Lorsqu’on met un enfant au monde, la joie doit être présente. Inimaginable de penser l’inverse sans heurter l’opinion publique. Or, il s’avère que toutes les mères ne sont pas comblées et joyeuses, à l’idée de rentrer chez elle avec leurs nouveaux nés, après le séjour à la maternité. Beaucoup de sentiments peuvent expliquer cela comme par exemple :


 L’angoisse de ne plus avoir les professionnels à côtés de soi.

– La peur de ne pas réussir à subvenir aux besoins de son bébé.

– L’appréhension de ne pas réussir à tout gérer avec les aînés comme avant.


Les jours passent et la jeune mère se laisse submerger par ses doutes, ses angoisses sans oser dire que cela ne va pas à son entourage. Comme tout le monde le sait, dans les premiers temps les nuits sont difficiles, car, bébé réclame environ toutes les trois heures. La fatigue s’installe donc progressivement, sournoisement. La jeune mère puise dans ses réserves, jusqu’au bout de ses possibilités pour être et rester la mère parfaite, mais un jour les nerfs lâchent, les larmes sont plus présentes qu’au début et c’est le commencement d’un profond malaise qui ne quitte plus sans aide extérieure.

Tous ces sentiments portent un nom : L’épuisement maternel appelé aussi burn-out maternel. Voyons ensemble, de quoi il s’agit précisément.

 

Si je vous parle de Stéphanie Allenou ? Est-ce que ce prénom et nom vous évoque quelque chose ? Stéphanie Allenou est une mère de trois enfants. Précisément, d’une fille aînée et de deux jumeaux. C’est lors de la naissance de ses jumeaux qu’elle a été victime d’un état d’épuisement maternel. Et pourtant, éducatrice spécialisée de métier, on aurait pu penser qu’elle avait toutes les armes pour faire face à un tel problème.

Cette femme a eu le courage d’écrire un livre témoignant de son épuisement maternel pour aider les autres femmes pouvant en être victime.

 

 

Je dis bien courage, car il n’est pas évident de témoigner et d’avouer publiquement d’avoir quelques fois agit un peu brusquement, à l’encontre de ses enfants à cause d’un épuisement extrême.

 

Le burn-out maternel commence en effet par une extrême fatigue, puis l’épuisement engendre des faits et gestes qui peuvent être brutaux, des envies de partir pour fuir enfants et mari. Des envies de partir pour tout juste retrouver la paix parce qu’on ne supporte plus le bruit, les obligations et contraintes du quotidien.

 

Stéphanie Allenou a fondé une association appelée : « Tribuletsens » en avril 2010. Une EURL qui porte un nom très symbolique pour cette courageuse maman.

 

TRIBU : pour la famille.

 

SENS : celui qu’on veut donner à sa vie, les valeurs que l’on souhaite véhiculer.

 

La conjonction ET : qui matérialise les liens.

 

Elle a quitté son emploi d’éducatrice spécialisée pour aider ces autres femmes à sortir de leurs épuisements maternels.

 

 

Auteur de « Mère épuisée » publié en mars 2011, on peut dire que cette femme mérite bien des applaudissements pour son courage et son dénouement pour autrui ! 

Ayant lu son livre (que dis-je ? dévorée son livre !) je suis en total admiration pour cette maman. 

 

Madame Allenou, si par le plus grand des hasards, vous lisez cet article que je vous dédicace et bien sachez, que j’ai été bouleversé par votre livre, émue, j’ai ri parfois, car vous avez un humour très appréciable et du fond du coeur…Merci !