Panache volcanique cypressoïde.
Code 1803-02
Localisation : latitude 27.73° Nord, longitude 18.03° Ouest.
Volcan-bouclier, altitude 1.501 mètres, Îles Canaries, Espagne.
L’île de El Hierro, – Isla del Meridiano ou d’El Ferro et, en français, île du Méridien, de Fer ou Ferro -, en Macaronésie(1), est la plus occidentale et la plus méridionale des Îles Canaries(2). De forme triangulaire et de superficie réduite, – 268,71 kilomètres carrés -, elle culmine à 1.501 mètres d’altitude au Pico de Malpaso. Elle compte une population de 10.892 habitants, – Instituto Canario de Estadística 2009 -, répartie en trois agglomérations : Valverde, Frontera et El Pinar de El Hierro.
Comme le sont, dans leur ensemble, les Îles Canaries, El Hierro est une île d’origine volcanique de Hot spot(3), – point chaud -, d’âge géologique estimé à 1,3/1,2 millions d’années, ce qui en fait d’elle la plus « jeune » de tout l’archipel canarien. Aux différent de celles de Lanzarote, Fuerteventura, Ténérife, et Gran Canaria, cataloguées en troisième phase de leur création, de celles de La Gomera et La Palma considérées être dans leur seconde phase, El Hierro est toujours classifiée en sa première. Quand le diapir(4) mantellique est remonté sous forme de panache et a commencé à faire fondre, par décompression, vers une profondeur de l’ordre de 100 kilomètres, générant un magma basaltique qui, dès qu’il est en proportion suffisante, traverse la lithosphère jusqu’à la percer, il s’est créé une brèche, en forme de « Y », engendrant la formation d’un volcan-bouclier.
Formation de l’Île « El Hierro »
La phase la plus active de la formation de l’île se situe aux prémices de l’Holocène, vers 10.000 avant Jésus Christ et les éruptions les plus récentes se sont succédées entre 4.790 avant l’ère chrétienne et 1793 : en 4790 BC(5) incertaine ; en 950 BC ± 150 ans, éruption explosive et coulées de lave, sur le flanc Est, « Soliman » ; en 550 BC ± 75 ans, éruption effusive et coulées de lave, dans un évent central, « Montañas Chamuscada et Entremontañas » ; en 1677 incertaine ; en 1692 incertaine ; et, malgré une incertitude en entourant le rapport historique, en 1793, éruption effusive consécutive à un séisme majeur de magnitude estimée supérieure à 6.0, indice d’explosivité volcanique 0, fissure radiale Rift Nord-Ouest, « Volcan de Lomo Negro », dans le secteur de la « Playa Verodal. »
L’Île de El Hierro.
Les coulées de lave et les éjectas, en permettant son expansion, se sont surtout concentrés au Sud, à l’Ouest et au Nord de l’île. De toutes les Îles Canaries, El Hierro est la plus densément fournie en cratères, – Hoya de Fileba, Mareta et Caldera de Los Angeles -, cônes de cendres, – Montaña de Afosa, Montaña de Asomada, Montaña Asomadas Negras, El Campanario, Montaña Chamuscada, Montaña de Las Cuevas, Entremontañas, Montaña de los Frailes, El Golfo, Montaña del Hombre Muerto, Montaña de los Humilladéros, Montaña del Jable, Montañas de Julan, Los Llanillos, Volcan de Lomo Négro, Malpaso, Montaña de Mercadel, Montaña de Orchilla, Restinga, El Rincon de la Cerca, Roque Grande, Montaña de la Rosas, Sabinosa, Soliman, Tanganasoga, Montaña Tembargena, Tembargena, Montaña Ténaca, Montaña Tenerife, Montaña Tenesedra, Tesoro, Montaña de Timborombo, Tinor, La Viña, Montaña de la Virgen, etc… -, et anneaux de tuf. Plus de 500 d’entre eux sont visibles, environ 300 autres sont ennoyés sous des matériaux pyroclastiques et des coulées de lave plus récents, et 5 bâtis volcaniques sous-marins sont dénombrés. En outre 70 grottes et tubes volcaniques, dont la « Cueva de Don Justo » et ses 6 kilomètres de long, – une cheminée volcanique divergente, « Red Hot Lava », dans laquelle la lave a continué à s’écouler dans le tube jusqu’à ce qu’il soit vide -, sont recensés et répertoriés.
