« Le compte d’auteur est une arnaque » : voilà un jugement définitif que l’on entend bien souvent. Mais qu’en est-il exactement ?
Par ce procédé, l’auteur verse une rémunération à l’éditeur, qui joue le rôle d’un prestataire de service, et devant assurer la publication et surtout la diffusion de l’ouvrage. Et cette pratique est une réalité ancienne dans notre pays ; l’éditeur Bernard Grasset y a eu recours à l’aube de sa carrière, il a notamment fait payer à Marcel Proust la fabrication de son livre Du côté de chez Swann (1913). Mais c’est seulement avec la loi du 11 mars 1957 sur la propriété littéraire et artistique que le compte d’auteur va bénéficier d’une définition légale (article 49 de ladite loi, repris dans l’article L. 132-2 du Code de la propriété intellectuelle du 1er juillet 1992). Si le compte d’auteur est un procédé légal, encore faut-il expliquer son impopularité en France, et sa fréquente assimilation à une escroquerie.
En fait, les méthodes de certaines firmes ont beaucoup contribué à cette mauvaise réputation – et en particulier La Pensée Universelle, fondée en 1970 par Alain Moreau. Sans en informer les auteurs, cette société évaluait à la hausse les coûts de fabrication des ouvrages (multipliés par deux ou par trois). Les services qu’elle proposait étaient parfaitement inefficaces, tant sur le plan de la publicité – presse, radio, télévision – que sur le plan de la diffusion (fantomatique). Le plus grave est que, malgré la référence à un prétendu comité de lecture, il n’y avait aucune sélection des manuscrits, ce qui entraînait la publication d’ouvrages impubliables, sur la forme (coquilles, fautes d’orthographe, etc.) comme sur le fond (livres passibles de poursuites judiciaires). Mais si La Pensée Universelle est en sommeil (la marque a été reprise en 2007 par le groupe ICS mais aucun livre ne semble avoir été publié depuis 2005), d’autres sociétés sont de nos jours accusées d’utiliser des méthodes similaires.
De prime abord, La Société des Ecrivains (fondée en 1997) ne saurait être considérée comme un ersatz de l’ancienne firme d’Alain Moreau ; elle prend à sa charge le coût du tirage de lancement des ouvrages (en impression numérique), et ne fait payer à l’auteur que la réalisation de la maquette, en trois tiers (au moment de la signature du contrat, à la remise du bon à tirer, et à la remise de 25 exemplaires à l’auteur). Bien entendu, elle met également à la disposition de ses auteurs « une logistique de distribution et de diffusion », pour « assurer ainsi une diffusion aussi large que possible de leur œuvre ».
Mais le cas de Pierre Rambla, qui a publié Le Cirque rouge début 2008, un livre sur l’affaire Ranucci – du nom du meurtrier de sa fille Marie Dolorès – amène à s’interroger sur cet éditeur. Premier élément troublant : c’est seulement huit jours après l’envoi du texte qu’Henri Michel (le journaliste qui a épaulé Pierre Rambla dans la rédaction de son travail) reçoit une réponse. Non pas une lettre d’acceptation ou de refus du manuscrit, mais un « contrat pour la réalisation, la distribution et la publication d’œuvres littéraires ». On peut se demander comment La Société des Ecrivains a pu examiner le texte dans un délai aussi court – si examen il y a eu.
D’après l’article 8.2 de ce contrat, Pierre Rambla doit verser 3 600 euros pour la maquette de son livre (évalué à 300 pages) ; somme finalement ramenée à 3 000 euros. Or, renseignement pris, la réalisation de la maquette devrait revenir beaucoup moins cher ; « 3 000 euros, c’est 35 % de trop » nous indique un imprimeur parisien. En clair, cette somme sert probablement à financer la totalité du tirage de lancement, et pas uniquement la maquette de l’ouvrage. L’auteur paierait donc intégralement la fabrication de son livre sans le savoir, et selon l’article 7.5 du contrat, il ne touche que 20 % sur chaque exemplaire vendu !
Enfin, il a été convenu contractuellement (article 6) que Pierre Rambla verse le dernier tiers de sa rémunération après avoir reçu les 25 exemplaires qui lui sont destinés. N’en ayant reçu que deux, l’auteur refuse de verser cette somme tant qu’il n’aura pas reçu les 23 autres volumes. La Société des Ecrivains réplique en réclamant – au mépris de ses obligations contractuelles – le versement du solde du compte avant d’envoyer les exemplaires restants, et finit par retirer Le Cirque rouge de la vente. Résultat : Pierre Rambla « a été dans l’impossibilité de présenter son livre à diverses manifestations » et « subit un préjudice important quant à la diffusion de son ouvrage », comme le souligne son avocate Me Sandrine Venzoni dans sa mise en demeure à l’éditeur, afin qu’il envoie les exemplaires contractuellement prévus à l’auteur. Finalement, celui-ci n’ayant toujours pas reçu lesdits exemplaires, il décide de porter plainte contre la firme.
La Société des Ecrivains n’est certes pas la seule à proposer ce type de contrat très onéreux – dit « à participation maquette » ; à titre d’exemple, l’écrivain Frédéric Candian a du verser 2 260 euros pour la publication de son polar (Justice) aux éditions Bénévent (basées à Nice). Heureusement, d’autres firmes proposent des tarifs plus raisonnables : pour ses deux romans fantastiques Le sceau de Succubatch et Deux âmes dans l’antre des fous parus chez Publibook, ce même auteur a respectivement payé 1 250 francs (un peu moins de 200 euros) et 203 euros. En fait, ces sommes sont destinées à la mise en forme des ouvrages, après quoi Publibook fabrique les exemplaires en fonction des commandes reçues ; les livres sont également proposés au lectorat sous forme de fichiers PDF.
Ceci dit, quelle que soit la société, nombre d’auteurs sont confrontés au même souci : la diffusion de leurs œuvres. En clair, ils sont souvent obligés de payer de leur personne. Nous avons contacté Publibook pour en savoir plus sur la diffusion des livres ; réponse : « Nous ne répondons pas aux enquêtes par téléphone. ». Auteur de sept ouvrages parus chez cette firme, Robert Hautlecoeur est bien plus précis. Selon lui, tout en informant l’auteur qu’il n’assurera pas la diffusion de son livre, Publibook propose des documents de publicité sur les lieux de vente (affichette, cartons de présentation) moyennant finances modérées, du rédactionnel sur leur site, des offres de participations à des salons d’écrivains, et les services d’un attaché de presse. Ceci dit, cet auteur ne cache pas que cette firme n’est « pas très efficace au niveau marketing » ; si il a pu vendre des exemplaires de son essai Bon appétit Messieurs ! La grande prédation économique en France (2005), c’est semble t-il grâce à lui et à ses contacts (il a été plusieurs fois invité sur Radio Courtoisie). De son côté, Frédéric Candian explique que « les auteurs “Publibook” se sont fédérés à une époque pour “ booster” la promo de leurs livres » ; mais selon lui, « l’initiative n’a pas duré » et « le forum réservé aux auteurs sur le site publibook.com a été tout simplement supprimé ». Bien plus grave : certains auteurs – tel Frédéric Candian pour son roman Justice paru, rappelons-le, chez Bénévent – ne sont même pas informés du montant du tirage de leur livre, voire du nombre d’exemplaires vendus par l’éditeur !
On comprend mieux, dès lors, la mauvaise réputation du compte d’auteur en France. Et pourtant, il n’ y eut pas moins de 6 609 auteurs (dont 525 pour la seule année 1988) qui publièrent leurs œuvres à La Pensée Universelle entre 1970 et 1990, date de la démission de son fondateur. Plus récemment, on constate que pour la seule année 2007, 533 auteurs ont été publiés à La Société des Ecrivains, dont 14 qui y ont publié deux livres, et un autre en ayant publié trois, soit un total de 549 titres.
