Du 12 au 16 septembre 2010, le congrès mondial de l’énergie a battu son plein à Montréal. Très peu médiatisé, certains sujets ont quand même eu une importance capitale si l’on considére notre dépendance au pétrole. Cependant, très peu d’importance a été donnée à l’ère « post-pétrole ».

Je crois que même si selon plusieurs spécialistes, nous avons encore une cinquantaine d’années avant l’épuisement des stocks connus de pétrole, il nous faut déjà commencer à parler de son héritier.

Entre plusieurs autres alternatives, une qui semble très réaliste est l’hydrogène. Sans m’attarder aux autres usages du pétrole, je vous décrierai qu’est-ce l’hydrogène et à quoi il pourra servir dans les transports.

L’hydrogène est le premier élément chimique du tableau périodique des éléments. À la température de la pièce il est sous forme gazeuse et dans l’Univers, il est l’élément le plus abondant.

Il est le principal composant d’entre autres, les étoiles et les planètes gazeuses. Il est également un composant de l’eau et de toute forme de vie sur terre. Pour ce qui nous intéresse présentement, il a un pouvoir énergétique de 120 mégajoules par kilogramme ce qui le place loin devant le pétrole et de ses 45 mégajoules par kilogramme.

De plus, lors de sa combustion il produit seulement de la vapeur d’eau ce qui réduit donc ses émissions de gaz à effet de serre zéro. Certains points restent cependant à travailler afin qu’il puisse succéder au pétrole. Principalement, il est difficilement stockable et il présente un grand risque de combustion et d’explosion.

 

De nos jours, l’hydrogène est utilisé lors du lancement des navettes spatiales et sa production actuelle pourrait combler 1,5% de la demande d’énergie mondiale. Effectivement, c’est très peu mais si les bonnes personnes sont prêtes à mettre de l’argent afin d’augmenter cette production, des compagnies de transport pourraient être créées, vient ensuite le stockage et la distribution.

Évidemment, j’extrapole sur plusieurs années, mais selon la théorie du pic pétrolier, la production de pétrole serait présentement à son maximum ce qui veut dire qu’une autre énergie devra prendre graduellement sa place dans les prochaines décennies. Présentement, deux pistes sont suivies par les scientifiques. La plus avancée est celle de la pile à combustible et l’autre est celle la fusion de son noyau. La pile à combustible utilise une réaction entre l’hydrogène et l’oxygène de l’air. Cette réaction libère de l’énergie et comme mentionné plus tôt, de l’eau. Elle pourrait être utilisée dans les automobiles comme source d’énergie alternative en plus de l’essence au début mais par la suite, les véhicules pourraient être entièrement propulsés par cette pile qui est totalement silencieuse. Quant à la fusion du noyau, son but est de créer la même réaction qui se passe dans les étoiles. Si cette piste venait à être rentable et sécuritaire, elle pourrait, selon les spécialistes, mettre fin au règne du pétrole.

 

En conclusion, l’hydrogène est trois fois plus réactif que le pétrole et totalement écologique si on considère seulement lorsqu’il est utilisé. De plus, les deux pistes présentement étudiées sont très prometteuses et une pourrait même nous délier de notre dépendance au pétrole. Bref, l’hydrogène pourrait bien être l’héritier de pétrole mais seulement l’avenir nous le dira.

 

Olivier L. Larouche

 

Sources

http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9pendance_au_p%C3%A9trole

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A8ne

http://www.ruedelenergie.com/?L-hydrogene-energie

http://www.rfi.fr/fichiers/mfi/sciencetechnologie/845.asp