Espionnage : le QG des agents français menacés par un attentat !


La DCRI, le renseignement intérieur français, a échappé au drame, révèle la presse aujourd'hui.

Jeune Français converti à l’islam, diplômé en électronique, ­Rany A. préparait un attentat au véhicule piégé contre le siège de la DCRI  lorsque la police est ­venue l’arrêter, à son domicile de Presles-en-Brie (Seine-et-Marne), le 16 décembre 2008.

Il avait repéré les lieux, prévu de dérober deux cent kilos d’engrais chimique dans une entreprise voisine, demandé à un complice de voler un camion pour en faire une bombe roulante. Mais il ignorait qu’il était surveillé . L’attention des policiers avait été attirée, en mars 2007, par des messages que le jeune islamiste avait échangés, via une boîte mail codée, avec un djihadiste français arrêté en Irak, Peter Cherif, membre d’une filière partie du 19e arrondissement de Paris.  

Depuis le début des années 90, les terroristes choisissent les sièges de services de renseignement comme cible pour leur importance symbolique.

Le 25 janvier 1993, un terroriste pakistanais du nom Mir Amal Kansi  a parqué sa voiture le long de la route menant au portail d'entré de la CIA, à Langley. De là, il a ouvert le feu à la kalachnikov sur les employés qui se rendaient au siège de l'Agence, tuant deux agents  et blessant trois autres.

Trois ans plus tard, deux terroristes davidiens, Thimothy McVeigh et Terry Nichols,  organisaient un attentat contre le siège du FBI à Oklahoma City, tuant 185 personnes. La polémique fait toujours rage pour savoir si l'un de deux suspects, repéré en Indonésie en compagnie de Ramzi Yousef, le cerveau des attentats de 1993 contre le World Trade Center, était ou non financé par des groupes islamistes.