En fait, si le compte d’auteur connaît un tel succès malgré son impopularité, c’est parce qu’il comble un vide. La sélection des manuscrits dans l’édition traditionnelle est pour le moins sévère : Le Seuil ne publie que 150 nouveaux auteurs pour 4 000 manuscrits reçus en un an, Gallimard en reçoit 7 250 par an, et ne publie que 155 nouveaux auteurs. Evidemment, cette politique contribue à grossir les rangs de ceux qui ont recours au compte d’auteur. S’ajoute à cela la méconnaissance, voire l’ignorance des us et coutumes du système éditorial français – « je ne connaissais rien au milieu de l’édition » explique Frédéric Candian – voire de la pratique du compte d’auteur. En outre, nous trouvons chez nombre de ces aspirants écrivains l’aspiration, coûte que coûte, à voir leur oeuvre exister sous forme de livre. Mais il y a aussi la volonté de se faire plaisir, le plaisir de voir son livre imprimé, et c’est un plaisir que l’auteur entend faire partager à sa famille, à ses amis ; Robert Hautlecoeur reconnaît que « c’est pour sa descendance, ses amis et relations » qu’il a publié certains de ses ouvrages chez Publibook. Enfin, il ne faut pas oublier que le livre permet de véhiculer un message. Par exemple, les autobiographies et les recueils de poésie sont pour leurs auteurs l’occasion de transmettre une émotion, les auteurs d’essais entendent de leur coté transmettre un savoir, des connaissances. D’ailleurs, la volonté de communication est inhérente à la volonté de publication. Comme le dit la sociologue Nathalie Heinich : « écrire pour publier, c’est écrire pour les autres ». Or, à partir du moment où nous écrivons pour les autres, c’est que nous pensons avoir des choses à leur dire, à leur transmettre, à leur apprendre. Ce désir de communiquer est sans doute plus fort encore chez ceux qui se font publier à compte d’auteur puisqu’ils sont prêts à financer la fabrication de leur ouvrage.
Selon Roger Gaillard, qui anime l’Observatoire indépendant de l’édition, on peut estimer à 171 le nombre d’éditeurs francophones pratiquant, peu ou prou, le compte d’auteur. Internet peut-il signifier le déclin, ou la disparition de ce procédé ? Sans doute non. Les sociétés spécialisées sont tout à fait conscientes du rôle capital du Web pour attirer vers elles de nouveaux auteurs. Et pour nombre d’écrivains en herbe, la mise en ligne de leurs textes n’a sans doute guère plus de signification que s’ils étaient restés à l’état de manuscrit. A leurs yeux, le seul moyen d’obtenir le statut d’écrivain c’est l’édition et la diffusion de leurs écrits sous une forme concrète, et donc sous la forme d’un ouvrage, broché ou relié. En conclusion, on peut prédire que le compte d’auteur a encore de beaux jours devant lui.
Cet article devait être publié dans un hebdomadaire national à la fin de l’année dernière. Cette publication n’ayant pas eu lieu, j’ai décidé de mettre l’article en ligne sur C4N.
Bonne lecture à tous et à toutes !
Amicalement,
Frédéric.
[b]Frédéric[/b],
bonsoir…
[b][i]« Le compte d’auteur est une arnaque »[/i][/b] : non seulement, je le pense, mais, je suis persuadé que je ne suis pas le seul à avoir cette opinion !
Je ne conçois pas, [i]et je n’ai jamais conçu[/i], le fait de devoir payer quelque chose pour faire lire mes écrits, pour les faire diffuser… Le travail intellectuel, c’est un travail de création, qui mérite une rémunération !
D’ailleurs, lorsque je rédige un article pour un média, je suis rémunéré dès lors que mon papier a été accepté et publié !
La majeure partie des éditeurs, qui publient [b] »à compte d’auteur »[/b], laissent les auteurs se débrouiller par eux-même ! En effet, ces éditeurs, que je considère comme des [b] »escrocs »[/b], ne s’occupent, ni de la [b]promotion « média »[/b], ni de la [b]promotion « commerciale »[/b], , ni de la [b]diffusion des livres[/b], laissant les pauvres auteurs se charger de tout, sauf de [b]la mise en page[/b] et de l'[i]impression[/i] qui sont payants !
[u][b][i]C’est une arnaque, un viol de la création intellectuelle, un viol de la pensée, qui devrait être formellement interdite par la Loi française ![/i][/b][/u]
Mais, que peut faire un auteur, qui n’est pas connu, sachant que ses œuvres sont refusées par des éditeurs classiques publiant [b] »à compte d’éditeur »[/b] ? Malheureusement, il est obligé de se tourner vers ces éditeurs publiant [b] »à compte d’auteur »[/b], se livrant corps et âme à ces margoulins de l’édition…
Cependant, tout ceci a une fin, ce, grâce à Internet !
En effet, il existe de jeunes éditeurs, qui, comme les éditeurs classiques, publient uniquement [b] »à compte d’éditeur »[/b], prenant en charge la [b]mise en page[/b], l'[b]impression[/b], la [b]promotion « média »[/b], la [b]promotion « presse »[/b], la [b]diffusion[/b]… des livres, dont ils ont accepté les manuscrits ! Qui plus est, chaque auteur reçoit des droits d’auteur sur les ventes de son (ses) œuvre(s) !
Cela a été le cas pour mon ouvrage politique, [i][b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b][/i], qui a été publié aux [b]Éditions Veevre[/b] [u]en mars 2009[/u], et qui est disponible
– [u]soit sur le lien [b] »partenaires come4news »[/b][/u] [b]:[/b] [url]http://www.vosromans.fr/partenaires/partC4N.html[/url]
– [u]soit sur le lien des [b]Éditions Veevre[/b][/u] [b]:[/b] [url]http://www.vosromans.fr/romans/divorce.html[/url]
Malheureusement, mais cela participe à un autre débat, pour mon éditeur, mais pour d’autres jeunes éditeurs, il est difficile de vendre les publications à de gros libraires, à des libraires classiques…
Aussi, il a été obligé, pour ce qui le concerne, de créer sa librairie en ligne : [url]htpp://www.vosromans.fr[/url] !
Mais, il vous en dira certainement plus, puisque , je lui ai envoyé le lien de votre article pour voir s’il ne pourrait pas vous laisser un commentaire…
Pour continuer dans le débat de votre article, je vous ai interviewé dans mon papier : [i][b]« Accusée, Levez-vous ! »[/b][/i], [u]publié le 6 juillet 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=27723[/url] ,
en mettant en avant la difficulté, pour tout auteur, de se faire éditer en France, je vous avais demandé fait remarquer que votre livre, [i][b]« Justice : mise en examen »[/b][/i], était publié par un éditeur installé aux États-Unis, tout particulièrement à Wilmington dans le Delaware.
C’est dire, si, au vu de votre réponse, et je vous cite : [b][i]« Mon livre est, pour reprendre l’expression d’un magistrat, « judiciairement incorrect ». Cela explique t-il les refus que j’ai essuyés ? Je n’en suis pas si sûr. Certes, certains éditeurs refusent des manuscrits dont le contenu leur paraît trop « sensible », dirons-nous. Ceci dit, j’ai étudié le monde de l’édition durant des années – ma thèse est en grande partie consacrée à l’édition à compte d’auteur – et je peux vous certifier que pour un écrivain lambda, qui n’a pas de relations, publier sa prose n’est pas une mince affaire, quelle que soit la qualité du manuscrit. Je me suis donc adressé à mon premier éditeur – William Lamprey, des éditions Underbahn, que je remercie ici – , qui a accepté de publier mon nouvel ouvrage. »[/i][/b], rien n’est fait, dans notre pays,
[i]- pour aider les nouveaux auteurs à se faire publier et à vivre de leurs œuvres,
– pour aider les jeunes éditeurs, à travailler aux côtés des grands éditeurs…[/i]
De ce fait, c’est pourquoi on a vu « fleurir », ces dernières longues années, ces [b]arnaqueurs de l’édition[/b]… Mais, comme je l’ai écrit dans mon premier commentaire, tout à une fin, ce, grâce à Internet !
