Les temps changent…. comme dirait la chanson, les métiers d’antan (ceux où l’on se salit les mains) ne semblent plus attirer notre belle jeunesse. Questionnez autour de vous; les "moins de 25 ans" m’indiquent faire des études de "maitrise en évenementiel", fac de biologie, fac de droit, école des beaux-arts, fac de médecine, bac littéraire, et autres… spécialité arts appliqués du BAC STI qui ouvre sur une poursuite d’études logiques en BTS et DMA (sic!), bac STL qui permet d’envisager des poursuites d’études variées: BTS et DUT, mais aussi prépas, écoles ou universités…. (mais…. jusqu’à quand ?….)
Si vous vous y retrouvez, moi pas….
Très rares sont ceux qui vous disent "je serai couturière" "je veux être boulanger-pâtissier" ou boucher ou bûcheron, même bijoutier ou vétérinaire, ce n’est pas si courant… Ils font des études! Enfin surtout ceux dont les parents parviennent à les financer ou ceux qui triment en faisant des petits boulots pour financer lesdites études.
C’est vrai que dans notre pays, parfois nous avons l’impression que l’on ne fabrique plus grand chose, que tout est "made in ailleurs", et pourtant!
En même temps, puisqu’il y a peu de boulot qui leur sied, et que d’autre part il semblerait… que certains…. voudraient faire travailler les parents, et les grands-parents encore pas mal d’années, autant que ces jeunes fassent des études (oui? non? l’avenir nous le dira….).
Après tout ce "plein d’études", ils souhaitent trouver un travail agréable, qui leur plaise, bien payé de préfèrence (mince! avec les diplômes qu’ils ont !) mais aussi qui leur laisse suffisamment de loisirS et d’énergie pour profiter pleinement de la vie (cqfd).
Une amie me racontait, il y a peu, qu’un jeune lui expliquait ne pas être allé travailler après trois jours de boulot. A la question de son patron, il a répondu qu’il se reposait car les trois premiers jours avaient été bien remplis!!!….
Aussi, quand nous rencontrons quelques personnes motivées, prêtes à assumer leur tâche, à se former à leur nouveau métier, à se plier à quelques obligations, nous ne pouvons que les féliciter et les encourager.
Un autre "petit" exemple: après des études pour être photographe, une jeune fille se retrouve à la caisse d’un supermarché. Des études c’est bien, trouver le débouché ensuite c’est moins simple.
LES MÉTIERS :
Le pâtissier s’est fait une religieuse en un éclair.
Le facteur légèrement timbré, prend tout à la lettre.
Le coiffeur se barbe à force de couper les cheveux en quatre
Le cafetier a servi un demi à un jeune mousse.
Le poissonnier fait le maquereau avec une morue.
Le croque-mort a enterré sa vie de garçon en buvant une bière.
Le viticulteur prend de la bouteille et demande qu’on lui lâche la grappe.
Le plombier a pris la fuite en fumant un joint.
Le menuisier a attrapé la gueule de bois en abusant du buffet.
Le charcutier a épousé un boudin, quel andouille !
Le boucher s’est mordu la langue en taillant une bavette.
Le boulanger s’est fait rouler dans la farine, il est dans le pétrin.
L’ épicier a pris une amende en passant à l’orange.
L’ avocat s’est trouvé bec dans l’eau en défendant une cruche.
Le vétérinaire a un chat dans la gorge et une fièvre de cheval.
Le bûcheron est resté sous le charme en écoutant Dutronc.
Le couturier a choisi de monter un col plutôt que de traverser la Manche.
Le cordonnier s’est fendu le cuir chevelu sur une route en lacets.
Le pharmacien a passé ses vacances au lac Satif, il s’est emmerdé.
L’ électricien a été déclaré positif alors qu’il était neutre.
L’ horloger n’a plus une minute à lui depuis qu’il a perdu la grande aiguille.
Le bijoutier a lâché une perle dans une rivière de diamants.
Le sculpteur a coulé un bronze dans un moule à plâtre
Le cuisinier fait sa sauce tartare très tôt le matin.
Le volailler court après les poules et y laisse des plumes.
Le curé est à l’arrêt entre les messes.
Le relieur s’est retranché dans la marge du livre.
Là je sens arriver sur c4n comme une espèce de « fracture générationnelle » !!! si l’on avoue que l’on adhère fortement à votre bel article et que vous dites tout haut ce que certains pensent tout bas ….je crains que l’on soit vite « ringardisés » !!!
mais tant pis, on le dira quand même , ne serait-ce que pour rappeler à nos jeunes qu’il existe encore de très vieux et très beaux métiers qui certes ne sont pas toujours valorisés par notre société frimeuse mais qui apportent beaucoup de satisfactions à ceux qui les pratiquent car ils sont utiles aux autres, parce qu’ils perpétuent un savoir-faire remarquable, parce qu’ils créent du lien social, j’en passe et des meilleurs…
Que fera-t-on prochainement de ces soi-disants enseignants bourrés de diplômes universitaires mais incapables de la moindre pédagogie, bourrés de connaissances mais incapables de les transmettre ? Pour ceux qui ne le sauraient pas je fais là allusion à la fermeture prévue des I.U.F.M remplacés par des cursus universitaires …
merci à notre titepom de ramer à contre courant !
Fracture générationnelle certe… mais:
* 21 ans : boulanger = 1500.euros
* 28 ans : diplomé clerc de notaire (8 ans d »étude après le bac) = 1.500 euros.
Période de crise: 5500 employés du notariat licenciés
combien chez les ouvriers boulanger ?
et croyez moi, niveau sommeil, celui qui dort le moins n’est peut être pas celui que l’on croit…
Cordialement
Sans compter qu’un boulanger qui a fait une spécialisation recherchée peut se faire plus.
J’en connais un qui se fait 4000€/mois (en employé) parce qu’il a une spécialisation. Je crois que c’est la pâtisserie traditionnelle, mais je ne suis pas sûr.
Toujours est-il que sa spécialité est rare et recherchée.
Chercher une telle spécialité est ce que je conseillerais à un type qui veut passer un CAP/BEP.
Il est clair que ce n’est pas parce que des études sont longues et difficiles qu’elles permettront plus tard de gagner de l’argent.
L’argent va à celui qui a une/des qualités qu’il sait mettre à profit dans sa vie professionnelle.
plus tard…. ça va être très tard, avec ce qui nous attends… :'(