En France : nouvelle semaine du blanc en mars.

 

Avec les premiers beaux jours du début du mois de mars et la douceur des températures, on se croyait sorti de cet hiver sans fin et on commençait à revivre avec la nature qui se réveillait.peu à peu.

Et puis, soudainement les pluies verglaçantes et les bourrasques de neige reviennent à nouveau endormir la moitié nord de la France et paralysent en une nuit tous les moyens de transport.

On a beau être prévenu par des alertes météo, qui affinent de plus en plus leurs prévisions pour donner en temps réel, l’évolution climatique, c’est à chaque fois la même chose, on se retrouve toujours confronté à l’imprévu et on reste impuissant face à  des situations apocalyptiques qui mettent parfois la vie des gens en danger.

 

Difficile, de connaître exactement les caprices de la météo et l’intensité des perturbations et cette fois encore c’est un conflit d’air chaud venant de l’ouest et un  air glacial descendant de Scandinavie qui a paralysé tout le nord de la France depuis lundi soir.

 

On est le plus souvent à cours de moyens  face à de tels phénomènes climatiques et on cerne encore assez mal la puissance et la durée précise de ces épisodes de mauvais temps, pour pouvoir agir au mieux en amont.

 

A chaque fois c’est la même chose, des voitures et des camions sont bloqués sur les routes, des voyageurs attendent en vain des trains et des avions, les services publics fonctionnent au ralenti et les plus courageux qui affrontent les intempéries pour se rendre au travail, se retrouvent prisonniers dans d’impossibles galères.

 

On se pose à chaque fois la question, peut-on éviter une telle paralysie ? Difficile à dire, parce qu’à chaque fois on nous dit que tous les moyen de l’Etat sont engagés pour faire face à cette situation exceptionnelle.

 

Mais de quels moyens parle-t-on ? En France on sait très bien que dans certaines régions l’on n’investit pas dans des matériels de déblaiement des routes. On se dit que ces  phénomènes d’une telle ampleur restent tout à fait exceptionnels et que cela n’en vaut pas la peine !

A chaque fois on voit le résultat de tels choix et chacun se renvoie la responsabilité, mais en attendant cette paralysie cela coûte très cher à notre économie qui n’est déjà pas au mieux de sa forme.

 

Il serait bon pour les années à venir de prendre davantage en compte  les changements climatiques, dans les choix politiques, car ils  provoquent de plus en plus des situations apocalyptiques le plus souvent inexplicables.