Quelle est votre opinion là-dessus ?
Amicalement,
[b]Dominique [/b]
Au fait, [b]Frédéric[/b], j’ai oublié de vous signaler cet article de [b]jcd51 [/b]: [i][b]« Les petits éditeurs face aux grands groupes d’édition »[/b][/i], [u]publié le 21 mai 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=26969[/url]
Vous devriez le lire, car il est le complément de votre propre article !
Amicalement,
[b]Dominique[/b]
Voilà mon expérience chez mon propre Editeur français et franc-comtois (jurassien exactement) :
1/ le compte d’auteur : expression utilisée dans le cas d’un auteur qui s’auto-édite lui-même : ATTENTION, un imprimeur fera le travail d’un Editeur pour aussi cher sans vous diffuser…
2/ Plus générallement, le compte d’Auteur est un contrat passé en partenariat avec un Editeur. Il relève donc du droit des contrats : chacun étant majeur, il doit s’informer sur ce qu’il signe et le négocier.
Le domaine intellectuel ne fait pas exception et ne confère pas de protections particulières au statut d’Auteur.
3/ le compte d’auteur (contrat) doit comporter un ensemble de données précises :
-Titre de l’ouvrage
-Nom et qualité des contractants
-Format de l’ouvrage, nombre ou tirage, commissionnement de l’Auteur en cas de vente par l’Editeur (s’il est diffuseur)par vente directe ou par correspondance ;
-Garantie de l’Auteur donnée à l’Editeur concernant l’absence de plagiat, et droits acquis sur les illustrations ;
-Obligations de l’Editeur s’il est diffuseur : certains pratiquant le dépôt en régional ne peuvent garantir la vente. S’interesser au carnet d’adresse de l’Editeur auprès de la presse. Les publicités étant cheres, les éditeurs obtiennent des articles par amitié ou connivence… Ils osnt aussi sponsors d’Associations littéraires et partenaires dans l’organisations de salon littéraires…
-Durée du contrat (2 ou 3 ans) et date, signatures ;
-Participation financière de l’Auteur et mode de réglements (2 à 3 échéances jusqu’au bon à tirer).
-Nombre d’unités prises par l’Auteur
Si ces critères sont réunis, la participation maximum demandée par un Editeur régional à un Auteur local est de 6000 Euros maximum pour un ouvrage de 256 à 300 pages, format français, 14 X 21, texte et images en noir, papier 80 grammes, couverture couleur, et en 1 000 exemplaires minimum.
Ce prix comprend : la conception (correction), l’édition (mise en page), l’impression et la diffusion (environ sur 6oo points de vente).
L’Auteur peut prendre la totalité ou partie du stock et laisser partie en diffusion.
S’il vend lui-même trois cents unités d’un ouvrage à 22 Euros (grâce à des salons, carnet d’adresse…Etc…), l’Auteur gagne 6600 Euros. Il touchera en plus les droits sur les 700 exemplaires (moins ceux necessaires à la déclaration légale et à la publicité) vendus par l’Editeur-Diffuseur.
Le problème d’internet et du numérique :
1/ la qualité de l’ouvrage n’est pas à la hauteur de l’imprimerie traditionnelle.
2/ Le choix des couvertures et des formats est restreint
3/ les contrats sont types et ne peuvent être négociés,
4/ pas d’interlocuteurs réellement
5/ diffusion inexistante à ma connaissance (Effectivement, ces soi-disant éditeurs sont sur internet parcequ’ils veulent éviter de payer des commerciaux ou faire tourner des voitures)
6/ pas de corrections du manuscrit
7/ les Auteurs sont tous formatés à se ressembler…
AVANTAGES :
1/ on peut publier une quantité réduite : 100 à 200 ouvrages, mais est-ce sérieux pour un vrai Auteur régional ?
2/ prix modérés…
3/ rapidité d’exécution…
Voilà, j’en suis à mon quatrième ouvrage avec mon Editeur, en compte d’Auteur.
Je sais qu’il a déjà pris en charge l’édition entière d’un Titre et s’est bien rétamée… conclusion, on ne l’y reprendra plus.
Effectivement, l’Edition régionale est une question d’argent. Mais j’estime avoir une bonne qualité de service.
Et puis j’ai toujours pu revendre mes trois cents exemplaires de mon côté, alors…
Enfin, cet Editeur est aussi créateur de sites internet (Edition sur Internet) et crée des livres numériques avec pages tournantes 3 D (pas un PDF), N° de code secret, etc… à partir de 1500 Euros si le texte est prêt.
BONUS : il ne fait jamais de publicité pour lui-même, étonnant non ?! On y va par le bouche à oreille… Mais faut payer, eh oui ! Mais ses voitures roulent du Mardi au Vendredi. Il est référencé Fnac, Cora, Géant etc…
bon, j’arrête là, parceque c’est un petit bijou… et que je ne dois pas faire de pub gratuite sur C4N.
Merci à Dominique et à jmarc pour vos interventions !
Je me doutais que cet article, dans la lignée de mes travaux universitaires, allait entrainer des réactions. Dominique, je comprends votre point de vue, et je le partage pour l’essentiel. Mais moi qui ait passé 7 ans à travailler sur ce sujet, je peux vous dire que, sauf erreur de ma part, aucune société de compte d’auteur n’a été explicitement condamnée pour escroquerie. Même pas la plus célèbre et la plus décriée d’entre elles, La Pensée Universelle ! Généralement, quand il y a procès, c’est autour de points de détail précis du contrat qui a été signé par l’auteur, pas sur le principe même du compte d’auteur, qui est légal, comme je le rappelle dans mon article. C’est sûr qu’Internet a favorisé l’émergence de nouveaux éditeurs qui, eux, Dieu merci, n’ont pas recours à ces méthodes, notamment ceux qui ont publié vos deux derniers ouvrages, Dominique. Vrai aussi que ce sont de petits éditeurs indépendants, qui ont du mal à diffuser leur production. Enfin, je ne pense que ce phénomène va entrainer la disparition du compte d’auteur. Ouvrez les journaux comme « Le Parisien », « Marianne »… que voit-on ? Des publicités pour des officines de ce genre.
Jmarc :
comment s’appelle votre éditeur ? Je connais les gens qui animent l’Observatoire Indépendant de l’Edition, basé à Vitry-sur-Seine, ils le connaissent peut-être. Cette association est spécialisée dans les conseils aux auteurs cherchant un éditeur. J’étais allé les voir sur leur stand au Salon du Livre.
Bon 14 juillet,
Amicalement,
Frédéric.
[b]Frédéric[/b],
bonjour…
Je vois que vous partagez mont point de vue pour l’essentiel…
Cependant, s’il est exact, comme vous l’écrivez qu'[i][b]« aucune société de compte d’auteur n’a été explicitement condamnée pour escroquerie. Même pas la plus célèbre et la plus décriée d’entre elles, La Pensée Universelle ! »[/b][/i], c’est tout simplement parce que personne ne s’est plaint, [i]ce qui est dommage[/i], d’avoir à payer pour se faire éditer… Maintenant, qu’ [b][i]« il y ait procès autour de points de détail précis du contrat signé par l’auteur, ps sur le principe même du compte d’auteur, qui est légal »[/i][/b], c’est tout simplement, [i]et c’est malheureux[/i], parce que le [b]Législateur[/b] ne s’est pas penché sur ce que je considère comme une [b]escroquerie intellectuelle[/b] ! De plus, il est dommage que des journaux comme comme [b] »Le Parisien »[/b], [b] »Marianne »[/b]… publient des publicités pour des officines de ce genre. [b]Cela aussi devrait être interdit ![/b]
Justement, [b]Frédéric[/b], les petits auteurs indépendants ont énormément de mal, [i]comme vous le lirez dans le mail que je viens de vous envoyer[/i], à diffuser leurs publications, donc à les vendre, à faire la promotion de leurs auteurs ! Mon éditeur actuel : les [b]Éditions Veevre[/b], qui me publie [b]« à compte d’éditeur »[/b], a les mêmes difficultés… Pourtant, il est farouchement opposé à la publication d’ouvrages [b]« à compte d’auteur »[/b] !