Le volcan-bouclier El Hierro.
Le volcan-bouclier est tronqué par un conséquent escarpement aux parois abruptes, – 1.500 mètres d’aplomb -, sur toute la longueur de sa façade Nord-Ouest qui s’est formé consécutivement à un effondrement gravitionnel, lors d’une probable éruption surtseyenne(6), environ 130.000 ans, donnant naissance, sur 12 kilomètres de long, à la large baie El Golfo. Trois autres grands glissements sous-marins peuvent, de même, se déterminer, face aux côtes îliennes Sud-Ouest et Sud-Est, une zone caractérisée par la présence de cinq bâtis volcaniques :
– Le plus proche, à environ 2 kilomètres au Sud-Sud-Ouest de La Restinga à -370 mètres ;
– Le second, à environ 10 kilomètres au Sud de La Restinga, culminant à -1.784 mètres ;
– Le troisième, à environ 20 kilomètres au Sud-Sud-Est de La Restinga, culminant à -3.095 mètres ;
– Le quatrième, à environ 30 kilomètres au Sud-Ouest de La Restinga, culminant à -3.693 mètres ;
– Et le cinquième, à environ 35 kilomètres au Sud-Ouest de La Restinga, culminant à -2.979 mètres.
Les volcans sous-marins au large des côtes Sud-Ouest et Sud-Est de El Hierro.
Trois failles importantes, orientées Sud-Est/Nord-Ouest, Sud-Ouest/Nord-Est, et Nord/Sud, à 120 degrés d’angles, forment d’éminentes crêtes topographiques. La partie sub-aérienne du volcan se compose de strates quaternaires résultant de coulées de lave basaltique et trachybasaltique et de tufs surmontées de nombreux cônes de scories et plafonnées par des coulées récentes de lave.
L’activité séismo-volcanique sous le niveau basal du volcan El Hierro.
Depuis le début du mois de Juillet 2011 et au cours des dernières semaines, la sismicité, bien que de faible magnitude, magnitude locale, – ML – de 2.0 ± 0.5 sur l’échelle ouverte de Richter, a été d’un volume élevé, avec des essaims de plus de 1.000 microséismes confinés à des profondeurs proches de la frontière croûte terrestre/manteau supérieur conforme à un tel cadre océanique, – maximum 25 kilomètres -, des hypocentres variant entre 9 et 16 kilomètres sous la surface. Rares sont les foyers ayant une profondeur focale égale ou inférieure à 4 kilomètres et rares sont les tremblements de terre de magnitude ML comprise entre 3.0 et 3.9, – seulement 6 enregistrés : un le 24 Septembre de ML 3.4 et 5 le 27 Septembre : un de 3.1, trois de 3.5 et un de 3.8 –.
Les aléas séismo-volcaniques, au cours du mois de septembre se sont amplifiés et se comptabilisent entre 200 et 250 par jour avec des pics pouvant atteindre 700 événements séismiques journaliers. En outre, une inflation, – soulèvement -, du sol est estimée à environ 1 à 2 centimètres depuis le 24 Août. Le magma est en mouvement sous le niveau basal de El Hierro, probablement en direction de la chambre magmatique, et cela peut se poursuivre durant un certain temps, plusieurs jours voire quelques semaines.
Montañas de Julan.
Aussi trois questions se posent :
– Une éruption volcanique, de type effusif, serait-elle en préparation pour le volcan-bouclier, de point chaud et basaltique, El Hierro ? Peut-être ? Peut-être pas ? En effet, dans le cadre de cet édifice volcanique, depuis 1793, – une éruption bien que documentée historiquement mais, pour certains scientifiques, considérée comme incertaine-, la majorité des intrusions magmatiques n’atteignent pas la surface et, comme par le passé, l’activité séismo-volcanique peut cesser à tout moment. En outre, la déformation du sol et les émissions de gaz sont stables et ne montrent aucun signe d’une quelconque augmentation notable.
