Chaque année c’est la même rengaine. Les performances de l’économie ont été moroses (pour ne pas dire "mauvaises"), mais rassurez-vous chers citoyens, tout s’arrangera dès l’année prochaine. Heureusement, les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Ceux-là même qui s’avoueront "déçus" en fin d’année suivante, et qui pourtant croiront de nouveau aux mêmes promesses réitérées peu après. Pour ceux-là, il n’y a plus grand chose a faire.

Pour tout les autres, qui sont conscients de la situation, il est possible à meur propre niveau. Certes ce sera à la marge de la société… mais qu’importe. Les prix augmentent, la vie coûte de plus en plus chère, les salaires, au mieux stagnent… Pour retrouver un peu de pouvoir d’achat, pourquoi ne pas réduire sa consommation… d’électricité par exemple ? Des gestes simples de la vie courante permettront de faire face aux sempiternelles augmentations des tarifs. Une bonne dose de convictions permettra et de volonté permettront même de réduire sa note d’électricité de plusieurs dizaines de pour cent. Il faut bien sûr faire quelques concessions pour y parvenir. Mais tout se joue principalement dans la tête…

le poste "éclairage"

La solution économe que tout le monde connait, c’est d’éteindre la lumière lorsque l’on sort d’une pièce. C’est imparable, hyper efficace et de l’ordre du bon sens. Il est néanmoins possible d’aller encore plus loin.

Pour tous ceux utilisant encore des ampoules à filament, il est grand temps de passer aux ampoules économiques, qui offrent une importante économie d’énergie pour un éclairage équivalent. Problème… il leur faut un certain temps (de l’ordre de plusieurs dizaines de secondes, avant d’atteindre leur puissance d’éclairage maximum. Dans ce cas, pourquoi ne pas investir dans des ampoules à LED ? Encore plus économes en énergie, elles deviennent maintenant de plus en plus accessibles. Compter de 10 à 15€ l’unité pour du matériel de qualité. Ce prix non négligeable est "compensé" par une durée de vie 10 à 20 fois supérieure aux "incandescentes" et de 3 à 6 fois par rapport aux "économiques".

 

 . une ampoule à LED de 1 watt/heure suffit amplement pour une lampe de chevet.

 . deux ampoules LED de 5 watts/heure éclairent parfaitement une pièce (salon/cuisine) de 22 mètres carrés.

 

 

le poste "chauffage"

J’habite dans le nord du Centre, à peine au sud de l’île de France. Niveau températures et ensoleillement, on fait mieux (pire aussi…). Le chauffage, électrique, représente ma plus grosse source de consommation électrique, tout comme pour beaucoup de français.

Sans être dans besoin financièrement parlant (un budget serré et bien étudié aidant), réaliser des économies de chauffage n’est malgré tout pas superflu.

 

Réduire la température de son logement d’un petit degré représente une économie de 7%. C’est ce qui est rabâche un peu partout. Tout comme le fait que la température idéale serait de 18 ou 19°.

J’ai décidé (et réussi à convaincre madame) de chauffer moins afin de réaliser d’importantes économies sur ce poste "chauffage". Résultat des courses, les températures extérieures clémentes du moment aidant bien, nous parvenons ces jours-ci (fin décembre 2014) à ne chauffer notre logement de 50m² que quelques petites heures par jour pour une température oscillant entre 11 et 16°.

 

"Glacial", "Fou", "Inconscient" ? Absolument pas.

La journée lorsque le logement est vide, le chauffage est éteint. Éventuellement, en cas de grosse baisse des températures, les heures creuses du midi sont mises à contribution pour apporter un peu de chaleur. Sans cela, le chauffage n’est allumé que le soir , généralement de 19h à 21h. Seulement deux covecteurs, qui chauffent le salon/cuisine jusqu’à 15 ou 16°.

Des chaussettes classiques, un pantalon de survêtement, un t-shirt et un pull de mi-saison/robe de chambre sont largement suffisants pour être bien. Éventuellement un plaid pour se mettre devant la télé, et roule ma poule.

La chambre, elle, n’est chauffée qu’une fois de temps en temps, en général une petite heure avant de monter se coucher.

 

Résultat des courses, les chiffres parlent d’eux même :

 . Sur la période octobre/décembre 2013, nous avions consommé pour environ 2600 kW/h d’électricité tout compris, sans jamais surchauffer le logement. Sur cette même période en 2014, en maintenant des températures de 11 à 16°, la consommation n’est que de 730 kW/h ! Soit une économie de presque 72℅ ! Financièrement parlant, cela représente plus de 200€ d’économisé en seulement 3 mois.

A noter que pour mettre en pratique ceci, il convient de ne pas avoir trop d’humidité dans l’air. Quoi qu’il en soit, malgré ces températures réduite, pas de maladie. Rien d’autre qu’un tout petit rhume (il revient d’ailleurs chaque année a date fixe, indépendamment du chauffage).

Il faut également garder en tête qsu’un logement bien isolé sera forcément moins consommateur qu’un logement "passoire".

