Et le nuage, il est où?

                                          Zut ! Pas de nuage à l’horizon !

         Hier soir, après le sujet sur la Libye, le présentateur du 20 Heures, David Pujadas, a choisi en 2° place, de nous parler de la météo nucléaire en provenance directe du Japon.         Ce fut un instant de bonheur. Qui m’a rappelé les Guignols de l’Info, au moment de la première guerre du Golfe. La marionnette de Poivre d’Arvor, qui avait été envoyé sur le terrain, terminait son reportage par : « Et s’il ne se passe plus rien, je n’hésiterai pas à vous rappeler ».         Cette fois-ci, la marionnette était à l’antenne en direct.         En résumé, le fouteur de trouille de service nous a « informés » que ce jour ou demain allait passer sur notre tête le nuage nucléaire nippon, mais que nous ne sentirions rien parce que nos instruments n’arriveraient même pas à mesurer les radiations tant elles sont infinitésimales.         Pour de l’information, c’est de l’information. Même pas capable de fournir un milli sievert dans notre trouillomètre. Pas de quoi remplir les pharmacies et d’aider à la vente des masques de la H1N1 aux comiques conséquences.         Peut-être que demain ! Faut l’espérer pour lui ! Sinon, il va être le premier journaliste annonçant des nouvelles inexistantes. Les fausses nouvelles, on avait déjà connu. La chaîne s’excusait d’avoir enterrer une personnalité vivante.         Mais là, on nous tchnobylisait à l’envers, comme si l’on avait des remords du nuage qui avait eu la gentillesse de faire le tour de nos frontières. Les tirets sur la carte de France avait fait fonction de ligne Maginot pour une fois efficace.         On rétorquera que c’est le principe de précaution appliqué jusqu’à son extrême. Quand on sait qu’un malheureux scanner nous refile des doses 1000 fois supérieures à cette absence de nuage ! Quand on doit en faire 2 par an, on achète toutes les pilules d’iodure de sodium des pharmacies circonvoisines. Ou l’on rigole au premier masque croisé.         La grand messe du 20 H est sacrée. Et son présentateur est téléréactif.         Il n’en reste pas moins que demain, nous devrions guetter le ciel pour tenter, au fond de nous, de nous rassurer et de  continuer à apprécier les épîtres de l’apôtre bénissant urbi et orbi notre monde nucléarisé.  Note à benêt : Eviter les épinards à la florentine, les milkshakes et tout le reste.          

 

 

11 réflexions sur « Et le nuage, il est où? »

  1. [b]Eh bien voilà, Jacques, il ne manque la photo du nuage fantôme..

    A défaut de nuage, j’en connais un qui est sceptique :

    Regardez le, le pauvre.
    Eh bien il mangera des pissenlits (par la racine, s’il persiste à aimer ce légume vert)

    [img]http://aude91.canalblog.com/images/popeye.jpg[/img]

  2. Sophy, je suis passé par le chrome de Google pour arriver au bout.
    J’ai oublié d’ajouter dans le NB: prière d’attendre le réassort pour se munir du compteur Geiger, indispensable pour mesurer l’absence de radiation.(300€ le modèle idoine)

  3. [b]Bon si çà marche avec le « Chrome », surtout ne changez plus.
    Mais C4N nous recommande Firefox, personnellement, je ne « jure » plus que par Firefox.

    300€ le compteur Geiger. A ce prix là, je préfère encore ne rien savoir.
    (Et la photo ?)
    [/b]

  4. [img]http://www.come4news.com/images/comprofiler/plug_profilegallery/3804/pg_812179535.jpg[/img]

  5. [img]http://www.come4news.com/images/comprofiler/plug_profilegallery/3804/pg_2010369235.jpg[/img]

  6. [b]Trop mignon, le nuage avec l’ange, mais je pense que Jacques voulait parler de celui-ci :

    [img]http://hiroshimabomb.free.fr/romeo2.jpg[/img][/b]

  7. Quel bonheur, vos illustrations! En quelques images, tout est dit. L’avantage des images est de n’avoir besoin, comme la musique, la danse, de commentaires. L’universalité qui nous manque tant est de retour, grâce à vous. Merci.

  8. Mais bien sûr, Mozarine. Avec un clavier devant soi, on, -je,- cherche le mot, la formule, la pertinence qui va respecter l’idée ou le sentiment. Et de savoir qu’on n’y arrivera jamais alors qu’une musique ou une image, pas un cinéma, peut le faire à notre place conduit à la satisfaction. Et ce n’est pas rien dans tous les sens du terme.

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