En fait, dans notre Pays, personne n’aide les éditeurs à travailler et à diffuser leurs publications, personne n’aide les auteurs à vivre de leurs œuvres !
Heureusement qu’Internet est là, qui va entraîner la disparition des éditeurs publiant « à compte d’auteur »… C’est indéniable, c’est inévitable, puisque la Toile permet, en quelque sorte, de faire connaître un ouvrage publié !
Bon [b]14 juillet[/b]
Amicalement,
[b]Dominique [/b]
@Frédéric, cet Editeur, mon Editeur, ne veut pas que je le cite et je tiens à respecter sa volonté. Eu égards à la concurrence certainement, très rude au niveau local, malgré la perte de nombreuses petites maisons d’éditions ces dernières années… et la disparition d’imprimeries également toutes rachetées par de grands groupes.
Désolé.
Mais j’ai une autre raison de refuser : « Observatoire indépendant de l’Edition », je ne sais pas trop ce que c’est. Mais j’ai déjà touché à des pseudo « Associations de défense des intérêts des Auteurs » et j’en suis revenu…
Pour bien connaître le monde de l’Edition, et le genre de « réseaux cupides (mafias ?) » qui y opère, notamment au niveau national, je ne veux pas le soumettre à l’attention d’ organismes composés d’une mixture de je ne sais quoi !!! Désolé donc.
Méfiance, prudence… font partie des affaires bien négociées.
Je l’aime trop pour lui faire du mal, même involontairement.
Et ce n’est pas les bonnes intentions des uns ou des autres qui me convaincront.
Peu importe les bonnes intentions, l’Edition a toujours été un milieu de forfaitures… quand il y a de l’argent à se faire, l’honneur compte peu, même au niveau des Auteurs !
Moi, je travaille sur la longueur de temps avec cet éditeur.
Très très cordialement.
(Faites-nous donc SVP un article sur ce que j’appelle « la mafia de l’Edition nationale » : ces « diffuseurs » qui jouent le rôle d’intemédiaires pour les éditeurs parisiens, et prennent l’argent dans le tiroir-caisse des libraires en leur imposent des livraisons à 90 jours et des retours à 6 mois aux frais entiers des libraires.
Ainsi, donc, nos libraires financent, sans même le savoir, les nouveautés !
Ils confient leur argent frais à des intermédiaires qui ont le comportement de financiers et pensent plus à placer cet argent qu’à le rendre [i](puisque les avoir ne se font jamais avec de l’argent liquide rendu, mais des réductions sur prochaines livraisons toujours àla hausse naturellement)[/i]
J’ai découvert que les maisons de presse étaient soumises au même régime.
Finalement, que sont les Messageries de presse ? Et comment facturent t-elles et rémunèrent-elles les Maisons de Presse. A découvrir également la qualité des factures avant l’année 2000 : un expert-comptable n epouvait pas même s’y retrouver !
Dans aucun autre domaine on ne voit ça ! Presse et Edition ? Aux mains de financiers avant tout, plus de la création.
Pour ce qui est d’internet, je ne vous suis pas : c’est un mouvement à la mode qui satisfait des Auteurs peu argentés et désireux de sortir un premier ouvrage en peu d’exemplaires. Mais le compte n’y est pas. Vous devrez assurer votre propre promotion, la vente, sans pouvoir compter toucher des lecteurs au-delà de vos propres limites.
Même sur internet, pour VENDRE réellement, il faut un professionnel qui offre ses services contre rémunération et assure le suivi. Inutile de se leurrer. Des millions de pages d’internet ne sont pas lues…
@Dominique, votre commentaire n’a rien de surprenant.
1/ vous êtes toujours à interdire une chose ou une autre ! surtout si ça vous gêne.
2/ la société marchande n’a pas à protéger plus les auteurs et les éditeurs outre mesure, que les autres sociétés et industries.
En vertu de quoi les Auteurs bénéficieraient-ils d’une attention particulière ? formeraient-ils des super-citoyens ? Etes vous pour le lobbysme ?
A vous d’intégrer les principes de la société marchande dont, par ailleurs, vous défendez les avantages quand ils vous servent.
[u]explications [/u]:
1/ A moins d’être retenu par une grande Maison d’Edition parisienne, n’espérez pas être publié sans avoir à débourser (prendre des risques) vous aussi sur votre « création » !
L’éditeur qui vous a publié à ses frais a fait son choix : il n’a pas besoin maintenant de venir réclamer des aides à la collectivité… Les conseils généraux préféreront sans doute soutenir la filière bois ou vinicole !
Il y existent déjà des soutiens fiannciers de la part des conseils géénraux et régionaux : mais des petits malins se sont occupés de les attirer à eux… Alors nombre d’éditeurs n’en voient jamais la couleur. Que dire des Auteurs…
Votre Editeur est donc une entreprise privée dans un univers marchand, qui a d’autres formes de contrats et d’autres moyens d’action à sa disposition.
A lui de savoir ce qui est le mieux pour sa gestion et sa perennité.
2/ C’est quand même incroyable de lire encore de la part d’un Auteur qu’un Editeur doit prendre tous les risques à sa place en 2009 !
Le livre est un produit fini comme les autres, sans obligation d’achat ni de lecture.
Il est soumis à la concurrence comme tous les autres produits.
Un Auteur doit donc aussi être un vendeur aujourd’hui : il doit par exemple se construire un réseau et un carnet d’adresse, participer à des salons, envoyer des publicités…Etc… faire sa promotion de son côté.
Le livre n’est pas terminé avec la dernière ligne écrite ! Surtout en 2009.
Même Alexandre Dumas, qui n’avait pas beaucoup de concurrence, agissait comme un chef d’entreprise !
Nous n’avons pas le talent des écrivains qu’il embauchait, mais nous devons au moins avoir son esprit d’entreprise.
Nos créations méritent toutes nos énergies.
C’est seulement au niveau des éditions parisiennes que vous verrez un editeur prendre tous les risques et même vous verser une avance sur droits d’auteur.
Au niveau régional, aucune maison d’édition n’a le réseau, la finance, les reins assez solides pour assumer toutes les pertes (car il y en a toujours).
L’edition est un partenariat qui inclu aussi que vous misiez VOUS-MÊME sur ce que vous appelez « votre création ». Il faut lire aujourd’hui tout ce qui est proposé à un éditeur !!!!!
Heureusement que tout ne sort pas, et si ça sort, heureusement que tout n’est pas lu. Le lecteur aussi filtre.
Cordialement et bonne ventes.
Ne vivez donc pas avec en tête un modèle vieux de cent ans.
cordialement.
Bonsoir Dominique,
c’est vrai : peu nombreux sont les auteurs qui portent plainte, c’est ce que j’ai pu constater durant la rédaction de ma thèse. Une association de défense et d’information des auteurs a bien lancé une série de plaintes pour escroquerie contre plusieurs sociétés à la fin des années 70, mais cela a été un échec : l’escroquerie pénale répond à une qualification pénale précise, et il n’est pas toujours évident de prouver par A + B que telle société de compte d’auteur a voulu duper un écrivain. La majorité des procès ont été gagnés devant la juridiction civile.
Concernant les petits éditeurs indépendants, pour ma part, je ne vois pas d’inconvénient à ce que les auteurs publiés chez eux « mouillent la chemise » pour faire connaître leur livre, je dirai même que c’est normal. Ce qui ne signifie pas qu’il doit se « coltiner » tout le travail. Là où certaines firmes de compte d’auteur manquent d’honnêteté, c’est quand elles font croire à leurs auteurs/clients qu’il y a un réél travail de diffusion de leur part, elles ne leur disent pas qu’ils doivent se remuer pour vendre leurs livres. Merci pour le lien de l’article sur les petits éditeurs !
