Après l’entrée en vigueur du décret dernier qui oblige depuis le 1er juillet chaque automobiliste à avoir un éthylotest dans sa voiture, la Commission européenne présente actuellement de nouvelles règles qui auront pour effet de durcir d’ici deux ou trois ans les contrôles techniques.

On a vraiment l’impression d’être à la solde des lobbys en tout genre qui s’emparent de n’importe quel prétexte pour inciter les politiques à prendre des dispositions nouvelles plus ou moins justifiées.

L’exemple est flagrant avec le décret sur les éthylotests qui vient d’être publié et qui fait les beaux jours d’un constructeur en perte de vitesse. A-t-on pensé à une utilisation rationnelle  de ces éthylotests ? Pas vraiment ! A-t-on prévu le recyclage des éthylotests qui contiennent un réactif chimique et qui risquent de se retrouver un peu partout dans la nature ? Je ne le pense pas.

Et maintenant on veut durcir la législation sur les contrôles techniques, en invoquant qu’en moyenne cinq décès par jour sur les routes sont liés à des problèmes techniques. Qui peut le croire ? On voit surtout derrière tout cela un moyen de renouveler les parcs des véhicules neufs !

Actuellement, seul les véhicules à quatre roues sont soumis à un contrôle technique, quatre ans après leur mise en circulation, puis ensuite tous les deux ans et à chaque changement de propriétaire. Le nouveau texte en projet qui va concerner sans exception tous les véhicules en circulation, prévoit un contrôle technique quatre ans après l’achat, un autre deux ans plus tard et ensuite un contrôle annuel.

Les motards européens sont déjà fortement en colère et invoquent qu’une telle mesure n’a aucune portée en terme de sécurité, dans la mesure où aucune étude statistique n’a réellement mis en évidence les effets d’un contrôle technique sur l’accidentalité.

Il paraît nécessaire de se mobiliser contre de telle mesure, qui n’ont en réalité pas d’autre but que de défendre certains financiers et surtout une fois de plus, d’alourdir les factures d’entretien pour les automobilistes.