– Si une éruption se produit, – plausiblement sur le site des Montañas de Julan –, le hotspot étant situé sous l’Île El Hierro, elle se présentera, théoriquement, sous la forme d’une éruption hawaiienne, un genre d’éruption volcanique, à l’origine de la construction des volcans boucliers, se générant sur des volcans rouges et se caractérisant par l’émission d’une lave extrêmement fluide formant très facilement des coulées laviques qui peuvent atteindre des dizaines de kilomètres de longueur. Dans le contexte d’une telle éruption, la lave sort très facilement de la cheminée volcanique, – ou à travers une fissure qui peut-être créée par la pression croissante -, en formant des fontaines de lave ou des lacs de lave mais sans explosion, même de moyenne ampleur.
Répartition spatiale des 8.523 séismes depuis le 16 juillet 2011 (en rouge et en bleu les plus récents).
– Et si cette éruption, – c’est une possibilité aussi -, affecte l’un des deux ou trois volcans sous-marins les plus proches de La Restinga, – tout particulièrement celui localisé au Sud-Sud-Ouest de l’île et culminant à -370 mètres -, lors, le contact de l’eau et de la lave engendrerait un choc thermique qui provoquerait la vaporisation de l’eau et la fragmentation de la lave au cours d’explosions qualifiées de « cypressoïdes » pour la ressemblance des panaches volcaniques avec des cyprès, une éruption sans aucun danger apparent pour la population locale.
Le 23 Septembre, se basant sur le PEVOLCA, – le Plan Spécial des Risques volcaniques aux Canaries -, le gouvernement canarien a pris la décision de modifier le niveau d’alerte volcanique l’élevant du niveau vert, – état de pré-alerte -, au niveau jaune, – état d’alerte ou de pré-urgence -.
Notes.
(1) La Macaronésie, – parfois écrit à tort Macronésie -, « les îles fortunées », d’appartenance au Portugal, à l’Espagne et à la République du Cap-Vert, est un archipel de l’Océan Atlantique composé des archipels des Açores, de Madère incluant les îles Selvagens, des Canaries et du Cap-Vert.
(2) Les îles Canaries, – en espagnol Islas Canarias-, sont un archipel composé de sept îles principales, – Lanzarote, Fuerteventura, Ténérife, Gran Canaria, La Gomera, La Palma et El Hierro -, d’îles secondaires, – La Graciosa, Alegranza, Los Lobos, Montaña Clara, Roque del Este et Roque del Oeste -, et d’une kyrielle d’îlots et rochers, – Anaga, Garachico, Roques de Salmor, etc… – qui se situent à environ 150 kilomètres au nord-ouest du Sahara occidental et à plus de 1.000 kilomètres du sud de l’Espagne. Ces îles sont reconnues par l’Union africaine comme territoire africain occupé par une puissance étrangère
(3) Un point chaud, – hot spot en anglais -, est, en géologie, un endroit à la surface d’une planète qui a une activité volcanique régulière. Actuellement, les connaissances sur les points chauds et les phénomènes internes à leur origine sont encore très incomplètes.
Les points chauds terrestres sont généralement expliqués comme étant la trace en surface de l’expression sous forme de volcanisme, d’endroits relativement fixes les uns par rapport aux autres, du manteau où la température est plus élevée relativement aux autres zones de même profondeur. Les matériaux présents en ces zones se retrouvent moins denses, et l’effet de la poussée d’Archimède provoque la formation d’un diapir mantellique qui remonte sous la forme d’un panache. Ce dernier, s’approchant de la surface de la Terre, commence à fondre par décompression, vers une profondeur de l’ordre de 100 kilomètres, générant un magma basaltique qui, dès qu’il est en proportion suffisante, traverse la lithosphère jusqu’à la percer, engendrant la formation de volcans-boucliers dits de point chaud. La dérive des plaques tectoniques entraînant la lithosphère au-dessus des sources profondes fait que le point chaud crée des alignements volcaniques à la surface terrestre, comme l’archipel des îles Hawaii-Empereur, l’archipel des Marquises, des îles de la Société, etc.