 

 

le poste "petit électronique"

Là il s’agit de simplement mettre en place des gestes de bon sens. Ne pas laisser brancher un appareil dont la batterie serait chargée (téléphone portable, tablette, mp4…). Car même chargés, ces appareils continuent de consommer inutilement de l’électricité lorsqu’ils restent branchés.

 

Personnellement, et cela n’est pas dans un but d’économie, mais bien d’autonomie, je possède plusieurs petites batteries externes allant de 6 à 111 w/h de capacité de charge, lesquelles sont rechargées par l’énergie solaire (chargeurs solaires allant de 6 à 21 w/h de production dans des conditions favorables d’ensoleillement). Ainsi, de mars à octobre, mes batteries sur chargeurs solaire installés sur les rebord des fenêtres m’offrent largement de quoi être autonome sur le petit électronique (portable, netbook, modem ADSL, tablette, petit aspirateur sans fil…).

Encore une fois, d’un point de vue purement économique, ce n’est certainement pas rentable. D’une point de vue "autonomie", c’est, en ce qui me concerne, très important.

 

À noter également une petite astuce toute simple. Un ordinateur de bureau consomme facilement plus de 80 watts/heure rien qu’en étant allume (unité centrale + écran). Un ordinateur portable classique pourra, lui, consommer jusqu’à 70 ou 80 watts/heure en utilisation maximale. Un netbook (petit ordinateur portable) ne montera probablement pas au delà des 30 ou 40 watts/heure (parfois même beaucoup moins).

Selon votre utilisation de l’ordinateur, il n’est donc pas nécessaire d’opter pour un gros ordinateur très énergivore. De même, si votre ordinateur ne vous sert qu’à faire de l’Internet ou de la bureautique, optez encore plus simplement pour une tablette tactile de milieu de gamme, qui vous suffira amplement et qui vous coutera encore moins cher en électricité.

À titre personnel, en début d’année 2014 encore, mon ordinateur de bureau tournait jusqu’à plusieurs heures par jour, consommant une quantité folle d’électricité. Depuis maintenant une dizaine de mois, celui-ci ne tourne plus, tout au plus, que deux heures par semaine. Au lieu de me servir de ce dernier, ma tablette tactile (rechargée gratuitement grâce à mes batteries solaires externes) fonctionne, elle de nombreuses heures par jour. Elle n’est rechargée, au plus, qu’une fois par jour et remplace largement n’importe quel ordinateur pour toute opération "basique".

 

 

le poste "gros électronique/électroménager"

Il s’agit là de gérer au mieux l’utilisation de ses appareils. Selon l’offre électrique de chacun, il peut être très intéressant faire tourner machine a laver, lave vaisselle etc… durant les heures creuses. En effet, le prix de l’électricité y est 30% moins cher qu’en heures pleines. Malheureusement, tout le monde n’est pas logé à la même enseigne en ce qui concerne ce plages d’heures creuses.

 

Il est néanmoins possible de limiter ses consommations en appliquant certaines mesures simples.

 – Ne pas laisser d’appareils inutilement en veille, car la veille est une source de consommation "invisible" qui peut parfois mener a consommer plus que lorsque l’appareil est utilisé.

 – Programmer le cumulus pour ne fonction qu’en heures creuses (30% moins chères).

 – S’équiper d’appareils de classe A+, beaucoup plus économiques.

 – Faire bouillir son eau dans une bouilloire plutôt que sur la plaque électrique. C’est plus rapide et donc moins consommateur d’énergie. Préférer idéalement des boulloires en inox et avec résistances qui ne sont pas en contact direct avec l’eau.

 – Dégivrer régulièrement son frigo, et ne pas laisser ouvert ce dernier trop longtemps lorsque vous vous en servez.

 – Ne pas laisser la télé/chaine hi-fi allumée pour rien.

 – Couper sa box internet dernière génération lorsque l’on absente (ou encore mieux, si seul l’accès internet vous intéresse, la remplacer par un simple modem ADSL a 20/30€).

 

 

un minuteur et un calculateur de consommation

Ces deux appareils ne coutent chacun que quelques euros et permettent de mieux gérer sa consommation. Le minuteur permettra de programmer certains appareils pour qu’ils ne fonctionnent qu’à des moments bien précis.

Le calculateur de consommation permettra lui de mesurer la consommation de chacun des appareils composant le foyer. Il sera alors possible de définir quels sont vue xqui consomment le plus.

Ne pas oublier les mlultiprises coupe-veille, qui ont, elles aussi, une grande importance lorsqu’il s’agit de faire des économies d’énergie.

 

 

conclusion

Pour conclure, il est tout a fait possible de réduire un minimum ses factures d’électricité en adoptant quelques c’est simples. En ajoutant a cela une bonne dose de volonté, il devient même possible de réduire ces mêmes factures dans des proportions vertigineuses. Je vise, à titre personnel, une réduction de ma facture de l’ordre de 40%, et ce malgré les hausses de tarifs survenues et encore à venir.

 

Le Graal étant bien sûr de "ne consommer que ce l’on est capable de produire". Pour beaucoup c’est inconcevable. Pour moi ce serait un objectif (sûrement inateignable). Il reste donc la solution de réduire ses consommations par l’adaptation de son mode de vie, tout en réduisant au strict minimum la perte de "confort matériel".