ENFANT NE SOUS X : L'enfant ne peut-être adopté par ses grands-parents !!!

 

 

En décembre 2005, une jeune fille de 21 ans accouche seule, elle fait alors le choix d'un accouchement sous X.

L'enfant est placé en mai 2006, chez un couple, qui dépose un peu plus tard (six mois), une requête pour une adoption plénière.

 

 

Au décès de cette jeune femme par suicide, en septembre 2006. Les parents de celle-ci, découvrent à son domicile, dans ses papiers, un certificat provenant d'une maternité parisienne.

Ils effectuent de nombreuses recherches, et découvre alors, l'existence de leur petit-fils. Le seul être qui leur reste, après le décès de leur fille.

Ils ont donc tout naturellement demandé la garde de cet enfant. Seul lien qui les unissait encore, à leur enfant décédée.

 

 

Mais le tribunal a déclaré leur demande comme irrecevable et prononcé l'adoption plénière de l'enfant par le couple chez qui, il avait été placé. Ainsi que son changement de nom.

Une décision qui a été confirmée par la suite, par la cour d'appel de Paris en avril 2008.

 

Depuis le 16 janvier 2009, les enfants nés sous X,  peuvent dorénavant intenter une action en recherche de maternité.

 

 

 

Les grands-parents de l'enfant se sont donc pourvus en cassation, estimant dès lors, que la loi avait fait un progrès, ils pouvaient ainsi adopter leur petit-fils.

Mais mercredi, la 1ere chambre civile de la Cour de cassation, a rejeté leur demande. Considérant ainsi, qu'ils n'avaient pas qualité pour intervenir à l'instance en adoption, l'absence de filiation entre l'enfant et leur fille étant établie.

Précisant :

-"La loi du 16 janvier 2009, n'est pas "susceptible de modifier cette situation".

 


La plus haute juridiction a donc suivi l'avis du Ministère Public, qui a précisé:

 

– " L'action en recherche de maternité, avant comme après la loi du 16 janvier 2009, n'appartient qu'à l'enfant et que nul autre personne ne peut l'exercer à sa place. Rien ne prouvant qu'à sa majorité, celui-ci entreprendra les démarches nécessaires.

 

L'avocat général quant à lui, nous rapelle :

" Ainsi, en demandant à bénéficier de l'anonymat, la mère a rompu le lien filial, qui l'unissait à son enfant, mais aussi avec toute sa parenté".

 

 C'est un sujet difficile, qu'en pensez-vous ???

 

Doit-on laisser l'enfant chez le couple qui l'a adopté ou bien le rendre aux grands-parents, seul lien qui leur reste avec leur fille.

Cet enfant n'a-t-il pas besoin de connaître ses origines et ainsi vivre avec la seule famille qui lui reste ???