Cette initiative vient d’être lancée par le Conseil régional de Poitou-Charentes qui projette de la mettre en place dès janvier prochain dans les établissements volontaires de cette région, avant d’envisager de le généraliser dans toute
On sait que vouloir passer le permis de conduire coûte relativement cher aux jeunes qui n’ont pas toujours les moyens pouvoir avancer entre 1 500 et 2000 euros pour l’obtenir dans les meilleures conditions, cette proposition du Conseil régional de Poitou-Charentes ne peut que satisfaire les intéressés.
Cela permettra à un plus grand nombre de jeunes de pouvoir accéder plus facilement au permis de conduire et de réduire des délais d’attente parfois très longs.
Cette idée était déjà d’actualité dans le précédent gouvernement et semble être la suite logique de ce qui se fait déjà en primaire et au collège pour former les plus jeunes en matière de sécurité routière. La prévention routière forme ainsi plus de 700 000 élèves au cours du premier cycle élémentaire pour leur permettre d’acquérir les règles essentielles de « savoir-faire et de savoir-être » sur la route et en fin de collège les élèves doivent avoir obtenu les niveaux 1 et 2 de l’attestation scolaire de sécurité routière.
Alors pourquoi ne pas prolonger cette formation au niveau du lycée qui doit les amener sur la route de l’obtention de leur permis de conduire !
Si l’idée paraît très bonne, le plus difficile est de définir les modalités d’organisation pour l’apprentissage et le passage du code de la route au niveau du lycée. Attribuer cette charge aux enseignants qui ont souvent des effectifs de classe très importants et ont aussi beaucoup de mal à boucler les programmes ! Cela paraît difficile.
Solliciter des intervenants extérieurs qui viendraient ponctuellement dans les lycées pour assurer cette formation ! Mais qui les paierait ?
Ce problème n’a pas encore été abordé et les auto-écoles qui craignent de se voir dépouiller d’une partie de leur formation au permis de conduire, regrettent une absence de concertation dans ce domaine.
Si cette initiative est tout à fait louable, dans la mesure où elle doit permettre d’augmenter le taux de réussite au code et de limiter le coût d’obtention permis de conduire pour de nombreuses familles, il reste encore du travail à accomplir pour mettre en place cette formation dans les lycées et cela en accord avec tous les acteurs concernés.
[b]Parfaitement d’accord ![/b]
Le permis de conduire est nécessaire à l’entrée dans la vie active (95% des cas); son obtention est donc une charge de l’état, prise en compte par l’éducation nationale.
Ainsi les auto-écoles sont un service public, sous contrôle de l’éducation nationale;les moniteurs sont des fonctionnaires, et les prix et délais parfaitement
contrôlés.
La fin de la poule aux œufs d’or? des scandales et de l’achat des permis? Non je rêve,
mais Segolène a parfaitement raison, même si ça fait grincer…
Et si les ados sortaient de l’école avec la maîtrise de base des apprentissages codifiées ? (Maîtise correcte de la lecture, écriture, calcul ou mathématiques usuels, approches logiques pour ensuite aborder le savoir être justement…)
Faut-il que l’état privatise de nouveau de nombreux secteurs faute de ne pas aborder un certain libéralisme qui engendre l’éloignement des populations des besoins nécessaires dans une société présente ? Il faudrait éventuellement privatiser les banques et faire ainsi halte aux usuriers pour enfin retrouver de la logique économique réelle et ainsi redonner possibilité aux masses populaires d’accéder au système normal de consommation et de répondre dignement à ses besoins sans entrer de nouveau à un système social d’assistanat.
Le peuple n’attend pas la main tendue, il attend des prises de décision pour enfin être partie prenante du pays et de son économie, si du moins on lui laisse sa place pour s’exprimer encore…
PH