Bientôt, une grande invention verra le jour, pour réduire encore notre impact sur l’environnement…En attendant , je vous invite à imprimer cet article et à le lire rapidement. Pour les commentaires, un post – it sur votre écran devrait faire l’affaire…
Le développement durable, les problèmes d’environnement….que d’arguments, il y a quelques années, pour nous culpabiliser dès lors que l’on refusait de passer du papier à l’ère numérique. Non seulement, on se faisait taxer (discrètement bien entendu) de rétrograde, mais en plus on nous présentait comme des individus, se moquant de l’avenir de la planète.
Les arguments sonnaient bien, et paraissaient incontestables et incontestés (de manière voyante en tout cas). Tout le monde semblait percevoir l’intérêt de recevoir un courriel plutôt qu’une facture papier. L’économie ainsi réalisée profiterait à la planète. Tous les opérateurs s’y sont alors engouffrés. La poste, E.D.F., G.D.F., les Banques, Assurances,…Quelle économie pour la planète, mais aussi (et surtout) pour le budget de ces entreprises, qui en quelques années ont divisé par 6 voire 7 leur facture d’affranchissement. C’est quelques centaines de milliers d’euros, qui ne tomberont pas dans les caisses des défuntes P.T.T.
Aussi, lorsque l’Agence de l’Environnement et de la maitrise de l’énergie (ADEME) publie son étude sur l’impact d’un courrier électronique, c’est tout le raisonnement, qui vacille. Conscient que ces données sont connues depuis le départ, on comprend alors mieux l’utilité des lobbying en France.
Sans trop entrer dans le détail, un mail correspondrait donc à 19 grammes de CO2, ce qui est peu, pris individuellement, mais énorme au vu du nombre de courriels échangés, chaque année. Aussi, on voit déjà apparaitre des conseils pour réduire nos émissions de courriers électroniques, et on nous conseille, pour économiser et réduire notre impact sur l’environnement, d’imprimer les mails que l’on reçoit dès lors qu’ils contiennent au moins 4 pages. 4 pages, cela me rappelle quelque chose .Oui, les factures, que l’on reçoit des principaux services publics, contiennent tous déjà 4 pages. Comme c’est étrange. Donc, pour réduire mon impact sur l’environnement, c’est décidé j’imprimerai mes factures, que j’ai demandé à recevoir par voie électronique. Cela reste illogique, mais si on peut en rire, un acteur de la vie publique est resté étrangement silencieux sur le sujet.
Il faut dire, que cette Institution a appris, grâce à ce rapport, qu’une utilisation collective d’un même réseau pour l’envoi d’informations apparaissait encore plus nocive pour l’environnement. Quelle Institution s’amuserait à dégrader cet impact …Vous avez deviné…Europe Ecologie Les Verts doit ce soir se mordre les doigts d’avoir promu, à si grande échelle, son vote électronique pour départager ses candidats..
En plus, Europe Ecologie a montré son mépris de la transparence des élections à cette occasion, rejoignant ainsi .. l’UMP et me Modem qui organisent également leurs primaires par internet.
Parce que des élections libres et démocratiques doivent être transparentes, il faut exiger des votes avec de vrais bulletins. Depuis quelques années le vote par internet ne fait que s’étendre : il a été utilisé pour les prud’hommes à Paris, imposé pour l’élection des membres du conseil de l’ordre des infirmiers, autorisé pour les élections des représentants des CE dans les entreprises, pour les élections des membres des conseils des universités, pour l’Assemblée des Français de l’Etranger (qui ensuite élit 12 sénateurs), etc.
Pour agir : http://www.ordinateurs-de-vote.org/Comment-agir.html