(4) En géologie, un diapir, – du grec diapeirein, percer au travers -, est une structure plus ou moins globuleuse, résultant de la remontée de roches plus légères à travers des roches plus denses.
(5) « Before Christ », équivalent anglo-saxon de « avant Jésus-Christ »
(6) Une éruption surtseyenne, tirant son nom du Surtsey, est un type d’éruption volcanique caractérisé par l’émission d’une lave à fleur d’eau lorsque le volcan est une île maritime ou lacustre de faible altitude. Le contact de l’eau et de la lave engendre un choc thermique qui provoque la vaporisation de l’eau et la fragmentation de la lave au cours d’explosions qualifiées de « cypressoïdes » pour la ressemblance des panaches volcaniques avec des cyprès. L’indice d’explosivité volcanique de ce type d’éruption va de 2 à 5 mais il dépend grandement du type de magma : basaltique ou andésitique.
Sur le même thème article suivant : El Hierro, Îles Canaries : Risque imminent d’éruption volcanique ?
WOUAW !!!!!! Merci CATALAN !
Je viens de quitter la table et devant un café fumant, je découvre votre article.
J’ai évoqué tout récemment avec quelques « externalisés pas trop formatés », les cinq volcans sous-marins immergés au large d’El Hierro.
Pour les convaincre, je leur ai transmis la photo que vous aviez eu la gentillesse de m’envoyer…parce que personne ici n’en avait entendu franchement parler. Les seuls bruits de couloirs et articles de presse sont les éternels risques de tsunami cataclysmique qui ravagerait la côte américaine et nous avec si El Hierro mais surtout La Palma devaient chauffer.
Voilà que vous avez comblé notre ignorance. Monseigneur est bien bon !
Bref, votre article nous a bien plus passionnés que le scoop qui vient de nous apprendre que Edouard COURTIAL remplacera notre judoka national, pour représenter les égarés français à l’étranger.
Les volcans…oui. Courtial ….tout le monde s’en tape !
Merci à vous Nadine…
Écrit assez rapidement car des rumeurs cataclysmiques commençaient à polluer sur le net, j’ai fait quelques petits rajouts sur des points précis que j’avais omis…
Il me serait agréable, et aux lecteurs de même, si vous nous teniez informés de l’évolution telle que la presse la distille aux Canaries…
Pour ma part j’ai pris contact, ce soir, avec des vulcanologues dépêchés sur site… ainsi, en commentaire, je pourrai vous livrer des infos de première main…
A que voici un bel éclairage comme on en voudrait plus souvent. Merci Catalan. Le TOBA n’est pas une petite histoire, celle-ci non plus, d’ailleurs.
[img]http://www.bedetheque.com/Couvertures/blakeetmortimercouvo6atlantide.jpg[/img]
Publication : avril 1957
Nombre de pages : 62
Scénario & Dessin : Edgard P. Jacobs
L’Enigme de l’Atlantide
En vacances dans l’archipel des Açores, le professeur Mortimer fait une stupéfiante découverte. Lors de l’exploration d’un gouffre nommé » O foro do diabo » (le trou du diable), il trouve un métal inconnu aux étonnantes propriétés radioactive et luminescente. Il ne peut s’empêcher de penser à l’orichalque, ce mystérieux métal que les Atlantes, dans le récit de Platon, estimaient aussi précieux que l’or. La découverte est suffisamment importante pour qu’il prévienne son ami, le capitaine Blake.
Ce dernier vient le rejoindre à Saõ Miguel et les événements se précipitent. Quelqu’un dérobe le spécimen que Mortimer avait laissé dans sa villa. Blake et lui n’ont que le temps de voir un étrange engin traverser l’espace à la vitesse de l’éclair, disparaissant dans la nuit.
De plus en plus intrigués, les deux hommes décident de refaire une expédition au » Foro do diabo » pour y retrouver des échantillons. Ils sont accompagnés d’un guide, Pépé et de son assistant sous les traits duquel se cache l’aventurier Olrik, leur plus mortel ennemi. Ce dernier a été embauché par une puissance étrangère pour récupérer le précieux minerai.