Jmarc :
je prends note de votre réponse ; je comprends votre point de vue, et je le respecte. Sans aller jusqu’à parler de « mafia », il est vrai que l’édition est un univers très particulier, du moins d’après ce que j’en sais !
Bonne soirée à tous !
Amicalement,
Frédéric.
[b]Jmarc2006[/b], je ne suis pas pour tout interdire… Je suis pour interdire ce qui me semble injuste, injustifié et gênant, non seulement pour mes concitoyens, mais également pour moi !
Entendons-nous bien !
[i]- Lorsque je rédige un article pour un média, cet article, s’il est publié, donc accepté par le rédacteur en chef, m’est rémunéré ![/i]
[i]- Lorsque j’écris un livre, que je le présente à un éditeur, qui peut refuser mon manuscrit ou l’accepter, je touche, dès qu’il a été accepté par le comité de lecture de la maison d’édition, des droits d’auteur, comme cela s’est passé pour mon [b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b], qui est publié [b] »à compte d »éditeur'[/b]’.[/i]
L’éditeur, je suis d’accord avec vous, est une société marchande ! Mais, il en est de même pour les médias de la presse écrite (gratuite et payante) !
[b][u]Mais, dans les deux cas, je ne suis, ni un professionnel de la mise en page et de la maquette, ni un professionnel de l’imprimerie, ni un professionnel de l’édition, ni un professionnel de la vente et du marketing, ni un professionnel des relations presse ![/u][/b] [i]Par contre, je suis un professionnel de l’écrit, ce qui veut dire que je dois donner un travail de qualité fini au plan rédactionnel, ce qui en fait, pour ceux qui me publient, une force de vente ![/i]
[u][b]Dans les deux cas, il est normal que je sois rémunéré pour mon travail ![/b][/u]
[b]Jmarc2006[/b], lorsque vous m’écrivez, et je vous cite : [i][b]« A moins d’être retenu par une grande Maison d’Edition parisienne, n’espérez pas être publié sans avoir à débourser (prendre des risques) vous aussi sur votre « création » ! »[/b][/i], je crois que vous vous trompez lourdement… En effet, si je prends des risques en présentant mon œuvre, car elle peut être refusée partout où je la présente, je ne prends, [i]hormis le coût modique de l’envoi de mon Manuscrit par la Poste[/i], aucun risque financier, dès lors que je présente celle-ci à un éditeur classique, qu’il soit installé à Paris, qu’il soit installé en Province !
En ce qui concerne mon éditeur, rien n’indique qu’il a quémandé une aide de son Département ou de sa Région ! Je ne vois pas ce qui vous autorise à écrire, et je vous cite : [b][i]« L’éditeur qui vous a publié à ses frais a fait son choix : il n’a pas besoin maintenant de venir réclamer des aides à la collectivité… Les conseils généraux préféreront sans doute soutenir la filière bois ou vinicole ! Il y existent déjà des soutiens financiers de la part des conseils généraux et régionaux : mais des petits malins se sont occupés de les attirer à eux… Alors nombre d’éditeurs n’en voient jamais la couleur. Que dire des Auteurs… »[/i][/b], ce, sans avancer la moindre preuve tangible ? Puis, il n’est pas du rôle des auteurs d’aller voir les conseils généraux ou les conseils régionaux pour faire la promotion de leurs livres !
Lorsque vous écrivez, et je vous cite [b][i]« C’est quand même incroyable de lire encore de la part d’un Auteur qu’un Éditeur doit prendre tous les risques à sa place en 2009 ! Le livre est un produit fini comme les autres, sans obligation d’achat ni de lecture. Il est soumis à la concurrence comme tous les autres produits. »[/i][/b], je constate que, [i]ne connaissant que l’univers des éditeurs publiant [b]« à compte d’auteur »[/b][/i], vous ne vous rendez pas compte qu’un auteur prend autant de risques que son éditeur, surtout si son manuscrit est, comme le mien, un ouvrage politique ! En ce qui me concerne, mon éditeur, mais également moi, nous prenons tous les risques ! [b][u]Certes, le livre est un produit fini comme les autres, sans obligation d’achat, sans obligation de lecture ! Mais, c’est également un produit culturel, qui est soumis à une autre loi[/u] :[/b] [i]celle d’être accessible à toutes et à tous ![/i]
[b][u]Un livre n’est pas soumis à la concurrence comme les autres produits[/u] :[/b] [i]ou on aime l’auteur, ou on aime le sujet abordé, et on l’achète, ou on n’aime pas l’auteur, on n’aime pas le sujet abordé, et on ne l’achète pas ! C’est simple et c’est ainsi… Bon nombre de mes connaissances n’achèteront jamais mon livre, mais n’achèteront jamais d’autres ouvrages politiques, car ils n’ont que faire de la politique ! Par contre, si j’écrivais un roman, elles achèteraient mon roman, mais également d’autres romans ![/i]
[b]Jmarc2006[/b], contrairement à ce que vous écrivez, il n’appartient pas à l’auteur d’être un vendeur ! Lorsqu’il a soumis son manuscrit à un éditeur, qui a accepté de le publier avec toutes les conséquences que cela suppose, l’auteur, qui, certes, peut alerter ses connaissances, laisse l’éditeur faire son travail ! Cependant, et je suis d’accord avec vous, l’auteur doit, lorsque l’éditeur l’exige, participer à des salons, à des séances de signatures, à toutes manifestations, comme cela est prévu dans le contrat qui les unit tous les deux ! Mais, jamais l’auteur se trouvera seul livré à lui-même, puisque l’éditeur, qui s’occupera des ventes, sera à ses côtés ! Cela est prévu également dans le contrat qui les unit tous les deux ! De plus, lorsqu’un journaliste le demande à l’éditeur, il est prévu que l’auteur réponde à une interview concernant son oeuvre ! Là, il peut être seul face au journaliste. Mais, cela est prévu également dans le contrat qui unit les auteurs et les éditeurs !
Mon rôle n’est pas d’être un vendeur ou un chef d’entreprise ! Mon rôle, dès lors qu’un contrat est établi entre mon éditeur et moi, est de satisfaire à toutes les exigences liées à la promotion »presse » de mon livre, à toutes les exigences liées à ma nécessaire présence lors de salons littéraires ou lors de séances de signatures !
Mais, et je me répète, je suis contre l'[b]édition « à compte d’auteur »[/b], que je considère comme une arnaque intellectuelle et comme une escroquerie !
Cordialement,
[b]Dominique[/b]
Il y a compte d’auteur et auto-publication…
J’étudie la question depuis quelques années, soit dès les débuts des machines Indigo et des Xerox ou Océ pour le court-tirage.
Et j’ai été de fait éditeur pour deux bouquins associatifs réalisés entièrement par les auteurs en typo et mise en pages ultra-soignées (dont mon propre bouquin, Femmes & métiers du Livre).
Je connais des auteurs-éditeurs qui s’en sortent tout juste, mais en vivotent.
Le problème, c’est la commercialisation, l’acheminement, etc.
Et là, pas de miracle.
Mais le tirage unique à la demande ouvre quelques perspectives.
Merci à Dominique et à Jmarc pour leurs échanges aussi vifs qu’intéressants ! Jef, vous faites bien de préciser : moi-même, j’ai cru que compte d’auteur et autoédition étaient synonymes, avant de rédiger mon mémoire de maitrîse consacré à l’autoédition durant l’année universitaire 2000/ 2001. A l’époque, j’avais été aidé dans mes recherches par des associations comme le CALCRE/ Association de défense et d’information des auteurs, l’AAA (Association des Auteurs Autoédités) et l’ADOA (Association d’Aide à la Diffusion des Oeuvres Autoéditées). C’est à cette époque que j’avais commencé à me pencher sur le sujet.
A bientôt !
Amicalement,
Frédéric.
Bonjour @Dominique et tous,
1/ @Dominique, vous avez écrit que rien n’était fait pour soutenir les petits éditeurs.
