Agent ou conseiller littéraire, leurs missions sont sensiblement les mêmes ; celles de servir de facilitateur  entre l’auteur et la maison d’édition. Bien que parfois ignoré ou tout simplement méprisé, l’agent littéraire joue un rôle dont l’importance n’est plus à justifier dans la chaine du livre ; en ce sens que c’est ce dernier qui oriente l’auteur, qui lui explique tous les rouages de la chose,  et qui l’aide dans la négociation de ses contrats. Aussi, l’agent littéraire se charge le plus souvent dans certains cas – s’il en a les capacités –  de la relecture et éventuellement de la correction des manuscrits des auteurs.  Cependant, l’importance accordée au travail du conseiller littéraire diffère selon les pays. En France par exemple, l’agent littéraire n’est pas un métier appartenant officiellement à la chaîne du livre ; avec l’étroitesse des  relations qui unissent l’auteur et l’éditeur, l’agent est souvent perçu comme un intermédiaire malvenu. Pourtant, si l’agent littéraire français se trouve négligé,  dans d’autres pays, anglo-saxons ou espagnols principalement, l’agent ne peut être exclu du processus de  publication d’un ouvrage. Ici, il existe un distinguo net entre les tâches de l’agent et celles de l’éditeur ; toute chose qui explique la clarté avec laquelle sont spécifiées les modalités de payement des services de ce dernier.

Si le rôle du conseiller littéraire semble superflu,  puisqu’il se confond parfois – surtout en France – avec celui de l’éditeur, il faut tout de même lui reconnaître son incontournable rôle de grand négociateur. Dans un environnement où l’auteur ne comprend pas toujours  correctement les contours du contrat que lui propose son éditeur, il devient nécessaire voire indispensable pour lui de se rapprocher d’un conseiller littéraire afin d’éviter de se faire exploiter par certaines maisons d’édition véreuses !