre au programme. La zone couverte par la programme Erasmus couvre tous les pays membres de l’Union Européenne : de la Suède à l’Espagne en passant par la Belgique à l’Estonie. Le dispositif « Erasmus Mundus » permet quant à lui de favoriser la mobilité aux quatre coins du globe aux masters et aux doctorats européens.
Attention : vous devez obtenir suffisamment de crédits ECTS (European credit transfert system), pour valider votre année. En plus de la gratuité des études, Erasmus vous permet de bénéficier d’une bourse minimum de 50€ par mois. Cette allocation est doublée dans certains pays où le niveau de vie est particulièrement élevé comme au Danemark, en Finlande, en Islande, en Norvège et en Suède. Pour les étudiants qui choisissent les pays d’Europe centrale et orientale (PECO), Chypre et Malte, un complément de 250€ leur est attribué pour la totalité du séjour.
Enfin, sachez que l’État et la région offrent d’autres aides cumulables avec les bourses sur critères sociaux. Il s’agit de la bourse Blériot du conseil régional Nord-Pas-de-Calais qui s’élève à 389€. Renseignez-vous auprès du service des relations internationales de votre établissement.
Leonardo da Vinci : ce dispositif créé en 1994 est destiné aux étudiants préparant un diplôme à orientation scientifique ou technologique. Les candidats au programme doivent effectuer une formation ou un stage d’une durée de trois à douze mois au sein d’une entreprise étrangère. Leonardo appuie également des initiatives innovantes à caractère transnational en faveur du développement des connaissances, des aptitudes et des compétences inhérentes à une insertion professionnelle réussie et au plein exercice de la citoyenneté.
Ce dispositif comprend cinq mesures distinctes : la mobilité, les projets pilotes, les projets de promotion des compétences linguistiques, les réseaux transnationaux et les outils de référence.
Comenius : plus connu des étudiants en langues étrangères, Comenius est destiné aux futurs enseignants d’anglais, d’espagnol, d’allemand… Accessible à partir de la licence (troisième année), ce dispositif permet aux linguistes d’occuper un poste d’assistant à l’étranger dans un établissement d’enseignement primaire ou secondaire.
En échange, chaque assistant perçoit une bourse lui permettant de couvrir une partie de ses dépenses (voyages, frais d’insertion, logement…). Le montant de l’allocation varie en fonction du pays et peut aller de 350€ à 750€.
* TOEFL : Test Of English as a Foreign Language, il permet d’évaluer les compétences en anglais de ceux dont la langue maternelle n’est pas l’anglais.
« Étudier à l’étranger » est le titre d’une conférence à laquelle j’ai participé lors du Salon du lycéen et de l’Etudiant de Lille, les 14, 15 et 16 janvier 2010.
Bonsoir Benjamin,
Personne n’est passé par là. Avant de lire j’ai mis un vote parce que à 0.
Mon petit-neveu qui a fait ses études à l’Université de Lille , c’est à dire le fils de mon neveu direct, a passé 6 mois en Nouvelle Zélande
pour perfectionner son anglais. Actuellement il termine ses études en Allemagne.
Un petit mot comme çà en passant.
Bonsoir [b]Eleina[/b],
Je vous remercie d’être passée sous mon article, cela me fait très plaisir !
Comme quoi, tout est possible dans la vie, il faut juste de la volonté pour parvenir à faire tout ce que l’on souhaite… 😉
Enfin, je ne vous apprends rien, vous devez vous en douter encore plus que moi (lol)
[b]Amitiés,
Benjamin[/b]
Bonjour,
Mon fils envisage de partir se perfectionner en langues,et faire sa vie ailleurs donc article à garder pour avoir une vision dans ses démarches
[b]EXCELLENT article informatif, à lire par TOUS CEUX qui s’apprêtent à partir à l’Etranger pour étudier..
Bravo Benjamin.
Tenez moi au courant de ce que vous avez décidé de faire après le Bac.
GB
SOPHY [/b]