Voilà, vous venez de mettre le point final à votre lettre de motivation, il n’y a plus qu’à l’envoyer.
Assez fier de vous, vous vous dites, "là quand même, si avec ça je décroche pas au moins un entretien…".
Seulement les jours passent.
Version e-mail ou papier, c’est le même topo.
Soit vous guettez votre boîte mail, soit votre bonne vieille boîte aux lettres.
Mais rien, le vide!
Vous vous dites alors "ils pourraient au moins m’envoyer une lettre de refus", mais que nenni, votre candidature reste sans réponses.
Certains recruteurs ne se donnent même plus la peine de répondre négativement.
Je trouve que c’est un total manque de respect. La moindre des choses, serait tout de même de tenir informé les candidats potentiels, car écrire une lettre de motivation demande du temps et de l’investissement.
Quand on sait en plus que les critères de sélections restent très attachés aux formules de politesses, c’est le comble.
Quelle belle image de l’entreprise.
Surtout qu’avec les moyens actuels, les sociétés peuvent mettre en place des systèmes de courrier automatique.
Pour vous rassurez et ne pas perdre espoir dans votre recherche d’emploi, dites-vous qu’une entreprise qui ne daigne même pas répondre pour vous dire non, doit avoir une vision peu respectable en matière de force humaine de travail.
Bref, quelque part vous n’avez rien perdu.
Et vous, que pensez-vous de ces entreprises qui ne répondent même plus aux lettres de motivation?
Personnellement, j’essaie de changer de job depuis presque 1 an afin de gagner enfin correctement ma vie. j’ai 5 ans d’expérience dans ma branche complétée par de nombreuses formations, j’ai d elexpérience pour tout type de situation ce qui est un gros plus. J’ai également un niveau bac +8.
Au mieux, je reçois juste des propositions de remplacement pour 2 semaines voire 1 mois mais rien de plus… et la paie est la même que mon salaire actuel, soit tout juste le SMIG!
Pour m’exploiter je reçois de spropositions sans arrêt mais pour me proposer un vrai poste il n’y a plus personne, alors moi je dis arrêtez le foutage de gueule et de vous ,plaindre qu’il y a trop de chômeurs: faudrait déjà les embaucher avant de critiquer!
Petite info qui peut avoir de l’importance:
– mon ancien patron mettait directement au panier les lettres qui contenaient des fautes…
– lors de mon dernier entretien, il m’a été confié que j’étais la seule à avoir trouvé les fautes dans un texte test donné aux candidat pour un poste administratif…
guettez, ne prends pas d’accent
neni s’écrit nenni
mais oui, quel calvaire cette lettre de motivation! quelle autre motivation pourrions nous avoir que celle de travailler.
« Monsieur le Directeur, je vous envoie mon C.V. car j’ai besoin de travailler. Croyez en l’assurance de ma parfaite considération »
😉 😀 ;D
Bonsoir Enguy,
Oui, je crois qu’on est un peu dans la même situation…
Gros niveau scolaire et rien au bout du tunnel après des centaines de candidatures…
Même en étant mobile, si les recruteurs viennent que vous voyez de trop loin, ils lâchent l’affaire.
Quand on a pas le bras long, et un bon réseau comme y disent… c’est plus que difficile…
Moi je viens de me faire embaucher après trois entretiens… dans l’immobilier, branche qui n’a absolument rien à voir avec mes longues études d’histoire, et mes expériences dans l’hôtellerie et l’animation…
C’était pas mon rêve, mais bon, quand il faut il faut… avec un chômage de 600 euro par mois c’est pas vivable!
Je me dis que rien n’est figé, et que je vais encore attendre avant de lier travail et passion…
Et si c’est pas indiscret, dans quelle branche es-tu?
Sinon, entièrement d’accord avec ce que tu dis…
Ça devient du grand n’importe quoi.
[quote]alors moi je dis arrêtez le foutage de gueule et de vous ,plaindre qu’il y a trop de chômeurs: faudrait déjà les embaucher avant de critiquer! [/quote]
Bonsoir Annawato…
J’avais déjà pris soin de corriger mon accent… le neni je ne savais pas.
Quand je publie, je relis après… et puis je suis parfois tellement emportée… par contre pour une lettre de motivation, évidemment qu’il faut en prendre soin.
J’ai fais un an de cours de syntaxe, d’orthographe et de linguistique, mais bon parfois au diable tout ça.. ici c’est quand même détente, je publie pas dans « Le Monde »!
Bref, qu’il y ai ou pas de fautes, la moindre des choses c’est de donner une petite réponse.
Juste pour continuer d’encourager les gens.
J’ai tout de même reçu parfois des réponses qui me souhaitaient bonne chance pour la suite, et je peux vous dire que ça n’a l’air de rien, mais c’est bon pour le moral.
Ne rien recevoir, même pour quelques fautes, c’est dénigrer les gens qui tentent leur chance, et leur niveau d’orthographe ne confirment pas la qualité de leur travail.
Et puis il y a des jobs, exemple dans l’hôtellerie, ou avoir une excellent niveau d’orthographe n’est pas le critère qui fait la différence, comparé à une candidature administrative.
C’est vrai qu’écrire une lettre de motivation suppose être motivé pour trouver du travail.
Après c’est normal qu’on fasse un « tri ».
