Il avait créé l’ancêtre de nos supermarchés dans un hangar à Landerneau en 1949. Son concept, acheter directement aux producteurs et revendre avec un prix inférieur de 30%. Il réinvesti la totalité de ses bénéfice et propose de plus en plus de produits. E.Leclerc est né et fera polémique face aux commerçants concurrents qui ne peuvent pas s’aligner sur ses prix et poussera le ministre des finances de l’époque « Edgar Faure »à prendre le « 9 août 1953 un décret pour lutter contre les pratiques commerciales restrictives ».
En 1959, rien qu’en Bretagne, il existe déjà 24 centres de distributions et Edouard Leclerc devient président du mouvement qui porte son nom « E.Leclerc ».
1960 verra arriver le caddie, ce chariot révolutionnaire fabriqué à Schiltigheim en Alsace et qui petit à petit équipera toutes les enseignes de distribution. les acheteurs verront leurs habitudes transformées. Les rayonnages sont de plus en plus longs et diversifiés et les caisses semi automatiques font leur apparition avec des tapis roulants pour permettre le passage de plus en plus rapide en caisse.
En 1969 naîtra le premier Hypermarché dans la ville de Brest.
Président de la première enseigne Française de distribution, Edouard Leclerc commence en 1990 son implantation dans les pays étrangers : en Pologne, en Espagne, en Italie, et au Portugal. Jusqu’en 2005 où il laisse la présidence du groupe à son fils Michel-Edouard Leclerc
Monsieur Edouard Leclerc vivait une retraite paisible dans son manoir de Saint Divy, près de Landerneau qu’il n’a jamais quitté. Décoré de l’ordre national du mérite, et chevalier de la légion d’honneur, Il est décédé aujourd’hui 17 septembre 2012. Il nous laisse pour héritage une enseigne de distribution qui a révolutionné le monde du commerce. Reposez en paix.
Quand il est arrivé avec son concept, les petits épiciers de son village et des autres villes de Bretagne ensuite ne voyaient pas cela comme une réussite mais comme la mort du petit commerce et de leur activité qui faisait vivre de trés nombreuses familles, ce qui se passa nationalement par l’extension des grandes surfaces partout en France.
Certes que le petit peuple était lui heureux de trouver son assiette quotidienne avec une réduction de 30% sur les produits, certes que supprimer de nombreux intermédiaires permettait cela.
Chose qui se passe désormais sur le plan international et que beaucoup de Français critiquent quand cela vient des pays étrangers sur le grand marché international.
Les grandes idées sont-elles bénéfiques ou non pour une société à terme alors que l’on reparle de plus en plus de la proximité avec la crise et le manque d’activité pour tous et en voulant faire revenir le made in France à la maison à coup de mensonges politiques ?
Entre 1959 et 2012 beaucoup ont dû changer d’avis ou seraient restés dans un paradoxe sur ces grandes réussites sociales et économiques « individuelles », mais maintenant lui, doit avoir la réponse avec le recul dont il dispose.
PH
Sans compter que la grande distribution produit des générations d’obèses et de malades cardiaques (entre autres!) avec les produits immondes qui envahissent nos assiettes, et des millions de malades mentaux qui préfèrent se balader en Centre commercial les jours de fête au lieu d’emmener leur progéniture s’aérer en forêt (ou se cultiver dans les médiathèques gratuites)!!!!
Ah la grande distribution….Leclerc il y aurait tant à dire….
La bonne cuisine traditionnelle avant la grande distribution était vecteur de la goutte et de nombreuses causes sur le plan sanitaire Siempré, libre à chacun je pense de choisir, ne mettons pas tout sur le dos d’un concept.
Si des concepts sont bons pour tous au départ ce qui l’est moins c’est souvent l’accompagnement social autour de ces nouveautés industrielle et commerciales. La grande distribution comme le développement moderne technique aurait du avantager la baisse du travail et le matériel pour tous par des volontés politiques, mais qui laissèrent faire le libéralisme économique, cause de l’état social présent avec le chômage qui ne baisse jamais depuis, bien qu’aujourd’hui le malaise n’est plus industriel mais au niveau du système financier spéculatif, qui n’a que faire de l’industrie et des peuples.
PH
Bel article pour lui rendre un dernier hommage