[i] »Malheureusement, mais cela participe à un autre débat, pour mon éditeur, mais pour d’autres jeunes éditeurs, il est difficile de vendre les publications à de gros libraires, à des libraires classiques…
Aussi, il a été obligé, pour ce qui le concerne, de créer sa librairie en ligne : htpp://www.vosromans.fr ! » [/i]
[i]En fait, dans notre Pays, personne n’aide les éditeurs à travailler et à diffuser leurs publications, personne n’aide les auteurs à vivre de leurs œuvres !
Heureusement qu’Internet est là, qui va entraîner la disparition des éditeurs publiant « à compte d’auteur »… C’est indéniable, c’est inévitable, puisque la Toile permet, en quelque sorte, de faire connaître un ouvrage publié ![/i]
Apprenez cher @Dominique qu’il existe des soutiens financiers de la part des Conseil régionaux et généraux à l’édition. Encore faut-il connaître les interlocuteurs et déposer les dossiers.
Un conseil général est fondé par exemple à acheter 45 unités de mon ouvrage (c’est ce qui s’est passé) lorsque celui-ci traite d’un aspect hitorique, géographique ou que sais-je encore, du département. En somme présente un intérêt certain.
Pourquoi 45 ? C’est le nombre de Médiathèques… dans le dit département.
Un conseil régional de ma connaissance finance des structures associatives littéraires : cet argent est confié à un quarteron de (…) qui décident de se l’attribuer à eux-mêmes ou à des éditeurs, ou encore à des auteurs en cheville. Il suffit qu’une ligne du livre parle de la région, et hop ! c’est acquis.
Evidemment, si c’est moi, qui suis en Suisse, je n’obtiens rien, même en faisant 300 pages sur la région chez un éditeur français local…
Donc, j’y reviens, VOTRE EDITEUR DEVRAIT SE RENSEIGNER AVANT D’EDITER A COMPTES D’EDITEUR et de prendre tout à ses frais. Il dispose de tout un arsenal de contrats qu’il peut exploiter pour assurer son entreprise.
Sans compter les soutiens possibles si les sujets concernés entrent dans le cadre de ceux-ci.
2/ @Dominique, je vous parle du prinicpe de réalité et vous engage à abandonner votre vision ancienne de l’Edition française.
L’Edition ne rapporte pas de sous, sauf au niveau parisien. C’est un bel exercice pour un amoureux des belles lettres, un devoir pour un journaliste au moins une fois dans sa vie, un besoin pour beaucoup d’entre nous… mais hormis le cas d el’édition parisienne capable d’assurer à grande échelle la promotion d’un livre, comme son tirage et sa diffusion, les éditeurs locaux restent des entreprises fragiles comme les autres. Soumis AU MÊME PLAN COMPTABLE.
DONC, l’Auteur, aujourd’hui, doit être présent dans les salons, faire sa promotion, même en dehors des contraintes toutes relatives du contrat avec son Editeur.
Difficile d’être Auteur à mi-temps.
Votre présence sur les salons vous fera connaître des lecteurs, mais aussi des autres auteurs, vous y rencontrerez d’autres éditeurs, et la mixture vous apportera de nouveaux réseau d’intérêts, de soutien, de ventes, des stratégies…
L’Auteur qui ne peut vendre son livre seul n’est pas un bon client pour un éditeur local sousmis à la concurrence parisienne. Etre Auteur, ce n’est pas seulement écrire aujurd’hui… Car cela beaucoup peuvent le faire vu le niveau d’éducation de la population.
Mais être un VENDEUR, ce n’est pas donné à tout le monde, ET CE N’EST PAS DEVALORISANT AUJOURD’HUI !
Evidemment, être vendeur d’un livre, ce n’est pas pareille que vendre des bananes. Pourtant, le monde marchand traite les deux produits de façon identique…alors ?
Prenez votre attaché-caisse et arpentez les trottoirs, cibles : les libraires.
Cela si votre Editeur n’est pas Diffuseur évidemment….
3/ Vous ne pouvez comparer un article destiné à un grand média et un livre destiné à être proposé dans les librairies…
Le journaliste est journaliste. Les pratiques ne sont pas les mêmes ni les réseaux de distributions…Ect… Comparez ce qui est comparable. Adaptez-vous au monde de l’édition aujourd’hui… Ce n’est pas lui qui va s’adapter à vous.
Si votre sujet n’interesse pas les grands éditeurs parisiens (monde de connivence) nous devons nous rabattre à travailler avec de petites entreprises dont la puissance de frappe et les reins ne sont pas aussi solides. Donc les conditions ne sont pas les mêmes. Forcément.
@Jef, la notion d' »édition à compte d’auteur » s’utilise aussi pour l’auteur qui s’auto-édite. Je ne saurais dire si c’est une utilisation correcte en français.
Quoiqu’il en soit, l’auto-édition est une expression plus parlante.
Pour ce qui est des procédures techniques que vous décrivez, elles possèdent nombre de défaut quant à la durée de vie de l’encre, la reliure, et enfin le papier.
Jamais elle n’équivaudra à un travail et un façonnage d’imprimerie, qui offre plus de choix dans ces différents domaines (encres, papiers, reliure, formats, finitions…)
Pour ma part, je préfère attendre d’avoir les sous que de présenter un livre bas de gamme… Je connais des Auteurs qui font des crédits pour un tirage de 1000 exemplaires.
Le problème est évident :
Les publications connaissent la concurrence, avec l’édition parisienne mais aussi locale. Il faut donc écrire sur des sujets qui sont susceptibles d’être interessant au moment de la mise en vente. Il faut tenter de connaître ce que va sortir la concurrence… faire de la promotion pas chère mais permanente, entretenir des réseaux (presse) et avoir un carnet de clients… etc…
Tout le monde se trompe sur Internet : internet exige les mêmes procédures commerciales que le terrain. Inutile de se leurrer, des miilions de pages web ne sont pas lues, et les clients ont un choix très larges…
[b]Jmarc2006[/b],
bonsoir…
[b][u]Je confirme[/u] :[/b] [i]bien que des conseils généraux et des conseils régionaux aident les petits éditeurs, rien n’est fait pour les aider et pour aider leurs auteurs..[/i].
De plus, je vous invite à lire attentivement cet article de [b]jcd51 [/b]: [b][i]« Les petits éditeurs face aux grands groupes d’édition »[/i][/b], [u]publié le 21 mai 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=26969[/url]
A la lecture de ce papier, vous verrez comment se comportent les [b]majors de la distribution[/b], ainsi que les [b]majors de la librairie[/b] ! Malheureusement, l’État, les conseils généraux, les conseils régionaux, les parlementaires… sont pieds et poings liés face à des structures qui sont décidées à faire comme bon leur semble…
S’il vient à lire cet article de [b]Frédéric Valandré[/b], mon éditeur, [u][i]et je préfère qu’il en soit ainsi[/i][/u], vous répondra sur les questions que vous vous posez à ce sujet !
Quoiqu’il en soit, et là, nous passons à un autre sujet que vous abordez, lorsque vous écrivez, et je vous cite : [b][i]« DONC, l’Auteur, aujourd’hui, doit être présent dans les salons, faire sa promotion, même en dehors des contraintes toutes relatives du contrat avec son Éditeur. Difficile d’être Auteur à mi-temps. Votre présence sur les salons vous fera connaître des lecteurs, mais aussi des autres auteurs, vous y rencontrerez d’autres éditeurs, et la mixture vous apportera de nouveaux réseau d’intérêts, de soutien, de ventes, des stratégies. »[/i][/b], je crois devoir vous faire remarquer que, jamais, je ne refuserai de me rendre, à la demande de mon éditeur, dans les salons, d’y faire acte de présence, de répondre aux questions qui me seront posées par d’éventuels lecteurs, de parler de mon livre, de répondre aux questions éventuelles posées par des journalistes, de participer à des séances de signatures… [i][b]Cela fait partie du « Contrat d’Auteur », qui me lie à mon éditeur ![/b][/i] [b][u]A moi de le respecter, ce que je ferai bien entendu ! Cependant, à aucun moment, je ne participerai directement à la vente de mon ouvrage[/u][/b].