La descente dans les dangereuses caldeiras commence. Cette plongée dans les entrailles de la terre va les amener à vivre leur plus extraordinaire aventure. Élucidant un mystère vieux de plusieurs siècles, ils partiront à la découverte de l’Atlantide, de son peuple et de ses ennemis, exploreront le continent perdu et risqueront leurs vies pour sauvegarder la paix dans l’Empire Atlante. Ils braveront mille dangers pour revenir vers notre monde où l’Atlantide reste une énigme irrésolue… Le moindre de ces dangers n’étant pas Olrik… «
image du grand Tohu-Bohu :
remarquer l’analogie avec photo de la couverture,
L’enigme de l’Atlantide !
Luc 21.25
« Il y aura des signes dans le soleil, dans la lune et dans les étoiles.
Et sur la terre, il y aura de l’angoisse chez les nations qui ne sauront
que faire, au bruit de la mer et des flots… »
[img]http://www.emailleriebelge.com/content/Image/Atlantide_BAT_.jpg[/img]
VERITAS
Si ce n’est que les Textes sacrés sont intéressants à conjuguer avec d’autres sciences, je me demande toujours pourquoi ils nous la jouent « tragique » ?!
Pourquoi faut-il qu’ils soient si souvent illustrés de menaces, de souffrances, de pleurs, et parallèlement pourquoi les textes apocryphes sont-ils écartés sinon ignorés de la thèse officielle défendue par l’Eglise catholique…puisque Eglise catholique il y a à travers vos propos ?
Ces textes apocryphes (les évangiles apocryphes aussi) semblent être une mine de révélations et de connaissances qui ne vont pas obligatoirement dans le sens tragique ou douloureux animé depuis des siècles par l’Eglise elle-même.
C’est curieux cette façon de faire.
CATALAN
Je vais y faire particulièrement attention et relancer le fil quand quelque chose d’intéressant sera publié.
[b]Quand EL HIERRO était l’ancêtre de GREENWICH[/b]
Saviez-vous qu’au XVIIè siècle, les géographes européens avaient établi le passage du méridien de référence sur l’île d’EL HIERRO alors appelée [b]ILE DE FER.[/b]
A l’initiative de Sir Sandford FLEMING, la Conférence Internationale de Washington de 1884, qui rassemblait 25 pays dont la France, décida de partager la Terre en 24 fuseaux horaires, afin d’imposer une heure nationale pour chaque pays.
22 pays votèrent pour, 1 pays vota contre, et deux s’abstinrent dont la France.
Voici le lien du compte rendu de cette réunion (en anglais seulement) http://www.gutenberg.org/files/17759/17759-h/17759-h.htm
Cette conférence houleuse se décida contre l’approbation de la France, dont Jules JANSSEN était alors Directeur de l’Observatoire de Paris et farouche partisan du maintien du méridien de référence sur l’Ile de Fer (El Hierro).
Au IIè sècle av.JC, Ptolémée faisait déjà état du méridien de l’ILE DE FER comme référence, lequel méridien devint international par Ordonnance de Louis XIII le 1er juillet 1634. Toutefois la France abandonna cette référence en 1792 au profit du méridien de l’observatoire de Paris.
Le rattachement de la France à l’heure universelle fut longtemps contestée et n’aboutit qu’en 1911, alors que nos députés l’avait signé dès 1884.
En cause l’opposition viscérale des sénateurs français à l’encontre de la perfide Albion qui avait laissé de solides traces depuis le sort néfaste réservé par ces derniers à notre Jeanne (qui fut canonisée à la même époque à peu de choses près, ce qui doit être un pur hasard…).
La mort dans l’âme, la France se raccorda en 1911 au méridien de Greenwich et, pour la petite histoire…la signature finale de ces Messieurs eut lieu sans que le nom de [i]Greenwich[/i] soit cité !
Le 9 mars 1911 le journal « Le Matin » publia sur sa une :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5697296.pleinepage.f1.langFR
Bref, tout ceci n’a pas apporté un meilleur sens de rotation à la Boule.
