L’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) vient de publier une étude où il dresse le bilan de l’influence économique et sociale de l’implantation des centrales nucléaires du Tricastin et de Marcoule sur le sud de la vallée du Rhône. Ces deux unités de production permettraient de faire vivre 50.000 personnes.
L’étude décrit « une forte concentration d’industries nucléaires autour des sites du Tricastin et de Marcoule, aux franges de trois régions et de quatre départements. »
En 2011, les employeurs EDF, Areva et le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) employaient à eux trois, 8200 salariés sur les deux sites (4200 pour Tricastin et 4000 pour Marcoule).
Au-delà de ces emplois, l’étude comptabilise près de 5000 travailleurs embauchés dans les entreprises de prestataires, sous-traitants, et autres fournisseurs des sites nucléaires.
Enfin, les auteurs de l’étude ajoutent également «, l’effet induit (ou effet multiplicateur) » issu de la consommation locale des salariés du nucléaire et de leurs familles (magasins, services, fonction publique…), qui représente 5600 salariés supplémentaire sur cette région.
L’activité industrielle nucléaire de Tricastin et de Marcoule ferait donc travailler près de 19000 salariés, qui font vivre environ 50000 personnes.
"En termes d’emploi global (emploi direct, indirect et induit), l’activité des sites nucléaires concerne près de 19 000 actifs occupés (actifs hors chômage). Cela représente 2,4 % des emplois des départements de l’Ardèche, de la Drôme, du Gard et du Vaucluse. L’activité des sites du Tricastin et de Marcoule fait vivre près de 50 000 habitants correspondant aux ménages des salariés de l’emploi direct, indirect et induit, soit 2,6 % de la population de ces quatre départements", précise l’étude.
[b]Un jour, il faudra bien étudier la qualité de ces emplois, sans conteste ils sont nombreux …[/b]