De plus, si cela peut vous rassurer, grâce à mon carnet d’adresse assez fourni, j’alerte des consœurs et des confrères pour les inviter à parler de mon livre… Mon ouvrage [i][b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b][/i] a déjà bénéficié de plusieurs fiches de lectures, d’articles, dont deux publiés sur [b]C4N[/b]
– rédigé par [b]Gergovia[/b], [b][i]« « Divorce (entre le peuple et ses élus) sans consentement mutuel » »[/i][/b], [u]publié le 16 avril 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=26254[/url]
– rédigé par [b]Anidom Mirolo (Anidom)[/b] : [b][i]« »Divorce sans consentement mutuel », par Dominique Dutilloy »[/i][/b], [u]publié le 15 mars 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/divorce-sans-consentement-mutuel,-138762[/url]
De plus, [b]Frédéric Valandré[/b], [b]dont vous commentez l’article[/b], a lui aussi rédigé, sur le [b]Blog du Chaborgne[/b], une fiche de lecture sur mon ouvrage intitulée : [b][i]« Cas de Divorce »[/i][/b], [u]publiée le 17 juin 2009[/u]
[url]http://chatborgne.canalblog.com/archives/2009/06/17/14115250.html[/url]
Alors, et là, je fais, à votre égard, un geste de promotion, j’espère que vous ferez également partie des lecteurs, qui viendront lire mon ouvrage politique et qui pourront, à leur tour, en faire un article ou une fiche de lecture !
Je n’ai aucune compétence technique quant aux procédures techniques. Donc, je ne peux guère en discuter en connaissance de cause !
Je suis quand même convaincu qu’Internet signera l’arrêt de mort des éditeurs « à compte d’auteur », ce, même si des millions de pages web ne sont pas lues !
Maintenant, il ne m’appartient pas de prendre mon attaché case pour aller vendre mon livre ! Je n’en n’ai, ni les compétences, ni le talent ! Cependant, comme je vous l’ai écrit plus haut, je participerai, dès qu’il me le demandera, [i]comme cela est prévu dans mon [b]« Contrat d’Auteur »[/b][/i], à toutes les séances de signatures, et me rendrai à tous les salons, dès lors que mon éditeur me le demandera !
Cordialement,
[b]Dominique[/b]
Je vous comprend @Dominique, et je ne m’adresse pas à votre éditeur mais à vous à partir de ce que vous en dites.
Tout ce que je peux vous inviter à faire c’est de ne pas vous en tenir à votre contrat.
Bien sûr que votre éditeur devrait prendre des inscriptions à des salons [i](certains en organisent même ou comme le miens sponsorisent des Associations littéraires pour avoir accès aux membres, aux manifestations, aux publicités…)[/i] seulement tous les éditeurs ne se ressemblent pas : ils n’ont pas tous la même culture, les mêmes moyens ni pratiques, et n’opèrent pas dans des contextes identiques.
A CHAQUE AUTEUR DE S’INTERESSER AUX LIMITES ET RESSOURCES DES EDITEURS QU’ILS COTOIENT. Certains sont même spécialisés dans des types d’ouvrages ou de public (les étudiants par ex). A nous de connaître le marché.
A nous de prendre inscription pour des salons si nécessaires : mais cela suppose que vous ayez rachetés, dans votre cas, des unités à votre Editeur.
Moi, dans mon contrat, 6000 Euros TTC, 1000 ex, il est déjà prévu que j’en ai 300 à mon compte.
Je m’inscris donc à des salons à mon nom propre… et je fais mon marché moi-même.
Je n’agis pas pour le compte de l’Editeur à ce moment-là…
Votre ouvrage mérite toutes vos attentions. Vous avez des partenaires. Mais il faut en chercher d’autres. Car chacun a des niveaux de compétences et des limites. Un goal est un goal. Un grand éditeur n’est pas forcément un grand diffuseur…
[b]Ecrire, Editer et Diffuser sont des métiers différents.
Autant en trouver un qui fait tout…[/b]
ou alors vous « mouillez la chemise » sachant qu’un éditeur n’a pas que vous à vendre…
Bonnes suites à tout ceci.
[b]Jmarc2006[/b], je vais essayer de vous répondre point par point !
[b][i]***********« Tout ce que je peux vous inviter à faire c’est de ne pas vous en tenir à votre contrat. Bien sûr que votre éditeur devrait prendre des inscriptions à des salons ([/i][/b][b]certains en organisent même ou comme le miens sponsorisent des Associations littéraires pour avoir accès aux membres, aux manifestations, aux publicités…[/b][b][i]) seulement tous les éditeurs ne se ressemblent pas : ils n’ont pas tous la même culture, les mêmes moyens ni pratiques, et n’opèrent pas dans des contextes identiques. »**********:[/i][/b] [b]jmarc2006[/b]… Mon éditeur est entrain de se charger de ces inscriptions… Il a déjà participé à un salon littéraire dans l’Yonne… bien que je lui ai demandé si cela était nécessaire, il n’a pas demandé ma présence, mais a réussi à vendre des exemplaires de mon ouvrage…
[i][b] ***********« A CHAQUE AUTEUR DE S’INTÉRESSER AUX LIMITES ET RESSOURCES DES ÉDITEURS QU’ILS CÔTOIENT. Certains sont même spécialisés dans des types d’ouvrages ou de public ([/b][/i][b]les étudiants par ex[/b][b][i]. A nous de connaître le marché. A nous de prendre inscription pour des salons si nécessaires : mais cela suppose que vous ayez rachetés, dans votre cas, des unités à votre Éditeur. »**********:[/i][/b] [b]jmarc2006[/b], je n’ai aucune formation en marketing, aucune formation en promotion commerciale ! Donc, je ne connais pas les marchés du livre… Cependant, il est prévu, pour ce qui concerne mon livre, mais également tous les ouvrages que publie mon éditeur, des séances de signature ! Grâce à mon carnet d’adresse, je l’ai mis en contact avec une structure qui s’en occupe ! Mais, tout ceci se passera très certainement en septembre prochain ! Qui plus est, [i]et c’était également prévu dans mon [b]contrat d’auteur[/b][/i], j’ai reçu mes exemplaires gratuits de mon ouvrage, qui m’ont permis de faire la promotion « presse » auprès de certains médias. Par ailleurs, il m’est interdit, [u][i]et c’est tout à fait normal puisque je suis édité [b] »à compte d’éditeur »[/b][/i][/u], de vendre des exemplaires de mon ouvrage, que je serais amené à demander à mon éditeur !
[i][b]***********« Moi, dans mon contrat, 6000 Euros TTC, 1000 ex, il est déjà prévu que j’en ai 300 à mon compte. Je m’inscris donc à des salons à mon nom propre… et je fais mon marché moi-même. Je n’agis pas pour le compte de l’éditeur à ce moment-là… »**********:[/b][/i] [b]jmarc2006[/b], sachant que chaque éditeur a un style de contrat d’auteur, je ne peux guère discuter du contrat d’auteur qui vous lie avec votre éditeur. En ce qui me concerne, comme je l’ai écrit ci-dessus, il peut m’arriver de faire des suggestions à mon éditeur. Cependant, lui aussi cherche de son côté !
[i][b]
[i][b]***********«Votre ouvrage mérite toutes vos attentions. Vous avez des partenaires. Mais il faut en chercher d’autres. Car chacun a des niveaux de compétences et des limites. Un goal est un goal. Un grand éditeur n’est pas forcément un grand diffuseur… Écrire, Éditer et Diffuser sont des métiers différents. Autant en trouver un qui fait tout… ou alors vous « mouillez la chemise » sachant qu’un éditeur n’a pas que vous à vendre… »**********:[/b][/i] [b]jmarc2006[/b], je ne sais, ni éditer, ni diffuser. Je n’en n’ai, ni les compétences, ni les capacités ! [b]J[/b][b]e ne sais qu’écrire tout simplement ![/b] Comme je l’ai écrit dans mes précédents commentaires, il peut m’arriver, et je l’ai déjà fait, de faire la [b]promotion »média »[/b] de mon ouvrage ! Alors, oui… Je mouille ma chemise, mais, de manières différentes ! Qui plus est, grâce à mon éditeur, des personnalités politiques importantes sont en possession de mon ouvrage et ont fait savoir qu’elles étaient très intéressées par mes écrits.
