En politique, on raisonne ou on résonne ?

Il est avéré que les réponses collégiales aux différents évènements politiques sont concoctées à l’Elysée avant d’être envoyées aux différents intervenants sur les plateaux TV. Et on n’arrête pas le progrès, c’est Twitter qui va répandre la bonne parole. Ils ne peuvent plus penser tout seuls ces gens-là ! Rares sont les sons de cloche un peu différents.

Quelques exemples pour éclairer mon propos. « Seulement 4 % de votants à la primaire citoyenne, cela signifie que 96 % des Français ne sont pas d’accord avec les valeurs de la gauche ! » c’est tordu, je vous l’accorde, mais ça ne dérange pas monsieur Copé. Ce qui est comique, c’est que personne n’a relevé puisque les journalistes continuaient à présenter l’évènement comme un grand succès. Le rabat-joie a été ensuite ignoré. L’argument est tellement lamentable qu’on a considéré qu’il disait ça par dépit. Il faut dire qu’après la perte du Sénat, il y a peu de raisons de se réjouir à l’UMP. Les médias, quand ils tiennent un sujet, ne lâchent pas le morceau et les leaders de droite présents sont invités par politesse.

Autre exemple, qui revient périodiquement comme une vérité admise : les candidats en tête dans les sondages l’année précédant une élection ont tous perdu la dite élection. On vous assène ça comme si c’était une fatalité et une vérité scientifiquement prouvée. Si on suit ce raisonnement, Sarkozy gagnera à coup sûr en 2012 parce qu’il est très bas dans les sondages aujourd’hui. Et on vous donne des exemples, c’est indiscutable : Balladur et Jospin ont fait les frais de cette règle. C’est une vérité qui ne tolère pas d’exceptions. Moi je trouve que c’est plutôt la méthode Coué. 

Vite, il faut que Carla nous donne un héritier pour attirer les regards vers la maison Sarkozy car son sauvetage des banques avec sa copine Merkel, tout le monde s’en fiche comme d’une guigne.

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