Mais voilà,un » Madame, Monsieur nous n’avons pas retenu votre candidature », c’est le minimum.
Et comme je l’ai dis, maintenant avec l’informatique ça prend très peu de temps d’envoyer des courriers automatiques.
Je suis complètement d’accord avec vous, mon copain galère pour trouver du boulot, et c’est partout pareil !
La moindre des choses serait une réponse, même un non, on s’en fiche, mais qu’on soit au courant de ce qu’il se passe et qu’on ne se fasse pas d’espoir pour rien.
J’ai envoyé des dizaines de lettres de motivations pour un job d’été, la seule réponse que l’on m’a donné à été au téléphone et c’était un non, au moins je préfère savoir que poireauter pour rien, même si l’employeur n’a pas su me donner des raisons à ce non, je ne m’habille peut-être pas assez court pour lui, quand je vois les filles (il n’y a que des filles) qui travaillent à cet endroit !
Comme vous dîtes c’est un comble ! Ils ne se rendent pas compte que les gens cherchent du boulot et qu’on a pas tous les moyens d’attendre un mois de plus pour en trouver un … Eux ils sont tranquilles, en sécurité !
En tout cas bravo, pour cet article qui décris bien le fond de ma pensée et celle de mon copain !
Bonsoir Mandy, merci pour votre témoignage personnel.
Et oui comme vous dites, un non vaut mieux qu’un silence radio qui participe à la démotivation!!!
L’offre et la demande, voilà le problème. C’est certain, le stricte minimum aux ressources humaines, c’est de répondre à ses postulants.
J’interviens également sur ce qu’évoquait Enguy.. En France, on assiste à une revalorisation sévère de l’emploi. Autrefois être comptable, informaticien ou le management permettait d’avoir des revenus de « 1er classe ».
De nos jours, les écoles supérieurs (Privées et publiques) débordent, et ça ne cesse d’aller crescendo. Résultat ? Chômage des jeunes (Oui, ce sont les plus diplômés qui rament !), ces nobles professions deviennent un banal boulot, et vu l’ampleur de la demande, pourquoi ne pas avoir le culot de proposer le SMIG.
Aujourd’hui l’Artisanat est pleine pénurie, et comme le pétrole, le prix du baril monte.
Salut Dario,
Merci pour ton passage!
Et oui le chômage des jeunes… exemple quansd j’ai teminé mes études, je suis allée faire un tour chez Pôle, qui m’a dis « c’est minimum deux ans… » (en moyenne).
Et puis n’oublions pas qu’il y a les sciences dures, et les sciences molles aussi.
Je reproche aussi à l’université de ne pas informer plus profondément les élèves sur les débouchés réels et concrets.
On parle sans cesse de concours à passer, mais peu se rendent compte de la réalité des choses.
Bonsoir,
Hélas le problème n’est pas là. La vérité sur les vrais chiffres du chômage est largement altérée, même si 2,8 millions de personnes privées d’emploi en recherchent un activement, il y en a au moins autant qui ont baissé les bras, ou font une tentative de temps en temps, d’autres sont stockés dans des voies sans issues, contrats précaires, de sous-emplois, clients mystères pour une heure ou deux, formation sans débouchés…
Moi, je vis dans le dernier ou l’avant-dernier département d’une région classée bonne dernière, où il y a officiellement 10 000 chômeurs dont le marché actuel n’a pas su employer depuis les trente dernières années. Il faudrait alors créer 1 000 entreprises nouvelles de 10 salariés, en inventant de nouveaux marchés répondant aux qualités existantes de la région. Tout un programme, et pas du rôle du Pôle Emploi… Non, il faudrait que l’Etat soit capable de créer un Pôle Innovation en charge d’inventer ces nouveaux marchés, créer les structures, composer les équipes, développer les ventes, etc…
Ce programme départemental ne coûterait qu’une vingtaine de millions d »euros par an pour obtenir un taux de chômage voisin de 5% (objectif prioritaire). Le retour sur investissement n’est pas calculable, mais il est fort peu probable qu’il n’existe pas, en tout cas, il serait subordonner à la qualité des projets émis par le Pôle Innovation.
Cette vision sur l’emploi montre une alternative vers des solutions aux crises sociales et économiques. Le chômage est une constante d’ajustement politique, ce sont ces hommes politiques de gauche comme de droite qui vous place dans ces situations de privation d’emploi. Aucune réponse à aucune lettre ne peut changer cela. La cible de vos courriers, ce sont les hommes politiques, les élus. Ce sont eux les responsables.
Bonsoir Filtre,
Merci pour ce commentaire complet!
Vous avez raison, le problème a une racine plus profonde qui trouve sa source au niveau des politiques d’emploi.
[quote]Le chômage est une constante d’ajustement politique, ce sont ces hommes politiques de gauche comme de droite qui vous place dans ces situations de privation d’emploi. Aucune réponse à aucune lettre ne peut changer cela. La cible de vos courriers, ce sont les hommes politiques, les élus. Ce sont eux les responsables. [/quote]
Mais les hommes politiques ne peuvent pas porter tous les chapeaux.
LE fait de répondre à une lettre ne résoudra certainement pas le problème du chômage et de la précarité, mais psychologiquement, pour la personne qui pose sa candidature, c’est juste du [b]respect[/b].
Un mot, un état d’esprit, qui se perd hélas.