Nombreuses sont les expériences malveillantes tenues secrètes par les gouvernements.

Ces dangereuses et dégoutantes manières de faire évoluer la science nécessitent souvent la prise de cobaye aux dépens de certains peuples.

Il peut s’écouler plusieurs années avant qu’on se rendre compte des conséquences terribles que peuvent avoir ces tests inhumains. Dans les années 40, plus précisément de 1946 à 1948, les États-Unis ont pratiqués d’ignobles expériences sur des habitants du Guatemala. En effet, les tests qualifiés de « crimes contre l’Humanité » par les gens de ce pays consistaient dans le fait de déterminer si la pénicilline pouvait être utilisée afin de prévenir les maladies transmises sexuellement.

Les quelques 1500 personnes choisies contre leur gré pour ces tests étaient des gens déjà sensibles. Aucune d’entre elles n’était au courant de la nature de ces  expériences. Elles se devaient toutes de transmettre des maladies type MST sans pour autant être traitées si elles contractaient des infections comme la syphilis ou la blennorragie.

Tout d’abord, les scientifiques transmettaient des gènes infectés à des prostituées qui devaient coucher avec des soldats ou des détenus. Cependant, les chercheurs ont vite remarqué que peu d’hommes étaient infectés de cette manière donc ils ont directement introduit les gènes souillés par ses infections dans les cobayes. Ces derniers étaient des soldats, des prisonniers et même des personnes atteintes de maladies mentales. Il semblerait même qu’un décès fût constaté lors de ces horribles évènements.

La secrétaire d’État, madame Hillary Clinton, ainsi que la ministre de la santé, madame Kathleen Sebelius, du gouvernement américain ont tenu à s’excuser après plus de 60 ans de silence. Ces actes, financés par une bourse provenant d’Instituts américains de la santé (NIH) qui elle même fût accordée par le Bureau sanitaire panaméricain, sont décrits comme « répréhensibles » et « clairement contraire à l’éthique » par les deux dames.

Le président du Guatemala, monsieur Alvaro Colom, porte plainte envers les Américains face à ce crime odieux dit « Humanitaire ». De plus, monsieur Nery Rodenas qui est directeur du Bureau des droits de l’homme de l’archevêché de Guatemala a ajouté que : « Même si les États-Unis sont une superpuissance, ils ne peuvent pas faire ce genre d’expérimentations. Ils ont utilisé des Guatémaltèques comme des rats de laboratoire, il est important que les familles des victimes soient dédommagées. ».

Personnellement, je trouve ces expériences dégoûtantes. Le gouvernement américain aurait pu au moins informer les gens de la nature de la recherche. Remarquez, il n’est pas évident d’expliquer à une personne souffrant d’une maladie mentale qu’elle servira de cobaye dans de vulgaires tests qui profiteront aux habitants américains.

Je ne blâme pas tous les États-Unis mais je crois tout de même que ce pays aurait dû, en tant que pays développé, être plus responsable et honnête dans ses démarches. Il est certain que beaucoup d’autres expériences de ce genre ont eu lieu dans le passé et probablement que d’autres arriveront dans le futur sans qu’on puisse y faire quoi que ce soit.

Et malheureusement, j’ai l’impression que les inégalités entre les peuples, qui ne datent pas d’hier, sont toujours bien présentes dans notre société et ce n’est pas demain que nous pourrons changer cela. Mais il n’est jamais trop tard pour agir et s’opposer à ce que nous pouvons juger de « crime humanitaire ».

 

Selon des articles de:

http://news.fr.msn.com/m6-actualite/monde/article.aspx?cp-documentid=154830970

http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/lemonde/archives/2010/10/20101001-202417.html

 

-Mark-André Bergeron