Cordialement,
[b]Dominique[/b]
Je ne crains rien,
ni pour votre ouvrage, ni pour votre éditeur.
Chaque cas est différent… n’est-ce pas ?
Ainsi nous avons pu échanger sur nos expériences.
A chaque auteur de savoir quel modèle lui convient le mieux.
Parcequ’en réalité c’est cela la clé de l’histoire : quel genre d’Auteur sommes nous au XXI e s ? face à quel marché du livre ?
Je vous souhaite d’écrire la suite de votre ouvrage et de recevoir un plein de propositions.
Prenez autant de plaisir à écrire qu’à vous promouvoir…
[i](sur les vidéos de vichy, on voit combien vous êtes à l’aise dans votre auto-promotion, preuve que vous savez vous vendre. La seule chose que je vous reprocherai est de trop rechercher, à mon humble avis, l’attention des personnalités élues.
Mais pour un journaliste, c’est peut-être normal.
Pourtant vous m’aviez semblé plus incisif et rebelle contre Barnier avec votre question sur le vin… vous savez donc jouer sur les deux registres ?
J’avais apprécié le style. Je ne renie pas l’audace (et non l’aveuglement) comme qualité littéraire. Certainement que votre ouvrage en contient.)[/i].
cordialement.
Effectivement, le court-tirage a ses limites techniques.
Mais l’adéquation entre mode d’impression et contenus s’étudie au cas par cas.
De plus, de nos jours, les deux sont complémentaires.
On peut faire des tirages de tête, des tirages soignés, et des tirages documentaires…
Inutile de faire, pour un essai ponctuel, sur un sujet ponctuel, un tirage de tête sur velin.
Les illustrations, pour « mes » (celui que j’ai commercialisé, celui que j’ai rédigé et mis en pages et commercialisé) ne valaient pas la lithographie.
En revanche, le premier, livre de référence s’il en est, pouvait donner lieu à des tirages soignés avec reliure à façon dans des lycées spécialisés, par ex.
C’est un peu comme ces albums de BD qu’on retrouve en format de poche… Ce n’est pas le même objet, pas le même rapport à la lecture et à la découverte de l’histoire illustrée, mais les deux formats ont leurs raisons d’être.
[b]Jmarc2006[/b],
– dans mon papier, [i][b]« C4N – Débat sur Vichy avec Gérard Charasse : hier, aujourd’hui et demain ! »[/b][/i], [u]publié le 18 juin 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=27474[/url] ,
[i]dont vous avez visionné les 4 vidéos[/i], je n’ai pas fait ma promotion ou mon auto-promotion ! Je n’ai fait que la promotion de ma Ville : [b]Vichy[/b]… Mais, en aucun cas, je n’ai recherché, comme vous l’insinuez, l’attention des personnalités politiques ! Il se trouve que [b]Gérard Charasse[/b] et moi menez ce même combat, qui consiste à faire respecter le nom de la [b]Ville de Vichy[/b] ! [b][i]Cela ne veut pas dire que je sois d’accord avec ses options politiques ![/i][/b] Si, demain, il se trouvait sur un autre terrain, il est clair que je lui poserais des questions appropriées et totalement différentes !
– Dans mon article : [i][b]« Michel Barnier : Lancement de la Campagne des Européennes »2009 » – A vos starting blocks ! »[/b][/i], [u]publié le 9 mai 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=26713[/url] ,
j’ai été incisif et rebelle face à un projet de directive européenne accepté par [b]Michel Barnier[/b], à l’époque, ministre de l’Agriculture et de la Pêche !
Je suis journaliste depuis 1980… Et, au cours de ces longues années, j’ai fait trois ans de radio libre… Donc, j’ai appris à faire des reportages sur le terrain, mais également à organiser, arbitrer et animer des débats radiophoniques ! C’est pour cela que vous m’avez trouvé très à l’aise en visionnant les vidéos contenues dans ces papiers !
Bien sur, chaque débat, que j’organise, chaque reportage, que je fais, chaque article, que je rédige…, tout cela peut concourir à ma promotion ! Cependant, c’est vous, jmarc2006, mais également vous autres, qui venez lire et me commenter, qui contribuent à ma propre promotion… Il en serait de même si vous achetiez mon [i][b]« Divorce sans Consentement Mutuel »[/b][/i] ; il en est de même pour toutes les personnes, qui liront mon ouvrage politique !
Maintenant, [b]jmarc2006[/b], n’ayant aucune formation commerciale, n’ayant aucune formation en marketing ou en force de vente, je serais bien incapable
[i]- de savoir quel genre d’auteur je serai au XXIè Siècle,
– de savoir face à quel marché du livre je me retrouverai ! [/i]
Ceci dit, entre votre éditeur et le mien,[i] puisque chaque cas est différent[/i], les [b]contrats d’auteur[/b] sont aussi différents…
Je ne sais pas si je rédigerai une suite de mon ouvrage… Pour l’instant, je suis entrain de terminer mon troisième livre, qui sera soumis à mon actuel éditeur… Après, je verrai !
Cordialement,
[b]Dominique[/b]
[b]Jmarc2006[/b],
– dans mon papier, [b][i]« C4N – Débat sur Vichy avec Gérard Charasse : hier, aujourd’hui et demain ! »[/i][/b], [u]publié le 18 juin 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=27474[/url] ,
[i]dont vous avez visionné les 4 vidéos[/i], je n’ai pas fait ma promotion ! Je n’ai fait que la promotion de ma [b]Ville : Vichy[/b]… Mais, en aucun cas, je n’ai recherché, [i]comme vous l’insinuez[/i], l’attention des personnalités politiques ! Il se trouve que [b]Gérard Charasse[/b] et moi menons ce même combat, qui consiste à faire respecter le nom de la [b]Ville de Vichy[/b] ! Cela ne veut pas dire que je sois d’accord avec toutes ses options politiques ! Si, demain, il se trouvait sur un autre terrain, il est clair que je lui poserais des questions appropriées !
– Dans mon article : [i][b]« Michel Barnier : Lancement de la Campagne des Européennes »2009 » – A vos starting blocks ! »[/b][/i], [u]publié le 9 mai 2009[/u]
[url]http://www.come4news.com/index.php?option=com_content&task=view&id=26713[/url] ,
j’ai été incisif et rebelle face à un projet de directive européenne accepté par [b]Michel Barnier[/b], à l’époque, ministre de l’Agriculture et de la Pêche !
Ayant été publié par de nombreux médias, je suis journaliste professionnel depuis 1980… Et, au cours de ces longues années, j’ai fait trois ans de radio libre… Donc, j’ai appris à faire des reportages sur le terrain, mais également à organiser, arbitrer et animer des débats radiophoniques ! C’est pour cela que vous m’avez trouvé très à l’aise en visionnant les vidéos contenues dans ces papiers !
Maintenant, [b]jmarc2006[/b], n’ayant aucune formation commerciale, n’ayant aucune formation en marketing ou en force de vente, je serais bien incapable
[i]- de savoir quel genre d’auteur je serai au XXIè Siècle,
– de savoir face à quel marché du livre je me retrouverai ![/i]
Ceci dit, entre votre éditeur et le mien, [i]puisque chaque cas est différent[/i], les contrats d’auteur sont aussi différents…
Je ne sais pas si je rédigerai une suite de mon ouvrage… Pour l’instant, je suis entrain de terminer mon troisième livre, qui sera soumis à mon actuel éditeur… Après, je verrai !
Cordialement,
[b]Dominique [/b]