De nouvelles plaintes déposées contre le Gardasil, vaccin qui protège du cancer du col de l’utérus, relancent à nouveau l’épineux débat sur les bienfaits de la vaccination. Se faire vacciner ou pas c’est toujours la question récurrente qui revient chaque fois dans l’actualité et agite la polémique sur les vaccins.
Après la vaccination contre l’hépatite B qui avait mis en évidence dans les années 1990, les risques de développer plus facilement la sclérose en plaques, bien que les chercheurs s’étaient rapidement efforcés de démontrer qu’il n’y avait aucun lien entre les deux, il y a eu le scandale du vaccin contre la grippe H1N1, qui a fait grand bruit et qui a mis encore davantage le doute dans les esprits sur l’intérêt d’une vaccination.
Les parents sont de plus en plus désemparés face à toutes ces affaires et invoquent le manque de transparence en matière d’information dans ce domaine. Il est vrai que la prise d’un médicament ou l’injection d’un vaccin n’est pas sans risque et qu’il est parfois très difficile de faire la part des choses entre les risques encourus et les bénéfices apportés. Les maladies développées par certaines personnes font partie des dommages collatéraux inévitables, mais souvent très dommageables pour les patients concernés.
Dans l’affaire révélée sur le Gardasil, c’est ce qui s’est produit pour une adolescente de 15 ans plusieurs mois après la prise de deux injections de ce vaccin. Elle a subitement été prise de vertiges, de vomissements et son hospitalisation en urgence a mis en évidence un diagnostic d inflammation du système nerveux ou d’une sclérose en plaques. De quoi affoler les parents qui se sentent coupables d’avoir décidé une telle vaccination dans le but de protéger leur enfant !
Ce n’est pas la seule plainte à ce jour, puisque régulièrement les instances sanitaires enregistrent de nombreux avis sur les effets secondaires importants du Gardasil.
Que faire face à tout cela ? Limiter les vaccinations en risquant de mettre de plus en plus en péril la santé de toute une population, ou bien informer davantage les personnes concernées et leur démontrer que la balance bénéfice-risque reste cependant très largement positive dans de nombreux cas.
Cela n’est pas si simple à faire quand on connaît la méfiance de plus en plus grande des individus à l’égard des médicaments et des vaccins !