@ Nadine :
[i] »…puisque Eglise catholique il y a à travers vos propos ? »[/i]
si je cite les textes de la Bible , c’est
qu’en tant qu’ingénieur, je ma suis rendu compte et
que j’ai expérimenté que c’était là , la vérité !
Je ne suis plus catholique et j’ai constaté,
tout comme Luther, les mensonges du catholicisme.
[i]pourquoi ils nous la jouent « tragique » ?[/i]
eh bien parce que le péché est tragique et qu’il
conduit à la tragédie, ce que Dieu voudrait éviter
à l’homme à travers la foi en Jésus-Christ !
Pourquoi le péché , direz-vous ! : c’est le libre
arbitre de l’homme qui le permet !
Le Noir ou le Blanc, il faut choisir .
c’est binaire et il n’y a aucune échappatoire.
VERITAS
J’espère ne pas vous avoir offensé.
J’ai beau lire et relire vos arguments étayés par des citations bibliques…ils ne m’inspirent pas.
Je ne me borne pas à une vision mécaniste de l’univers, mais pour moi la « vérité » ne peut certainement pas se loger dans la seule interprétation de textes bibliques.
Quant à Luther, s’il est incontestable que son rapprochement opéré entre les livres apocryphes et les livres canoniques, ait influé sur le changement radical de la pensée occidentale, on peut regretter ses prises de positions extrêmement dures à l’encontre des Juifs.
Chaque siècle à produit sa nuée de menteurs. Le seul problème c’est que lesdits mensonges ne sont jamais gratuits.
Mais nous sommes hors sujet et on va se faire jeter par CATALAN !
Luther…[i] »on peut regretter ses prises de positions
extrêmement dures à l’encontre des Juifs ».[/i]
certes Nadine ! (à la fin de sa vie).
pour ma part je pense neanmoins que le talmud comme
le canon catholique sont tous deux des fruits
pourris de la tradition religieuse des hommes !
Mais pourquoi donc les apocryphes,
qui sont des écrits fantaisistes d’après les theologiens exégètes,
semblent-ils avoir une telle importance pour vous ?
…Est-ce parce qu’il vous procurent la possibilité du doute ?
VERITAS
« …Est-ce parce qu’il vous procurent la possibilité du doute ? »
C’est surtout parce qu’ils sont une source d’informations et de connaissance non négligeable qui gênent considérablement le tout puissant dogme de l’Eglise catholique, dogme au nom duquel tant d’humains ont été massacrés.
Il y a nombre de théologiens qui ne prêtent aux textes apocryphes aucune forme de fantaisie, bien au contraire, et Benoît XVI qui ne passe pas pour être un franc rigolo, tente un léger rétablissement bienvenu sans doute. Pas trop tout de même…
CATALAN
Sur le site de CSEM/EMSC c’est l’archipel des Canaries qui occupe une bonne partie de la journée séismique sur le globe aujourd’hui, faible magnitude bien entendu, mais l’archipel a un rhume qui s’éternise depuis juillet dernier.
[quote]Nadine a dit : CATALAN
Sur le site de CSEM/EMSC c’est l’archipel des Canaries qui occupe une bonne partie de la journée séismique sur le globe aujourd’hui, faible magnitude bien entendu, mais l’archipel a un rhume qui s’éternise depuis juillet dernier.[/quote]
et sur ce site, le séisme de Magnitude 3.9 que je cite dans l’article suivant, a été déclassé en 3.3 puis 3.2 alors qu’il est toujours 3.9 sur celui de l’IGN… bien plus complet sur les essaims séismiques qui frappent l’ile de El Hierro…
J’étais juste occupée à confondre les deux infos…Merci.
