Aujourd’hui j’ai pris une grande décision : vous faire partager ma galère pour faire éditer mon premier roman.

 

Je vous explique (je vais essayer de faire un résumé) :

J’écris depuis mon plus jeune âge surtout des nouvelles et des poésies, pour lesquelles j’ai déjà été primée à plusieurs reprises.

L’été dernier je me suis lancée dans l’écriture de mon premier roman qui ne m’a  pas pris beaucoup de temps étant donné qu’il est en partie autobiographique.

Il raconte, en quelques mots, une histoire d’amour entre deux jeunes qui a tout de l’impossible. Elle est surtout, je pense, adressée aux adolescents, qui peuvent, à chacune de leurs histoires, ressentir les mêmes choses, les mêmes ressentiments (même si je ne suis plus adolescente).

 

Bref, j’ai décidé de réaliser mon rêve d’enfant : publier mon livre.

J’ai commencé mes recherches en début d’année 2010 via Internet.

 

Trois types d’édition sont proposées :

 

 A compte d’éditeur : édition normale ou tous les frais sont à charge de l’éditeur. Il faut savoir cependant que les grandes maisons publient très peu les nouveaux auteurs non connus.

 

A compte d’auteur : tout est à charge financière de l’auteur et parfois cela devient de l’auto-édition c’est-à-dire que la maison d’édition ne fait que mettre votre livre sous format livre mais rien de plus

 

A compte participatif : c’est un moitié-moitié. En clair : vous payez la maquette et eux payent le reste.

 

J’ai tenté le compte participatif afin d’avoir une idée des prix. N’y connaissant vraiment rien, je m’attendais à un montant dans les 500 ou 600 euros! J’ai reçu quatre réponses positives. J’étais aux anges au début et puis lorsque j’ai vu les prix je me suis demandé si dans la réalité mon roman ne valait pas mieux qu’un autre et qu’ils l’avaient accepté pour la simple raison que j’allais leur donner des sous.

J’ai signé un de ces contrats avant de faire machine arrière! 1600 euros c’est plus que mes payes mensuelles donc bon…

 

Là, le doute m’a atteind. On a beau dire qu’il ne faut pas trop se rabaisser quand on débute parce que dans la réalité on ne connait pas vraiment la valeur de nos écris, je me sentais vraiment mal. Je n’écris pas avec des grandes phrases et du vocabulaire vraiment soutenu. J’ai mon style. Un style plutôt avec des phrases courtes qui a pour principe de faire certaines répétitions pour insister sur certains sentiments.

Je me suis sentie nulle…enfin c’est surtout que je me suis dis que je rêvais, que j’étais comme tous ces gens qui rêvent d’avoir leur nom sur un livre mais qui en faite, n’y arrive jamais. Peut-être n’ai-je pas de talent?

 

J’ai laisser passer plusieurs mois avant de me décider à m’y remettre, hier.

Je me dis que peut-être, comme tous les livres, mon manuscrit ne plaira pas à tout le monde. Peut-être qu’il y a des fautes d’orthographe et de syntaxe. Mais j’attendais d’une maison d’édition qu’elle me suive depuis le début, qu’elle me dise sur quel sentiment pousser, quelle partie garder, laquelle enlever….oui, nous on écrit, mais c’est pas notre travail de savoir ce qui attire le public, ce qu’il faut faire pour que tout soit parfait….

 

je me suis jetée à l’eau, écrit à plusieurs petites maisons d’édition à compte d’éditeur et maintenant j’attends…

 

J’ai eu un premier refus ce matin. C’est sur que depuis hier ils ont vraiment du le lire mon roman! Mais bon, je ne fais pas partie de leur ligne éditoriale…je n’y peux rien! 🙂

 

Il me reste au minimum 4 semaines au maximum 8 à attendre…

 

Patience…et la suite au prochain épisode!