Ce ministre de l’Immigration s’est permis jeudi 19 août à Washington de critiquer une mesure de Barak Obama concernant le déblocage de 600 millions de dollars pour le renforcement de la sécurité à la frontière mexicaine.
Bien sur, cette critique fait écho aux dernières déclarations de son chef Sarko, déclarations en total désaccord avec la réglementation européenne au passage … Mais bon on le connaît, rien de tel pour reprendre des voix pour 2012.
Ce qui est vraiment lamentable, c’est déjà de se permettre de critiquer le président Obama, pour qui se prend t-il, c’est qui Besson, un américain le connaît il ? Je pense qu’il se prend pour un ministre réalisant de grandes réformes malgré l’opposition des français, des européens et même de la presse Américaine.
Mais plus il aura d’opposition contre ses décisions, plus il sera content, il faut le voir argumenter dans les médias, il se sent en permanence attaqué, critiqué, à juste titre la plupart du temps, mais il aime ça. Plus on lui explique qu’il serait bien de « sentir » les réformes, d’écouter la détresse des « sans papiers », de comprendre que
Eric Besson critique la décision de Barak Obama, mais franchement, je pose la question, n’est il pas plus sain d’empêcher certains mexicains de rentrer aux Etats-Unis, afin justement d’éviter les problèmes que l’on a en France qui sont les mêmes chez eux, c’est à dire ce cirque de la reconduite aux frontières, avec tout ce que cela engendre comme tristesse, problèmes ?
Nous avions les frontières il n’y a pas si longtemps, cela permettaient de réguler l’arrivée des étrangers voulant s’installer illégalement. La frontière n’avait rien de choquant, elle empêchait aussi le trafic à « haute dose ».
Et puis Mr Besson, l’Amérique offre toujours sa tombola annuelle, permettant à des centaines d’étrangers de venir vivre dans ce magnifique pays, à bien des égards, voilà un esprit qui perdure depuis longtemps, rien à voir avec vos mesurettes mesquines, votre ton constamment arrogant, vos décisions n’allant pas dans l’air du temps, et qui seront, j’espère vite oubliées et supprimés si la gauche se réveille ou bien Eva Joly.
Mr Besson balayez devant votre petite porte avant de vous égarer et de tenter de prendre de la hauteur, ce n’est pas possible pour vous, la hauteur. Avez-vous pensé à l’image que vous présentez aux français, à l’Europe et maintenant aux Américains (bien que eux franchement, votre déclaration, ils doivent bien s’en tamponner le coquillard, comme on dit chez nous) ?
Non vous en avez rien à faire, vous croyez fermement à ce que vous faîtes, vous vous enfermez dans vos convictions, enfin vos convictions si vous en avez, car votre volte-face Royal/Sarko, démontre bien votre légèreté dans ce que vous croyez.
Non ce que vous aimez, c’est vous montrer finalement, régulièrement dans les médias, vous aimez ça, avouez le ! Vous adorez aussi le combat politique, c’est à votre honneur, mais le jour où vous aurez en face de vous une ou un vrai combattant pour argumenter, une Eva Joly par ex, cela vaudra le détour.
Bien sur, vous pouvez vous permettre de critiquer une telle décision américaine, mais cela vient tellement d’un fond de stratégie, pour tenter de vous dépêtrer de la nouvelle décision prise par l’incompétent Sarko concernant les roms, cela renifle à plein nez la petite tactique politicienne de votre cher, car finalement ne vous prenez pas pour ce que vous n’êtes pas, vous n’êtes que la voix de votre cher, un espèce de mégaphone, répétant inlassablement sa doctrine. Vous n’êtes que ça, M. Besson.
La technique du détournement d’information, qui ne vous plait pas, pour parler d’autre chose, cela en devient vraiment pitoyable. Et puis franchement M. Besson, vous n’êtes vraiment plus crédible, être ministre de l’immigration avec un tel mépris de l’humain, oui bien sur, vous argumenterez comme vous le faites souvent « …alors comment vous feriez à ma place ? ».
Et bien justement je suis pas à votre place, vous avez choisi ce job, à vous d’exprimer une grandeur humaine, des idées visionnaires pour ce monde ouvert. Regarder en arrière, cela à du bon parfois, lorsqu’il y avait les frontières, tenez sous Mitterrand, vous étiez de sa famille avant non ? Il a dû vite vous repérer. Et bien à cette époque, pas si lointaine, nous avions plus de problème avec les étrangers ? Non. Depuis que cela est devenu un argument électoral, vous avez saisi le « produit immigration » et vous ne le lâchez plus, avec une constance lamentable et un total manque d’humanité et de vision à long terme.
Que pensent les Américains des déclarations D’Éric Besson ?
Réponse : rien.