[quote]E_moi a dit : A que voici un bel éclairage comme on en voudrait plus souvent. Merci Catalan. Le TOBA n’est pas une petite histoire, celle-ci non plus, d’ailleurs. [/quote]
Merci à vous E_moi…
Sachez, tout simplement, que j’ai essayé de partager mes modestes connaissances sur les volcans canariens et par la même d’essayer d’esquisser un scénario possible d’une éruption ou d’une non éruption du volcan bouclier El Hierro… volcans canariens pour lesquels les apocalyptiques annoncent des cataclysmes hors du commun… et bien pires, encore, que ceux que peuvent faire encourir les super-volcans… tels le Toba ou le Yellowstone ou le Campi Flegrei…
[quote]Veritas a dit:
…
@ Nadine :
« …puisque Eglise catholique il y a à travers vos propos ? »
si je cite les textes de la Bible , c’est
qu’en tant qu’ingénieur, je ma suis rendu compte et
que j’ai expérimenté que c’était là , la vérité !
Je ne suis plus catholique et j’ai constaté,
tout comme Luther, les mensonges du catholicisme.
pourquoi ils nous la jouent « tragique » ?
eh bien parce que le péché est tragique et qu’il
conduit à la tragédie, ce que Dieu voudrait éviter
à l’homme à travers la foi en Jésus-Christ !
Pourquoi le péché , direz-vous ! : c’est le libre
arbitre de l’homme qui le permet !
Le Noir ou le Blanc, il faut choisir .
c’est binaire et il n’y a aucune échappatoire. [/quote]
Je ne doute point, Veritas, ni de ta sincérité ni de tes convictions religieuses… elles t’honorent… Pour ma part, je préfère regarder, peut-être ai-je tort, je ne sais, la réalité du terrain… une réalité que j’aime à décortiquer et à analyser… en effet… la Terre aurait plus de 4.5 milliards d’années, certains géophysiciens avançant même 13 milliards voire 26 à 30 milliards d’années et Dieu n’existerait que depuis un peu plus de 4.000 ans d’après les textes sacrés….
VERITAS
[i] »… la tradition religieuse des hommes !… »[/i]
Ouh là là VERITAS, la « tradition des hommes » comme vous le mentionnez précisément, est aléatoire.
Vous ne pouvez ignorer que par définition la « tradition » est la transmission de génération en génération des doctrines, coutumes, légendes, voire l’ensemble de doctrines et récits… et que de ce fait elle a toujours été altérée par les turbulences traversées par l’Humanité. Ce qui peut la rendre suspecte sur certains points.
@ Nadine:
On est d’accord Nadine, sur les traditions !
Matthieu ch 15 »
5 Mais vous, vous dites: Celui qui dira à son père ou à sa mère:
Ce dont j’aurais pu t’assister est une offrande à Dieu, n’est pas
tenu d’honorer son père ou sa mère.
6 Vous annulez ainsi la parole de Dieu au profit de votre tradition.
7 Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, quand il a dit:
8 Ce peuple m’honore des lèvres, Mais son coeur est éloigné de moi.
9 C’est en vain qu’ils m’honorent, en enseignant des préceptes
qui sont des commandements d’hommes. »
mais pas sur les apocryphes !
Si l’on se réfère à l’étymologie grecque du mot « apocryphe »
qui signifie « caché », « dissimulé », la littérature apocryphe
correspond à des textes demeurés cachés au sein des communautés
chrétiennes marginales dont mahomet a reservi qq épisodes dans
son coran.
@ Catalan :
Psaumes 90.2
« Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé
la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu. »
ET PUIS J’ARRETE LA CAR JE SUIS HORS SUJET !
Bonne soirée .
[quote]Veritas a dit : @ Catalan :
Psaumes 90.2
« Avant que les montagnes fussent nées, Et que tu eussent créé
la terre et le monde, D’éternité en éternité tu es Dieu. »
ET PUIS J’ARRETE LA CAR JE SUIS HORS SUJET !
Bonne soirée . [/quote]
Pourquoi serais-tu hors sujet, Véritas, la religion n’est-elle point une science ?
surtout que je ne suis pas un être « religieux »,
mais croyant que la Bible est la Parole de Dieu,
Catalan !…et l’ayant expérimenté donc …
on rejoint la méthode de Descartes .
comme Benoît HEBERT
Agrégé de physique
[img]http://www.zebuzztv.com/Image/252510/Hebert.jpg[/img]
[url]http://scienceetfoi.com/[/url]